02/07/2018
Des roses blanches ? Tu rêves !
Adieu Berthe...
Tu n'espérais quand même pas que j'allais t'offrir des roses !
Des blanches en plus !
Je sais, je me suis fait avoir sur toute la ligne au début, ton prénom désuet, ton côté jeune fille de bonne famille.
J'ai été fou amoureux de toi au premier regard, tu as baissé les yeux modestement et je n'ai pas vu ton air triomphant.
Tu acceptais que je vienne t'attendre à ton travail.
Si j'avais connu la nature de ton travail, tes fréquentations, le voyou qui vivait avec toi et te dictait ta conduite, ça se serait arrêté dès le début.
J'ai voulu faire de toi ma femme. Non mais quel idiot !
Je t'offrais des bijoux, je voulais te faire rencontrer mes parents, tu trouvais toujours un prétexte pour repousser cette rencontre.
Je ne raconterais pas ici mes souffrances lorsque j'ai découvert la vérité.
Tu ne feras plus souffrir personne.
Je t'ai frappé avec rage. J'ai jubilé de voir ton corps à terre, inanimé.
J'ai jeté ton corps dans un ravin puis j'ai fait croire au village que tu avais suivi un colporteur.
Ton visage a été dévoré le premier, tu es désormais en bonne compagnie ave Capucine.
Elle aussi croyait pouvoir me berner.
L'idiote...
07:27 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : rose, jeu, lakevio, berthe
01/07/2018
Vous aviez raison.
J'essaie de lire "Un appartement à Paris" de Guillaume Musso.
Je ne peux pas dire que je suis emballée.
Vu qu'en matière de forme il touche le fond, je ne m'attache même plus à la forme...
Et quelle forme ! Des citations nombreuses, des phrases qui fleurent l'atelier d'écriture mais l'atelier besogneux.
Quant au fond, l'enquête, bof...
Je suis certainement partiale car je lis trois livres en même temps et aucun ne me convient.
Je lis en même temps Tom Wolfe, l'auteur brillant du "Bûcher des vanités".
J'en lis un petit recueil de chroniques : "Sam et Charlie vont en bateau".
J'en suis à la première chronique et j'ai déjà arrêté.
Je lis aussi, enfin... Je lis... c'est vite dit, un livre prêté par une amie.
En fait j'avance laborieusement dans "La disparition de Stéphanie Mailer".
J'avais dévoré les deux premiers mais là, j'en suis à la moitié, et je fais une pause.
Heureusement que mon amie n'est pas pressée de récupérer son livre...
La chaleur m'empêche de lire.
Elle ne m'empêche pas de mordre, je suis d'une humeur de dogue et je bafferais tous ceux qui me parlent.
Même ceux qui me regardent.
Et le Goût qui est là, tranquille, comme un poisson dans l'eau...
Je le boufferais !
J'ai des périodes comme ça où je n'arrive pas à lire et où mon prochain me donne des envies de génocide...
Pourtant aujourd'hui, il va me falloir faire un effort.
Je n'ai pas l'intention de mettre le nez dehors, la chaleur me tue.
Je voudrais être à Tel-Aviv, il fait chaud mais tout est prévu pour ça, et j'habitais à côté de la mer.
Bon, elle est chaude, on a l'impression que la terre entière a pris un bain avant vous mais une "limonada" bien fraîche servie à l'ombre d'une terrasse, ça aide à supporter des températures extrêmes.
Surtout servie par un type brun et mat, beau comme tout...
10:10 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : musso, ennui, canicule
28/06/2018
Littérature.
En ces périodes de politiquement correct où frôler la main d'une honnête femme peut vous conduire à l'ostracisme, je ne vais pas donner le titre du bouquin qui me sert à m'endormir le soir.
Je lis tout, j'adore Agatha Raisin, des petits livres lus en deux jours et immédiatement oubliés, Jane Austen, Barbara Pym et bien d'autres.
