21/04/2018
Avril à Paris, les arbres en fleurs, c'est bien mais pas que.
Le printemps, les petits oiseaux.
De moins en moins de petits oiseaux mais ce ne sont pas les pesticides qui éliminent leur nourriture.
Il paraît que ce sont les chats, ces dangereux exterminateurs.
Si je me réfère à Balagan, née au pays du miel et du lait, je doute.
En quatre ans, elle n'a pas été fichue d'attraper un seul oiseau.
Pas plus un mulot.
Elle pouvait tout juste donner un coup de patte à des "dukes", ces énormes blattes moyen-orientales, lorsqu'ils passaient à un train de sénateur.
Je sais que le Goût va râler car je vais pousser une longue plainte...
La longue plainte de l'allergique qui a souffert du rhume des foins dans sa jeunesse puis d'asthme, plus tard.
Et je râle car chaque matin je me traite.
J'avale un comprimé d'antihistaminique.
Et que fait-il ce cachet miracle ?
Rien ! Nada ! Klum ! Nothing ! Nichts ! Niente !
Depuis que le soleil est revenu, je pleure, j'ai le nez bouché, je geins !
On dirait P'tite Sœur dans sa plus belle veine de tragédienne...
Je me pose toutefois une question, à quoi servent tous ces médicaments qui finalement ne masquent même pas toujours les symptômes mais en aucun cas ne vous guérissent.
16:26 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : allergie, pollin, nez bouché, yeux qui pleurent
19/04/2018
Deux longues années de souffrance.
Deux longues années que JJF souffre.
Deux longues années qu'elle se déplace avec des béquilles.
Deux longues années où les filles ont fait avec cette souffrance.
Que P'tite Sœur dit à son grand père : "Papy, tu veux bien me porter, j'ai le mal des jambes ? "
Que Merveille nous dit souvent qu'elle a mal aux pieds ou aux jambes.
Le 17 avril JJF avait rendez vous à Garches, vous savez l'hôpital où Grand Corps Malade a passé du temps.
Elle devait se faire examiner le pied sous anesthésie générale.
Elle en est revenue avec un plâtre et le tendon d'Achille allongé, enfin on a compris ça.
Pendant deux ans, elle a vu régulièrement un professeur dans un grand hôpital parisien réputé.
Le professeur a mis son état sur le compte de son "burn out".
Peut être "mais pas que"...
Il lui a conseillé d'aller travailler en fauteuil roulant.
Travailler en fauteuil roulant ! Chez un grand couturier !!!
Elle avait finalement un pied mal fichu.
Un pied qui avait l'air d'un pied comme les autres.
Mais un pied qui a dit stop aux cadences démentielles de sa boîte.
Et ce n'est pas fini. Les médecins ne parlent pas beaucoup.
Elle va sans doute partir en centre de rééducation.
Quand ? Pour combien de temps ?
On ne sait pas encore...
Elle ne doit pas poser le pied par terre.
Heureusement, elle a un fauteuil roulant pour aller faire ses prises de sang.
Aujourd'hui, le travail abîme.
Il pousse à la dépression et parfois au suicide.
Tout ça sous l'œil indifférent des patrons.
Vous savez ceux qui ne manquent de rien...
09:44 | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : hôpitaux, pied, jjf
15/04/2018
On a vu l'exposition Mary Cassatt mais pas que.
On est allé voir l'exposition Mary Cassatt à Jacquemart-André.
Pour une fois, les salles n'étaient pas bondées.
Les grèves ont parfois du bon, enfin pour nous, car ce musée attire toujours un public impressionnant.
On aurait pu croire à une fermeture exceptionnelle, il n'y avait que quelques Parisiens et deux cars de Japonais sur le boulevard Haussmann.
C'était bien.
Sauf qu'un gardien, qui se prenait pour le chef du monde a parlé au Goût sur un ton qui méritait une plainte.
Vous connaissez le Goût, il a argumenté et remercié ce zélé serviteur pour son amabilité.
Comme chaque fois, nous n'avons pas résisté au salon de thé.
Le Goût a choisi un gâteau vert et rose, on aurait dit un gros gâteau de dinette.
Il a dit que c'était bon.
Hier, l'Ours a amené les filles, genre "elles pleurent, tellement elles ont envie de vous voir !" Ben voyons...
Alors Le Goût a annulé son déjeuner avec un ami, on a gardé celui de lundi avec une amie et on aura les filles avec nous.
