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25/10/2021

Souvenirs, souvenirs...

balade avenue Louise.jpg

Ce matin, je me promenais dans Bruxelles sur Google Map à la recherche de l’endroit où nous avions habité environ un an.
J’ai beaucoup aimé cette petite promenade.
Elle m’a inspiré.
Et vous ?
J’espère avoir lundi quelques lumières sur ce qu’elle a suscité chez vous…

La boîte qui employait le Goût à Tel-Aviv avait décidé de l'envoyer à Amsterdam.
J'avoue avoir râlé car, après l'hébreu, apprendre le néerlandais, c'était trop pour moi.
Là, je ne donnais pas dans la facilité.

Il fut donc décidé que ce serait Bruxelles.
J'étais ravie d'entendre à nouveau parler français.
Bruxelles n'était pas loin de Paris et j'en ai oublié de me méfier.
La suite nous prouvera que ce n'était pas la première fois que NOS Israéliens plantaient les gens à Bruxelles.

Le Goût était à Tel-Aviv.
J'ai pris l'avion pour aller louer un appartement à Bruxelles.
Le seul Belge que nous connaissions avait dit "A Bruxelles ? C'est Uccle ou Ixelles, sinon rien" alors j'ai loué Avenue Legrand...

L'Avenue Legrand n'a pas changé.
La chaussée de Waterloo si.
Il n'y a plus de Delaize, ni de boulangerie délicieuse, seul le petit café du coin a résisté.

Le premier jour, je suis descendue faire les courses à mon heure habituelle.
Tout était fermé sauf la boulangerie, je suis remontée avec mon pain et j'ai dit au Goût que nous avions du emménager un jour férié.
À Tel-Aviv, on se méfie du soleil, pas de l'heure car cette ville vit jour et nuit.

En fait, je n'avais pas que changé de ville, j'avais changé de mode de vie, je devrai prendre de nouvelles habitudes.

Je connaissais déjà Bruxelles car j'y étais venue plusieurs fois.
J'ai appris là que passer dans un endroit comme touriste et y vivre ce n'est pas la même chose.
On devrait tous avoir la chance de vivre pendant un an dans une ville qu'on croit connaître...

29/09/2017

J'ai aussi testé pour vous.

Comme je vous aime et que je veux vous éviter des désagréments, je vous informe que j'ai aussi testé le déménagement à l'israélienne.

C'est du sérieux bâti sur du sable.
Comme Tel-Aviv...
Notre déménageur s'appelait Haïm - "la vie"-
C'était un beau parleur, comme tout déménageur.
Un déménageur vous vend du rêve.
Le déménageur qui vous fait payer votre container et annonce son arrivée presque avant vous.

Pendant l'année que nous avons passée à Bruxelles, naïfs et confiants, nous avons attendu notre container.
Cette année là, Haïm a téléphoné deux fois.
Les deux fois il était sur l'autoroute.
Les deux fois il n'est jamais arrivé...

A Paris, à nous débattre pour ne pas couler, nous avons oublié notre container.
Nous avions même "fait une croix" sur nos affaires.
Oui je sais, avec un "Haïm" ça ne fait pas la même chose.
Bon, nous avons fait une "magen David" sur nos affaires.

Puis, au moins un an après, Haïm a téléphoné pour nous annoncer la livraison de nos biens.
Il devait avoir besoin de sous.
Il a agrémenté la facture du déménagement, pourtant payée au départ, d'une facture de garde-meuble.
Autant vous dire qu'il attend encore d'être payé pour son garde meuble...

Finalement, c'est peut être à cause de lui que le Goût a encore confiance dans l'humanité.

01/06/2017

Shouk ha'Carmel.

Lorsque vous vivez à Tel-Aviv, le vendredi en fin de matinée, début du weekend là-bas, vous allez faire votre marché à "shouk ha'Carmel".
Vous partez avec une idée, vous revenez les bras chargés.
Rien dans vos bras ne correspond à votre idée…

Depuis, Tel-Aviv qui bouge beaucoup a ouvert un autre marché.
Vous y trouvez la même chose qu’à Paris ou ailleurs dans le monde.
Les thés du « Palais des Thés ».
Les gâteaux des grands pâtissiers parisiens.
Cela dit, rien ne remplace le shouk qui vous accueille dans un joyeux foutoir.
Tout le monde se côtoie, se frôle, se bouscule.
Les touristes, les gens du cru, les riches, les pauvres.


