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24/03/2006

A quand les lendemains qui chantent !!!

Chaque fois qu'il pleut, je finis à l'hôpital. Mon fils, ce matin vient aider son père qui avait des problèmes avec son ordinateur, un très méchant virus qui transite par une boite de logiciels qui s'est fait pirater

Nous gardons l'ours à déjeuner, il doit partir voir son employeur pour se faire payer, c'est raté, l'homme se remet à saigner et comme on nous l'a expliqué, nous repartons à l'hôpital dans le service du professeur X celui qui doit rencontrer l'homme le 30 mars, coût d'une première visite 135€, sauf qu'aujourd'hui, il n'est pas là et que c'est l'interne qui a déja soigné l'homme qui le reçoit, après une longue attente.

L'homme explique qu'il a passé un scanner, que normalement les résultats de son scanner doivent peut être être arrivés, nous n'avons pas pensé à passer par le service, heureusement, me direz vous, l'homme souffre et l'interne n'aura jamais en main le scanner, le service ne répond pas, compression de personnel.

L'interne explique à l'homme qu'il va sûrement laisser son rein dans l'histoire ou un bon tiers du rein, qu'il aurait bien aimé le garder mais que faute de lit, il doit retourner chez lui, il lui donne le numéro de son portable, lui explique qu'il peut l'appeler en pleine nuit (il est de garde), qu'il va essayer de retrouver le scanner et qu'éventuellement l'homme sera pris en charge avant le 30.

Nous avions un service de santé que le monde entier nous enviait, c'est fini, nous ne sommes que des cochons de payeurs qui creusons avec nos reins le trou de la sécu.

Monsieur de Villepin, pendant que vous faites le beau en maillot de bain, certains de vos concitoyens meurent chez eux, faute de soin.

La France est riche, nos prélèvements divers et variés, mais j'ai l'impression qu'ils servent à payer le train de vie de l'état.

Monsieur de Villepin, je n'ai jamais voté àdroite et je vous promets que je ne vais pas commencer aujourd'hui.

L'infortunée



Entre deux RV à l'hôpital, je lis "l'infortunée" de Wesley Stace, un titre qui peu prêter à sourire pour un livre qui me convient tout à fait, l'attente n'est pas un sentiment confortable, et j'ai des difficultés à me concentrer donc un roman d'aventure anglais me convient parfaitement, l'intrigue simple, un jeune bébé recueilli par un Lord, qui a disjoncté après la mort de sa soeur, elle est tombée d'un arbre en jouant, recueille un petit garçon abandonné et l'éduque en fille, j'en suis à peine à la transformation des corps, la "jeune fille va devoir se raser" !

Nous avons décidé, l'homme et moi, d'attendre le RV du 30 pour connaitre les résultats du scanner, bien sûr que nous aimerions être fixés mais nous pensons qu'il vaut mieux que l'information soit dite par le professeur, c'est lui qui finalement décidera des soins.

Je vais moins sur les blogs, pourtant hier, alors qu'il faisait beau, je ne suis pas sortie, j'ai repassé en regardant d'un oeil distrait des épisodes de "Desperate housewives", j'ai déja regardé la série 1 et j'attends, avec impatience, la suite.

J'ai quand même pu constater des changements sur la toile, Arlette a fermé son blog (une habitude), Audalie nous demande un mot de passe pour accéder à son blog (je ne le connais pas) et Armand a disparu (si quelqu'un peut me donner de ses nouvelles)

22/03/2006

heure-bleue refait son cinéma



Si vous n'avez pas vu ce film, courez immédiatement le voir.

Si, j'avais le temps, je fouillerais immédiatement dans ma bibliothèque pour retrouver " De sang froid".

L'acteur, dont j'ai oublié le nom, est Truman Capote, il a cette voix si particulière nasillarde, c'est un film à voir absolument en VO.

J'ai adoré, c'est un film sur la manipulation, Truman attiré sexuellement par un des deux coupables s'intéresse à eux pour écrire, il va les voir en prison, leur trouve un avocat, il va manipuler et être manipulé.