P'tite Sœur tousse beaucoup.
Hier soir, elle pleurait, voulait voir ses parents.
Elle voulait voir un médecin mais pas n'importe lequel.
Seulement la généraliste de ses parents.
J'ai donné du miel, fait des bisous, elle n'a pas beaucoup toussé cette nuit, mais depuis tout à l'heure, je l'entends.
10:29 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : exposition, les filles, toux
13/04/2018
Méfiez vous de Facebook
Le jeudi, je regarde souvent "La grande librairie".
Hier soir, c'était le soir de Michel Onfray que je ne supporte plus.
Il a attrapé la grosse tête et c'est plus que fâcheux alors je suis passée à autre chose.
J'ai donc regardé en pointillé "Envoyé spécial".
Premier sujet : Facebook.
Un journaliste expliquait comment aller vérifier les informations que Facebook possède sur vous.
Facebook ne m'intéresse pas car je ne fais que jouer à un jeu d'arcade.
Les informations que j'ai fournies sont fausses ou absentes.
Seule la photo de chèvres retrouvée chez eux y a bien été mise par moi.
Le Goût "cause" avec ses amis sur Facebook.
Lui aussi a regardé ce que Facebook avait sur lui : Rien.
En revanche une lettre envoyée via Facebook par un de ses amis est là.
Pourquoi ? Il n'en sait rien.
Cet ami est en train de divorcer.
Le Goût a alors trouvé dans ses paramètres, la lettre avec l'adresse, le numéro de portable et une proposition de son ami pour le partage de la communauté.
Cette lettre ne lui avait pas été communiquée, le Goût n'est pas avocat...
Alors, si vous passez beaucoup de temps sur ce piège à vie privée, je vous conseille de bien réfléchir même dans vos conversations privées.
Je vous rappelle que si ce médium a des ennuis, c'est pour avoir voulu vendre les informations qui relèvent du secret médical de millions d'utilisateurs.
Facebook, Google, Amazon, ça à l'air sympa comme ça.
Même Monoprix fait livrer vos courses par Amazon.
Si vous n'y prenez garde, un jour vous sortirez dans des villes sinistres, sans boutiques, sans vie, des villes avec juste des entrepôts dans la banlieue.
Et Amazon vous livrera pour 6,99 € en sus le tube de pommade pour les lèvres à 2,10 € que vous aurez acheté sur Internet et que vous vous auriez payé 2,30 € dans une boutique animée, éclairée et vivante.
09:52 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : facebook, envoyé spécial, la grande librairie
11/04/2018
Hier, ça m'a plu, il n'a pas plu.
Hier, il n'a pas plu !
Ce n'était pas gagné.
Nous sommes partis vers le XVIIème arrondissement sous un prétexte futile.
Le Monoprix de la rue de Lévis a un rayon parapharmacie et j'avais besoin de bricoles.
Bon prétexte pour une promenade dans les rues de mon quartier d'enfance.
Nous avons remonté cette rue commerçante, enfin de ce qui en reste.
Dans cette rue, que je connais depuis toujours, il y a encore des "Cours des Halles" dont les vendeurs proposent des fruits et légumes d'une voix de stentor.
Il reste bien des commerces de bouche mais pas autant qu'avant.
Le "schmattès" a envahi la rue, à croire qu'on s'habille plus qu'on ne mange.
Ces boutiques proposent toutes la même chose, des robes fleuries qui ressemblent à ce qu'on trouvait sur les stands de fripes des marchés des années 50.
Je regarde, je cherche, je ne trouve rien.
Dans ces boutiques, si on a plus de 16 ans et qu'on dépasse le 36 on ressort les mains vides...
Après un café bu en terrasse, puis nos achats, j'ai présumé de mes articulations pour le retour.
Il fut bien plus laborieux que l'aller et on a dû prendre le bus pour les deux dernières stations.
Manque de chance, il n'a pas été jusqu'à destination.
Une seule station a été desservie à cause d'une intervention des pompiers à côté de chez nous...
Pour les filles, je ne sais pas si elles partent pour les vacances.
L'Ours a une nouvelle formule qui marche pour tout quand il réserve sa réponse : "C'est compliqué".
JJF va aller à Garches, on va l'anesthésier, lui regarder l'intérieur du pied, je n'en sais pas plus.
"C'est compliqué"...
09:38 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : paris promenade jjf, le temps qui passe