Je peux vous parler des odeurs.
Ça sent les épices, ça crie, ça se bouscule, les prix sont à la tête du client.
Mais je peux vous garantir quelque chose : Votre ratatouille aura un goût incomparable !

Et puis vous revenez les bras chargés de fleurs.
Vous savez qu'avec la chaleur, elles ne résisteront pas longtemps mais elles sentent les fleurs, pas les produits chimiques.

Pour répondre à Colette, il ne nous est pas facile de retourner à Tel-Aviv même si l'envie est là.
Le Goût, comme le personnel de la boîte, a été victime là-bas d’une escroquerie et l’épilogue en fut assez pénible.
Nous l’avons digéré mais ce n’est pas facile à raconter sur un blog.

Notre arrivée à Bruxelles ne doit rien au hasard, c'est la suite qui fut pleine de surprises.

Aujourd'hui, ça va, nous ne sommes pas gens à remâcher les échecs.
Et puis il nous reste des souvenirs, des bons et des mauvais.
Notre vie n'a certes pas toujours été facile.
Mais elle n'a jamais été ennuyeuse.

Tel-Aviv, marché, foule

18/02/2017

L'assassin ne revient jamais sur les lieux de son crime.

Je ne retournerai jamais vivre à Caen.
Le Goût n'a tenu que huit mois loin de Paris.

Caen est une ville sympa mais avec un tram particulier.
Le tram est arrêté l'hiver par le froid et arrêté l'été par la chaleur et les travaux.

Caen n'est pas loin de la mer mais le Goût n'aime pas l'eau froide.
Il ne s'y baigne que par hasard.
Lorsqu'il tombe à l'eau par distraction, glissade sur un brise-lame où pour aller récupérer un gamin qui s'éloigne...

J'ai envie d'aller vivre à Trouville, c'est ma madeleine de Marcel.
Le Goût ne veut pas.
J'essaie chaque jour de lui vendre le bord de mer.
Pas moyen.
D
ire que lorsque nous vivions dans le Marais, je lui avais vendu le Canada ainsi qu'à des copains.
Au dernier moment, c'est moi qui ai fait machine arrière.
Vous me voyez écrire "maudit tabernacle" avec l'accent de Québec ?

Déménagement, caen, Bruxelles, Paris, Tel-Aviv

17/02/2017

Hier c'était la journée de P'tite Soeur.

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Cette délicieuse enfant a encore des goûts simples.
Pas d'expo Gaston, pas de glace au Bistrot Vivienne, elle voulait le Mc Do et un jardin que j'aime bien car
 les enfants y sont calmes.

Nous sommes passés devant le cinéma, l'affiche de "Tous en scène" était bien visible, la petite s'est assise sous l'affiche en nous regardant d'un air suppliant.
Il faut croire qu'elle a bien aimé.

Comme tous les jeunes enfants, elle est passée à autre chose.
Comme grimper comme un cabri mais en tenant la main de Mamie.

Contrairement à sa sœur, qui ne jure que par son grand-père, la petite "est très mamie".
Sauf pour se faire porter sur les épaules de son grand-père.

Aller au jardin avec un enfant de trois ans, c'est du sport !
Du bac à sable, elle passe au toboggan puis court vers un "mini Atomium" où je dois l'aider à grimper.
Elle comprend vite, il faut seulement lui montrer où poser ses pieds pour descendre et ça recommence.

Lorsqu'il a été l'heure de rentrer, on a téléphoné à l'Ours.

- "On est en bas de chez toi mais on n'a pas le courage de monter, viens récupérer ta fille ! "

C'est là qu'on s'aperçoit qu'on était plus vaillant avec l'aînée.
Oui, le temps passe, on résiste mais on fatigue...

Hier soir, j'ai essayé de lire les articles de Télérama.
Je lisais mais mon cerveau n'imprimait pas.

Je voulais vous parler de mon installation à Caen mais ce sera pour une autre fois.