08/09/2022
Livraison en moins de trois heures !
J'habite un très bel arrondissement de Paris.
Je peux aller à pied au Parc Monceau ou au Ternes.
Les restaurants ne manquent pas.
Petit bémol car rien n'est parfait, ces restaurants sont hors de prix.
On voit les chauffeurs attendre leur patron ou leur député devant des voitures de luxe en mangeant leur "jambon-beurre"...
Alors que ce coin de Paris est très calme, peut être même un peu ennuyeux, les travaux d'extension du tramway entraînent des difficultés de circulation qui gâchent tout.
De plus, ce que j'avais oublié en revenant habiter ce coin, c'est qu'il manque cruellement de magasins de bouche.
Les quelques rares boutiques qui vendent autre chose que des pull à un bras pratiquent des prix, mais des prix... Je ne trouve même pas mes mots !
Même "astronomiques" me semble un euphémisme...
Alors, il nous arrive d'aller dans la banlieue voisine chez un distributeur, un magasin immense, que je n'aime pas mais qui a le mérite de vendre de la lessive au prix de la lessive et pas du caviar.
Nous y sommes donc allés tranquillement, avons rempli notre chariot, avons payé la livraison.
Il était 17H environ et trois heures plus tard, "maximum" disaient-ils, nous devions être livrés.
Nous sommes allés boire un café et sommes revenus à la maison.
Nous attendions entre autres achats, de quoi faire notre dîner.
Il nous restait de quoi dîner mais tout juste et ce fut frugal.
Nous avons été livrés à 22 heures 3O.
Le Goût a téléphoné pour demander pourquoi il devait dîner au restaurant alors qu'il attendait ses victuailles au plus tard vers 20H.
Je vous préviens tout de suite : Ils ont réponse à tout.
Une chose est sûre : Ce n'est pas leur faute.
10:00 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : livraison, rapidité, embouteillages
28/03/2020
Ma vie est formidable
Je ne m'ennuie pas !
J'ai, au choix, une vie intérieure très riche ou un cerveau proche de l'encéphalogramme plat.
Hier, on attendait la livraison d'un "panier Monop' ".
Aucune heure n'était précisée.
On est confiné, on a le temps alors on a attendu en s'occupant mollement.
Je n'ai toujours pas sorti ma broderie.
Le livreur est arrivé, masqué, ganté, pas besoin de signature, pas de paiement.
Monoprix fera payer ses paniers fin juin.
Ça laisse présager un confinement plus long qu'annoncé...
Le Goût a sorti les denrées périssables, a nettoyé avec eau et savon puis essuyé.
Nous avons laissé le reste mariner sur le palier trois heures, comme recommandé.
Non, nous n'allons pas contaminer nos voisins.
Ils prennent l'ascenseur et vont même nous ramener de la pâte feuilletée.
Le Goût va faire des tartes fines aux pommes et va leur en donner une.
Une solidarité gourmande en somme.
Un petit truc me chiffonne, une broutille : J'ai l'impression de passer à côté du printemps !
Alors en faisant ma promenade quotidienne d'une heure, c'est peu mais mieux que rien, je regarde pousser les fleurs.
Le square est vide, pas de cris d'enfants.
Ça manque.
À nous, pas au square qui n'a jamais été si beau...
09:59 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : livraison, coronavirus, confinement
14/03/2017
Prête à neuf heures !!!
Après le réfrigérateur, les plaques et le four, c'est un placard, laid mais pratique, qui a perdu des pièces.
On attend son remplaçant.
Un meuble de fabrication française.
On espère que ce truc là n'est pas comme les brioches vendéennes de supermarché.
Vous vous en approchez et vous lisez sur l'étiquette "assemblé en France".
Faute d'avoir goûté ces brioches, je ne sais pas si "l'assemblage" est correct et combien de pays ont collaboré à l'élaboration de cette brioche.
Après la livraison, du meuble pas de la brioche, le Goût devra assembler.
Se débarrasser de l'ancien meuble.
Je rangerai après nettoyage.
Je sens que cette journée de pollution sera occupée à l'intérieur.
Demain, nous irons chercher les petites à l'école.
Le mercredi après-midi, elles sont fatiguées donc il n'est pas question d'aller à Paris.
Il n'y rien de nouveau au cinéma mais on trouvera bien de quoi les occuper.
La vie de retraité, c'est vraiment la mine...
09:44 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : livraison, attente, pollution.