Je n'ai jamais voulu être directeur de conscience.
Je n'ai jamais voulu être une libraire "élitiste".
Je n'ai donné mon avis que sollicitée.
Tout le monde, moi la première, ne peut pas lire les œuvres de Teilhard de Chardin.
Mais hier soir, j'ai lu deux phrases de mon bouquin au Goût :
"Pour l'instant, tu déambules, sereine dans la galerie commerçante aux allures d'atrium antique. Après dix jours de pluie le ciel a retrouvé une belle teinte bleu turquin."
Nous avons bien ri.
Le Goût m'a dit "tu paries que sous peu on aura droit aux "jambes gainées de nylon" ? "
Avouez que vous avez peur !
Pourtant cet écrivain est plus vendu que Modiano.
Serait-ce le nouveau Guy Des Cars ?
Si vous trouvez l'auteur, vous ne gagnerez rien sauf ma considération...
09:33 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : navet, atelier d'écriture, vente
26/06/2018
L'aventure, c'est l'aventure.
Merci à Célestine pour le rappel de ce moment.
Je ne suis pas une aventurière, plus exactement je suis une aventurière qui aime son confort.
Pas "l'aventurière sac-à-dos", pas non plus ""l'aventurière Hilton".
Je n'aime pas la chaleur mais j'aime le désert.
Celui du Néguev et celui de Pétra, les déserts où je respire bien, où la chaleur est sèche.
Je comprends Ben Gourion qui a fini sa vie dans le Néguev avec ses livres.
Nous habitions Tel-Aviv (la colline du printemps). C'est l'Amérique au Moyen-Orient.
Le Goût travaillait beaucoup alors je m'ennuyais. Je prenais donc l'avion pour aller "respirer" l'air de Paris.
Je voulais mettre des pulls, avoir froid...
Mais revenons à Pétra.
Un week-end de "Shavouot", oui là bas, les jours fériés ne s'appellent pas pareil, c'est l'équivalent de la Pentecôte ici, nous sommes partis à Pétra.
Un peu tard dans la saison alors il faisait très chaud. Nous avons attendu à la frontière israélo-jordanienne pendant des heures.
On nous a échangé moyennant finances, comme des otages, un visa quand tu es un Américain coûte plus cher qu'un visa quand tu es Français.
Compter le "dinar pour Français" à un franc et les "dinar pour Américain" à un dollar...
Nous avons vu Aqaba, juste le temps de se dégourdir les jambes et hop dans un mini-bus direction Pétra.
Arrivée à l'hôtel avec piscine glacée et paysage magnifique.
J'ai eu l'impression de me retrouver dans un film hollywoodien où la production aurait fait des économies.
C'était un palace un peu décati, avec des serveurs partout, il ne manquait qu'Hercule Poirot pour se croire dans un roman d'Agatha Christie.
Pétra, c'est superbe, c'est encombré comme l'Opéra à dix-huit heures.
Vous y êtes surveillés comme le lait sur le feu.
Vous ne sortez pas du site même pour déjeuner.
La suite à montré qu'on ne doit pas manger de salade à Pétra...
09:32 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : israël pétra, souvenirs
25/06/2018
Festin d'ogre
Cette fois-ci, la "lettre oubliée" doit être prise au pied de la lettre si j'ose dire !
Il s'agit du caractère et non du feuillet !
Pouvez-vous écrire une courte histoire sans utiliser la lettre A ?...
Menu.
Le Chef vous propose :
Le choix de six ou douze huîtres.
Le gigot bien doré et goûteux et ses petits pois du jour.
Le Reblochon crémeux ou un simple crottin de chèvre.
Les chouquettes remplies de crème fouettée.
Ce déjeuner se termine sur une note fruitée.
Un petit verre de digestif le clôt sur une vieille bénédictine.
Un festin de roi pour des ogres plutôt fines gueules.
07:55 | Lien permanent | Commentaires (15)