Il va attendre avec impatience et angoisse la mort des coupables pour finir son livre, il va assister à l'exécution.

Son livre sorti, il n'en finira plus aucun, il continuera à boire, à se droguer (on ne parle pas de drogue dans le film) cigarettes, alcool et beaux mecs, c'est déjà beaucoup pour l'américaine puritaine de 2006.

Autrement, j'accompagne l'homme passer son scanner, mon enfant chéri aussi.

Je suppose que nous connaitrons le verdict le 30 après la consultation.

20/03/2006

Changement de décor

Dans chaque homme, il y a un malade qui s'ignore. Ici, c'est réparé, on a un malade qui ne connait pas sa maladie mais qui en subit les effets.

Samedi, la copine chercheuse d'appartement est venue, elle vit seule, elle est expansive et lorsqu'elle sort de sa banlieue Ouest, elle veut bouger !

L'ours et jolie jeune fille revenus de Bruges, enchantés, ont décidé de s'inviter à diner avec la mère de jolie jeune fille, une amie aussi.

Je demande à l'homme s'il se sent le courage de venir avec nous faire les courses nécessaires au repas du soir, il nous connait J. et moi, il hésite et finit par nous suivre, pour l'instant Madame de et moi n'avons pas goûté aux joies de la morphine et nous n'avons pas 3 litres d'eau à boire dans la journée, nous passons d'une boutique à l'autre, jetons un oeil à la librairie, résistons à l'envie d'acheter des DVD, l'homme suit résigné.

Je n'ai pas trop d'idée pour le dessert, Madame de me parle des crèmes brûlées de chez Findus, je crois que j'aurais dû suivre son idée, j'échoue chez Paul achète un gateau au chocolat à l'orange. Le soir, l'Ours dira, c'est un nouveau concept, le Pim's à la mousse au chocolat.

La mère de jolie jeune fille, qui a mal à la gorge, froid, se réchauffe avec le vin blanc, à la fin du repas son côté slave prend le dessus "Personne n'a besoin de moi, surtout pas toi heure_bleue" et"C'est ma faute si l'homme est malade, mon 5ème étage, sans ascenseur" etc etc.

J'informe la mère de jolie jeune fille que l'âme slave y en a marre et que la prochaine fois, elle sera privée de vin blanc, et que si l'homme est malade, c'est la faute à pas de chance pas à elle !

Dimanche, l'homme a mal, il reste couché une partie de la journée. Mardi, Madame de veut aller voir "Le journal d'une Gheisha", je laisserai l'homme tranquille à la maison.

17/03/2006

Les mots pour le dire

Ce n'est pas vrai que j'ai le clavier paresseux, les mots me viennent aisément mais je n'ai pas envie de les écrire.

Ce blog a toujours été une version expurgée de la vie, la mienne et celle des miens, j'écris rarement sur mes difficultés, j'ai la pudeur du clavier, je ne l'ai pas forcèment dans la vie.

Je ne crois pas avoir écrit que j'ai recommencé à zéro à l'âge où certains commencent à profiter de la vie, heureusement, j'avais bien profité avant, je n'ai pas écrit la difficulté de se loger lorsqu'on est un français qui a vécu à l'étranger et qui revient les poches vides. J'ai même lu, sur le net, on trouve tout sur le net, que la débacle financière avait été programmée par les employeurs israéliens de l'homme en juillet 2001, pendant que nous vivions dans l'insouciance, sa pelote était en train de grossir celles des autres, l'être humain n'est pas toujours un animal agréable, il ne tue pas pour se nourrir, non il en veut plus, plus d'argent, plus de pouvoir.

Je n'ai pas envie de m'étendre non plus sur mon attente, celle du scanner, celle du RV et puis après celle du verdict, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, si elle nous fait des cadeaux, un jour ou l'autre, elle présente la facture.

Je sais, il m'arrive de lire à travers les lignes, que vos vies ne sont pas toujours faciles, que vous ne dites pas toujours ce qui vous touche profondèment.

Je suis comme vous, j'ai mes cadavres, pas toujours exquis, dans mon armoire.