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09/01/2019

Souvenirs, souvenirs.

Ma grand'mère, la mère de ma mère, tenait un café près de l'hôpital Saint-Antoine.
Ce n'était pas un café genre "Café de la Paix".
Non, c'était un "café d'ouvriers" où les ébénistes du coin venaient déjeuner.

Je trouve qu'ils avaient de la chance car ma grand'mère cuisinait divinement bien.
Le Goût se rappelle avec nostalgie un rôti de veau aux oignons grelots.
Ma grand' mère avait aussi un mari qui n'était pas mon grand père.
Il était d'une pingrerie telle que le père Grandet serait passé pour prodigue...
Ce mari ne nous aimait pas et nous le lui rendions bien.
Quelquefois, le dimanche lorsque le café était fermé, je venais voir ma tante.
Elle avait treize ans de plus que moi mais nous étions toutes deux très jeunes encore.
Nous jouions à la marelle dans le café, et surtout, on fouillait "la caisse à bouchons".

Le vieux grigou laissait toujours tomber des pièces dans cette caisse alors on s'installait tranquillement, sans risque d'être surprises car l'appartement était à l'étage et il fallait passer par la cour.

On se partageait nos trouvailles.
Je me rappelle que dans mon esprit le café de ma grand'mère était immense.
Un jour pourtant, avec le Goût, je suis allée à la chasse aux souvenirs.
Il n'y avait plus là-bas de boulangerie, plus vraiment d'ébénistes et le café était un tout petit café.
Il était fermé en plus...

grand'mère,jeunesse,le temps qui passe

11/04/2018

Hier, ça m'a plu, il n'a pas plu.

Hier, il n'a pas plu !
Ce n'était pas gagné.
Nous sommes partis vers le XVIIème arrondissement sous un prétexte futile.
Le Monoprix de la rue de Lévis a un rayon parapharmacie et j'avais besoin de bricoles.
Bon prétexte pour une promenade dans les rues de mon quartier d'enfance.

Nous avons remonté cette rue commerçante, enfin de ce qui en reste.
Dans cette rue, que je connais depuis toujours, il y a encore des "Cours des Halles" dont les vendeurs proposent des fruits et légumes d'une voix de stentor.

Il reste bien des commerces de bouche mais pas autant qu'avant.
Le "schmattès" a envahi la rue, à croire qu'on s'habille plus qu'on ne mange.
Ces boutiques proposent toutes la même chose, des robes fleuries qui ressemblent à ce qu'on trouvait sur les stands de fripes des marchés des années 50.
Je regarde, je cherche, je ne trouve rien.
Dans ces boutiques, si on a plus de 16 ans et qu'on dépasse le 36 on ressort les mains vides...

Après un café bu en terrasse, puis nos achats, j'ai présumé de mes articulations pour le retour.
Il fut bien plus laborieux que l'aller et on a dû prendre le bus pour les deux dernières stations.
Manque de chance, il n'a pas été jusqu'à destination.
Une seule station a été desservie à cause d'une intervention des pompiers à côté de chez nous...

Pour les filles, je ne sais pas si elles partent pour les vacances.
L'Ours a une nouvelle formule qui marche pour tout quand il réserve sa réponse : "C'est compliqué".

JJF va aller à Garches, on va l'anesthésier, lui regarder l'intérieur du pied, je n'en sais pas plus.
"C'est compliqué"...

Paris promenade JJF, le temps qui passe

25/08/2017

Un jour prochain, pas si prochain, en fait...

Mon ordinateur va mourir.
Il refuse les dernières mises à jour.
Il n'est plus vraiment coopératif.

Il a vu naître Merveille.
Une Merveille qui grandit.
Une Merveille à la dent dure et la langue pointue.
Une Merveille aimante avec sa sœur.
Une sœur P'tite Sœur qui se laisse aimer.
Une sœur qui n'imagine même pas qu'on puisse ne pas l'aimer.

Les deux se sont intéressées à tout, à la nourriture des animaux, aux espèces menacées.
Toutes sont en fait menacées.
Et toutes menacées par une seule espèce, l'Homme.

Je crois qu'il ne sera plus possible d'emmener Merveille seule à Paris car P'tite Sœur a compris l'utilité des grands parents.
Elle a été longue à nous accepter mais aujourd'hui, elle rattrape le temps perdu.
Nous ?
Et nous, nous nous couchons sur les rotules et nous endormons comme des masses.
Comme le panda roux du Jardin des Plantes...

les filles,le temps qui passe,la vie