25/05/2018
Tranche de vie
Je lis "New-York Odyssée", une histoire de deuil et d'amitié où l'auteur rend hommage à sa jeune sœur.
Philippe Roth est mort lui aussi mais il nous reste ses livres.
Je vais peut être essayer de m'attaquer à "La tache" que je n'ai jamais réussi à lire.
Nous avons essayé un dentiste à côté de chez nous.
Même un détartrage n'est pas donné !
"Nozélites" n'ont jamais pensé que les dents, les yeux et entendement (ça ce n'est pas donné à tout le monde) ne sont pas du luxe mais indispensables pour éviter des maux beaucoup plus coûteux à la collectivité quand ils sont traités tardivement.
Ne pas rembourser correctement des soins dentaires pour faire des économies et traiter un cancer de la gorge vingt ans plus tard est une idiotie.
La kiné versaillaise à dit à JJF qu'elle ne peut plus la traiter car sa rééducation ne fonctionne pas.
JJF souffre de plus en plus à chaque séance.
Son pied se bloque encore plus.
Je me demande comment son pied peut être plus bloqué aujourd'hui qu'hier.
Elle attend maintenant un rendez vous avec la neurologue.
Je me demande si cette histoire aura un jour une fin heureuse.
P'tite Sœur nous réclame.
Merveille, elle, est trop occupée à grandir et à fêter des anniversaires...
Tranche de vie avec des hauts et des bas, une vie ordinaire en somme.
09:41 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : lecture, dentiste, philippe roth
23/05/2018
Chantons sous la pluie.
Hier, nous étions tranquillement assis en terrasse d'un café au métro Duroc.
Oui, je sais ce n'est pas notre coin mais nous avons des souvenirs d'anniversaires fêtés dans un restaurant que nous aimions.
« Les délices de Setchuan ».
Restaurant disparu depuis de nombreuses années.
Nous étions là, tranquilles, lorsque le ciel nous est tombé sur la tête.
Du tonnerre, de la pluie, de la grêle.
Le Goût pressé et mouillé a sauté dans le premier bus.
J'ai suivi…
Le bus n'allait pas chez nous mais nous étions au sec.
Nous sommes arrivés Porte de Champerret, il pleuvait toujoursC'était violent et il nous a bien fallu descendre car nous étions arrivés au terminus…
Nous avons "couru", nous sommes arrivés « trempés à tordre » à l'arrêt du PC qui allait nous lâcher à la Porte Montmartre pour reprendre un autre bus.
Pas un chat, même mouillé, dans les rues.
Des embouteillages tels que le bus faisait du sur place.
Nous étions ravis car nous avions l’espoir que la pluie cesserait avant que nous descendions du bus.
Jusqu'au bout nous avons espéré arriver après la fin de l'orage.
Peine perdue ! Une fois bouchonnés, changés, les fenêtres refermées sur un tapis mouillé qui en garde des traces, un pâle soleil nous a fait de l'œil.
10:35 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : pluie, orage
22/05/2018
Conte du mardi.
"Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois à peine ma bougie éteinte"...
J'ai arrêté à la page 38.
Je ne "relis" pas Proust, je ne le lis pas.
J'en ai lu un au lycée, celui que j'ai dû lire en sautant des pages : "Un amour de Swan".
Je me souviens plus de l'odeur des asperges qui cuisent que de la fameuse madeleine.
Je suis allée visiter la maison de Tante Léonie où Proust a passé peu de temps à cause de ses violentes crises d'asthme.
Hier, je suis allée rue des Abbesses chercher mon pain chez le "Grenier à pain".
Je suis une Parisienne donc forcément snob ou bobo, peut être même les deux.
C'est drôle cette image qui colle à la peau des Parisiens.
On les voit tous sur le même modèle.
Venez donc faire un tour à Paris. D'une rue à l'autre la population change.
Dans mon quartier, vers le bas, l'accent parisien règne encore en maitre tandis que vers le haut c'est plutôt la chevelure blanche genre "sénateur américain".
Mais tous comptent. Il semblerait que pour tous le moindre €uro est important.
Je suis de gauche forcément puisque je suis parisienne !
C'est raté ! Je ne suis plus rien car la politique m'ennuie, elle m'a trop déçue.
J'aime les librairies et les musées. Je me promène dans ma ville et je ne m'en lasse pas.
Après, je ne le dis pas ma vie est loin d'être aussi lisse que ça, j'ai beau être une Parisienne, je ne suis pas une caricature...
09:49 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : proust, littérature, paris promenade
21/05/2018
Le voyageur immobile.
Il est six heures du soir, l'été. Il fait chaud même le linge est immobile, pas un souffle de vent, même les cigales sont silencieuses.
Je regarde ce tableau. Il ne me parle pas. Il faut dire que j'ai Giono dans la tête.
Manosque que je ne connais pas, Giono dont je n'ai jamais aimé les livres.
"Regain", "Que ma joie demeure", je n'ai que le souvenir de lectures ennuyeuses.
Un "écrivain paysan", le voilà le problème !
Je suis un pur produit de Paris ! Presque une caricature !
Lorsque par hasard je pars, je change de ville...
Samedi, nous avons déjeuné à la brasserie du Printemps avec une amie, avant d'aller à la recherche de coussins pendant que le Goût allait récupérer un livre commandé à la FNAC.
Comment voulez vous que ce tableau me parle ?
Je le regarde, j'ai trop chaud, je rêve de Trouville.
Vous me voyez à Manosque en train de relire Giono ?
Je ne changerai plus, je ne peux pas écrire de texte sur ce tableau...
09:01 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : lakevo, jeu giono, été
17/05/2018
La recherche.
Hier je suis partie avec le Goût à Beaubourg.
La vérité vraie, c'est que je voulais d'abord aller au Forum des Halles, que je déteste pour y trouver des chaussures.
C'est le seul endroit où je trouve, non des "Montres molles" mais des "ballerines molles".
Le Goût, profitant de mon ignorance toute relative du quartier car les enfants y ont vécu, a décidé de me traîner avenue de Clichy pour prendre le 74.
On a attendu le bus.
"Il n'est jamais venu laï laï laï laï".
L'attente prévue de huit minutes à notre arrivée.
Trente longues minutes écoulées, il nous aurait fallu patienter encore quinze longues minutes pour voir peut-être le 74.
Alors nous sommes entrés dans un magasin de chaussures bas de gamme.
C'est dans ce genre de magasin qu'on trouve des ballerines molles en plastique pleine peau.
Hélas, trois fois hélas, je n'ai pas trouvé mon bonheur, j'ai reculé devant la ballerine motif serpent en...(matière inconnue).
Ma vie est passionnante, je sais.
10:20 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : ballerines molles, forum des halles