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15/09/2015

Ce matin, j'ai le clavier hésitant.

Vous avez vu le temps qu'il a fait hier ?
Pluie, vent et orage pour finir.
Le Goût venait juste de sortir lorsque le ciel lui est tombé sur la tête.

Pendant ce temps, je me livrais à une occupation qui me prend du temps, qui n'avance pas vite, qui donne des sujets de note au Goût et qui fait que ma corbeille à linge n'est jamais vide.
Le repassage...

La journée a passé vite entre les appels téléphoniques de l'Ours.
Ceux de ma sœur qui déménage dans la même ville.
Elle a décidé qu'elle ne reviendrait pas en région parisienne.
C'est un choix et comme tous les choix, il a des conséquences.
Oui, elle voit maintenant peu ses enfants et ses petits enfants.
Elle devait les avoir pour les prochaines vacances, son fils a annulé.

Je reprends mes habitudes, dentiste cet après-midi.
Puis j'irai faire un coucou à l'Ours, et je verrai les filles.

Ensuite, je passerai par le Monoprix pour acheter de quoi nourrir Merveille qui veut passer l'après midi du mercredi avec nous.

De petits riens en petits riens, j'ai réussi à faire une note...

petits riens, dentiste, Monoprix

14/09/2015

Se faire brocarder sur un blog.

Pour avoir un blog, il faut s'attendre à avoir des commentaires pas vraiment sympathiques.
Ça arrive à tout le monde.

Chacun à sa façon de gérer, certains en font tout un plat, d'autres censurent.

Je fais partie de ceux qui ne censurent pas.
Je laisse les commentaires pas sympathiques sur mon blog.

On a le droit de ne pas n'aimer.
Je trouve un peu ridicule de me le dire, surtout sans signer, mais bon...
Je lis parfois 
 sur le Net de ces commentaires... C'est pas joli, joli.

Racisme, antisémitisme, orthographe douteuse.
J'ai même parfois des doutes sur la santé mentale des pauvres couillons qui s'imaginent être vraiment anonymes.

L'incitation à la haine est un délit.
La bêtise est de l'oublier.
Oui, o
n a tous une adresse IP.
C'est notre signature.
C'est elle qui permettra de retrouver l'auteur stupide des ignominies...

Lorsque je n'aime pas un blog, je ne vais pas le lire ou je ne dis rien.
Je passe mon chemin.

Ca fait tellement longtemps que je garde mon exercice.
Tellement longtemps que chaque matin je creuse ma maigre cervelle pour trouver un sujet.

Depuis un moment, j'évite soigneusement la politique.
Pas pour vous, pour moi.
Je vieillis, je surveille ma tension, je ne veux plus m'énerver pour des énarques qui vivent dans le giron de l'Etat quasiment depuis la maternelle.

Mes Merveilles, le Goût, mes enfants, les balades dans Paris, ma brocante d'hier où je n'ai pas trouvé grand chose, tout ça suffit à mon bonheur...

 

13/09/2015

Avant qu'il ne pleuve.

 

pluie,brocante,anniversaire,la petite et la grande

Avant qu'il ne pleuve encore, je vais aller faire un tour à la brocante, elle est juste devant ma porte, au moindre signe de pluie, hop je remonte chez moi où le travail ne manque pas.

Hier soir, je n'ai pas rangé la ferme, c'est la petite qui joue avec aujourd'hui, c'est son tour d'essuyer, en cachette, ses mains pleines de cochonneries sur les rideaux.

C'est mon tour, d'essuyer des petites mains sur les carreaux, c'est mon tour de ramasser les chiens gros comme des veaux et des vaches qui ressemblent à des chats, il faut dire que la ferme qui a vu jouer Merveille, qui voit jouer sa sœur aujourd'hui est faite de bric et de broc.

Le confit de canard du Goût était une vraie réussite, ma salade folle pas mal du tout même si l'Ours a dit :

- C'est très années 80 comme truc.

J'aurais dit 90, on ne va pas se chamailler pour une décennie.

JJF revenait d'Italie et pour une fois, c'était presque des vacances, elle avait retrouvé sa meilleure amie, elles travaillent toutes les deux pour des maisons de couture, elle était en forme, les filles aussi.

J'avais Merveille sur un genou, la petite a voulu "gueucher" sur l'autre, j'ai profité de sa jalousie envers sa sœur...

C'était bien...

12/09/2015

Voici venu le temps des rires et des chants.

Ce soir, nous allons fêter l'anniversaire de l'Ours.
Même chez lui les années commencent à compter, alors chez nous...

Je vous informerai, "si Dieu veut", de son cinquantième anniversaire.
Pour l'instant je reste dans le flou.
Un flou pas si flou que ça puisque l'Ours avait le droit de regarder  "l'Île aux enfants" lorsqu'il était petit.

Hier, l'Ours est allé avec sa fille au Musée de la Marine.
Puis ils ont attendu JJF dans un café à côté du travail de cette dernière.
J'ai dit à l'Ours qu'il avait explosé son budget sortie avec la limonade de la petite.
Il faut dire que JJF travaille dans "les beaux quartiers".

Le père et la fille aiment ces sorties où ils ne sont que tous les deux.
Ils s'évadent de la routine, ils se cultivent et, pour quelques heures, Merveille profite seule de son père.

L'Ours reproduit...
Son père voyageait beaucoup alors, l'Ours et moi nous donnions rendez-vous dans un petit restaurant russe de la Rue Saint André des Arts. Restaurant qui a hélas aujourd'hui disparu.
Et nous faisions les boutiques tous les deux...

Ces moments étaient trop courts, pour lui comme pour moi.
Je suis heureuse aujourd'hui qu'il se fabrique des souvenirs comme ceux-là avec sa fille.

Anniversaires, enfants, petits enfants

11/09/2015

Le 11 Septembre 2001.

Le 11 septembre 2001, j'étais chez moi, à Tel-Aviv, le téléphone a sonné, c'était le Goût, enfin mon mari, il n'avait pas de blog à l'époque, moi non plus.

Il m'a demandé d'allumer la télé, il se passait quelque chose d'étrange, et j'ai vu en boucle les tours tomber.
Je répondais au téléphone, je passais d'une chaîne à l'autre, américaine, russe, française, et les tours s'écroulaient.

Le lendemain, nous devions partir pour Paris, je ne savais pas encore que je vivais mon dernier jour en Israël que je ne repartirais pas avec le Goût.

Nous sommes allés faire enregistrer nos bagages, en pensant que nous allions recevoir un appel téléphonique dans la nuit pour nous annoncer que notre vol était annulé.

Le lendemain, en arrivant à Ben Gourion, il régnait une ambiance étrange.
Nous avons regardé les panneaux, on ne voyait que "cancelled", on a pensé que les carottes étaient cuites...

Mais non ! Le seul vol maintenu était celui pour Paris.
Nous avons bu un café, nous avons embarqué les derniers et, pour une fois, l'avion est parti à l'heure.
Rien que ça, c'était bluffant !
En plus l'avion était calme, tout seul dans le ciel, personne ne se levait pour aller discuter avec une connaissance.

En arrivant à Roissy, nous sommes sortis de l'avion devant une haie de CRS, nos passeports ont été épluchés, des amis nous attendaient.
C'est là que nous avons appris que si notre avion était parti, c'est parce que l'Ambassadeur d'Israël en France était à bord.

Les jours suivants, on a entendu que le monde avait changé.

Blablabla... Le monde n'a pas changé !
Quoique... Il est devenu plus dur.

Rien ne sert jamais de leçon aux hommes.

11 septembre, télévision, départ