01/06/2018
De la bienveillance sur Internet
Plus j'avance en âge mais pas forcément en sagesse, plus je suis horrifiée par mes compatriotes.
Si, dans la rue on ne s'insulte que rarement, sur Internet, à l'abri de son clavier et de son anonymat, on insulte à tout va.
Ah si ! Dans la rue, une fois, je me suis fait traiter de "Sale Française", ce qui est mieux que "Sale juive" qu'il m'est arrivé d'entendre.
Au moins ça prouve que je me suis bien intégrée...
Quand ça arrive dans la rue, le quidam n'est pas anonyme et seule l'ivresse lui fait dire le paquet d'âneries qu'il profère.
Alors que sur le Net, on en lit de drôles pas très drôles...
Genre, "le jeune Malien n'a pas sauvé d'enfant, c'est de la propagande".
Demander à l'anonyme de s'expliquer, c'est s'exposer à un torrent d'injures.
Il faut dire que l'exemple vient de haut.
Enfin de haut... Il est difficile de prendre notre Ministre de l'Intérieur pour un grand homme, lui qui vient de nous expliquer que le migrant qui souvent ne parle pas français, a fait une étude comparative des législations des pays d'Europe pour choisir celui qui offre le plus d'aide.
Pour avoir l'air moins vieux qu'il n'est, il parle même de "benchmarking"...
Vous êtes vous imaginés arriver dans un pays dont vous ne parlez pas la langue.
Dans un pays où vous n'avez pas de papiers, estourbi par des passeurs qui sont les seuls qui font leur beurre, vous seriez tenté de chercher vos compatriotes, pas de lire le Code Civil ou pêcher des renseignements sur le site de la CAF.
La première chose que j'ai faite dans "le pays où coulent le lait et le miel", c'est chercher des compatriotes.
Ce n'est pas du communautarisme, ça s'appelle de la survie.
Je crains fort que ceux qui racontent des horreurs sur le Net ne se posent jamais de questions.
Se poser des questions, c'est quand même s'exposer à découvrir qu'on n'est parfois mené que par des préjugés, le racisme et l'égoïsme.
Et dire que les mêmes nous parlent de bienveillance...
09:57 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : racisme, antisémitisme, mensonges
30/05/2018
Histoire sans paroles
09:26 | Lien permanent | Commentaires (13)
29/05/2018
Laisser parler les petits papiers.
Hier le Goût avait rendez-vous avec une anesthésiste.
Pas l'anesthésiste qui va l'endormir, une autre.
Hôpitaux privés ou pas, la paperasse règne en maîtresse.
Il a passé un quart d'heure avec un médecin et le reste du temps avec l'administration.
Et que je te colle des étiquettes bleues.
Et que je te redemande pour la dixième fois ton numéro de téléphone.
Et patin et couffin...
Je l'attends à la descende du bus et là, mon Goût annonce :
"Il faut que je retourne à l'hôpital, ils ont oublié de me passer à la numérisation".
Il ne s'agit pas d'un numération globulaire mais d'une numérisation des documents.
En fait pour faire faire des économies à l'hôpital, on multiplie le personnel administratif mais pas les médecins, ni les lits.
Ce matin, le Goût qui a la "chance" de bénéficier du 100% s'aperçoit que la Sécu lui a piqué des franchises de 2009 déjà retenues.
Nous sommes en 2018, le Goût va régulièrement chez le dentiste et les franchises ont été récupérées depuis longtemps.
Ils vont les lui rembourser, c'est sûr.
Mais quand ?
10:06 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paperasse, ss, hôpital
28/05/2018
La cafetière...
Parler de cafetière, je n'ose.
Regarder couler le café me rend morose.
C'est lundi chic, je bulle dans mon bol, en regardant une rose.
Un truc sans queue, ni tête, c'est normal, je n'ai rien d'une virtuose.
Je ne risque pas l'ankylose
Mais je risque l'overdose.
A moins que ce soit la cirrhose.
Moi qui suis une pauvre chose
A force, je risque l'arthrose.
Je dois vous dire, j'en ai ma dose.
De raconter ce tas de choses.
Alors avant de risquer la névrose.
Je vous envoie tous sur les roses.
08:30 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : lakevio cafetière, jeu, neurones
26/05/2018
Je bois du lait.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, je me souviens de cet Olympia d'octobre 1962.
Il était gratuit pour ceux qui avaient cinq capsules de lait à présenter.
"Les Pirates", groupe éphémère chantaient "Je bois du lait" pour nous pousser à en faire autant.
Je n'ai jamais aimé le lait mais, grâce à deux grand'mères commerçantes, j'ai obtenu facilement un paquet de capsules.
J'ai pu me lancer à l'assaut de l'Olympia avec mes copines.
Il est évidemment inutile de préciser que ma mère n'était pas au courant...
A l'époque, la police et les pompiers étaient déjà là.
Les organisateurs n'attendaient pas autant de gamins.
Il faut dire que Sylvie Vartan, Vince Taylor, Les Pirates et j'ai oublié les autres, ça ne pouvait qu'attirer les gamins.
Autant vous dire que Vince Taylor ne buvait pas de lait.
L'Olympia était chauffé à blanc, nous étions là, tous gamins, debout avec nos capsules de lait.
Nous sommes tous rentrés.
C'était la première fois mais pas la dernière que les pompiers nous ont poussés avec la lance à incendie pour nous faire rentrer plus vite à la maison...
11:46 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : gene vincent, sylvie vartan, les pirates