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05/09/2015

La ferme des animaux.

 

animaux,vegan,abattage,corniaux

Hier le bus nous a lâché à Opéra.
Un accident avait détourné les bus alors nous avons marché jusqu'à Saint Lazare.
Là, j'ai vu des pékins moyens, j'aurais tendance à dire en dessous de la moyenne, des militants "L214 Ethique et Animaux".

J'avais l'œil mauvais, j'aime les animaux.
Je donne toujours aux mémés à chats et à chiens des boîtes pour les bêtes qu'elles nourrissent.
Et je ne prends pas la marque la moins onéreuse.
Les chats ont droit à de petits moments de gourmandise...

Mais là, voir cette bande de couillons avec leur pancarte, qui m'interpellent sur ma consommation de viande, qui avoisine pas grand' chose !
Ça a fait ressortir toute ma combativité, à moi qui
hier soir ai mangé du poisson.

Ils sont pires que Brigitte Bardot ceux là.
D'ailleurs, ils devraient se méfier, elle castre les ânes...
Ils sont vegan et veulent qu'on devienne comme eux. L'un d'eux a osé me parler de la souffrance de l'animal "lorsqu'on l'égorge, car on l'égorge !".
J'en ai conclu qu'il parlait d'une sorte d'abattage rituel et qu'une population particulière était visée. Toujours la même...

J'ai demandé à cet aimable couillon si les hommes n'avaient pas plus besoin d'aide.
Peut être que dans nos pays riches on mange trop de viande mais on trouve tellement d'endroits sans nourriture du tout...
Il pourrait se rendre utile ailleurs, et il a répondu que les guerres n'étaient pas son problème et que mettre des réfugiés dans des camps le gênait moins que la souffrance des animaux.

Je me suis rappelée et lui ai rappelé que les nazis aimaient beaucoup les animaux mais qu'ils détestaient les vieux, les fous, les juifs et bien d'autres.

Je ne sais pas si ce crétin aimait les animaux, une chose est sûre, il n'aimait pas les gens.

04/09/2015

Ca peut ne pas vous plaire mais ça existe.

Nos enfants, nos petits enfants ont la chance de manger à leur faim.
Ils peuvent se couvrir lorsque la température baisse.
Le souci majeur pour tout le monde a été la rentrée des classes.
Nous sommes heureux et nous ne le savons pas.

Ceux qui ferment les yeux devant le petit garçon mort en fuyant son pays se donnent bonne conscience pour pas cher.
Ce
n'est ni le premier, ni le dernier, alors se boucher les yeux en disant "je ne veux pas voir !", "ça me fait trop mal" est hypocrite.

J'avoue, je n'habite pas Calais et je peux concevoir que des migrants, ça gêne.
Surtout que l'Europe se les renvoie comme une balle, une "balle aux prisonniers" géante.

On râle déjà devant les femmes voilées et je suis la première à dire : "A Rome fait comme les Romains".
J'en viens à me demander si elles se voilent par conviction, pour que leurs coreligionnaires mâles leur fichent la paix où pour nous rendre notre mépris.

Nos dirigeants, aussi couards que nous, affirment que "nous n'avons pas vocation à accueillir toute la misère du monde".
Il est vrai que l'Etat a tendance à faire des cadeaux à ceux qui n'en ont pas besoin.
 Il est vrai aussi que celui qui a du mal à finir le mois regarde d'un sale œil le nouvel arrivant...

J'ai tendance à penser que ce n'est pas la mort d'un enfant de trois ans, aussi cinématographique qu'elle soit, qui va changer la donne.

Mais n'oubliez pas : si on ne donne pas de bon cœur, on vous prend.
Allez ! Secouons un peu notre bel égoïsme !
Ce qui arrive aux refugiés d'ailleurs, nous le connaissons, nous l'apprenons.
Et nos parents l'ont connu...

réfugiés, refus, yeux fermés

03/09/2015

la liste de mes envies.

Je vais éviter d'aller à Paris aujourd'hui.
Vous me connaissez,  j'aime la campagne, la solitude, la verdure.
Mais cinq jours maximum.
Ensuite, j'ai besoin de bruit et de fureur.
Pas le bruit de voisinage que je déteste.
Mon rêve un endroit sans bruit à deux pas de Paris.

On me presse de tous côtés pour que je déménage.
Rumeur, fondée, de procès contre le promoteur.
De vente de l'immeuble à la découpe dans quelques années, si ce dernier tient toujours debout.
Mon âge, qu'on me jette à la face sans ménagement.
Tu es jeune, tu ne trouves pas à te loger.
Tu es beaucoup moins jeune, non plus.
Entre les deux c'est trop cher...

Je ne peux pas acheter.
J'ai acheté des librairies, personne n'en sort à la tête d'un patrimoine...

Il faut que je vous donne les réponses à ma note d'hier.
Même le titre était un roman, c'était involontaire, j'en ignorais l'existence.
Ce sont le Goût et une lectrice qui me l'ont dit.

Pour le reste, on trouve, par ordre d'apparition :

- On n'a pas tous les jours du caviar : Johannes Mario Simmel.

- Une journée particulière : AD Julliand.

- Un bonheur insoutenable : Ira Levin.

- Les Misérables : Victor Hugo.

- Une histoire sans fin : Michel Ende.

- Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates :Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows

- Madame de.  :  Louise de Vilmorin.

- Le lendemain, elle était souriante : Simone Signoret.

- La nostalgie n'est plus ce qu'elle était : Simone Signoret.

- Tel-Aviv Suspect : Liad Shoham.

- 24 heures dans la vie d'une femme : Stefan Zweig

- Amok : Stefan Zweig.

La gagnante est Sophie, elle avait déjà toute ma considération, je l'embrasse.

02/09/2015

Quelques petites choses sans importance...


D'accord, on n'a pas tous les jours du caviar et on ne peut pas dire tous les jours "tiens ! C'est une journée particulière".

Comme on ne peut pas non plus vivre un bonheur insoutenable, je ne veux pas jouer les misérables mais cette note est une histoire sans fin.

Je ne fais pas partie du cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, c'est le Goût qui épluche.

Je ne vois plus Madame de, on ne peut pas dire d'elle que le lendemain, elle était souriante.

La nostalgie n'est plus ce qu'elle était.

Tel-Aviv suspect, c'est dans des endroits glauques que je me promenais cette nuit, le rêve était pourtant précis.
J'étais à Tel-Aviv ,à Kibbutz Galouyot, non ce n'est 24 heures dans la vie d'une femme.
Il y a toujours le restaurant "vered ha tzela", "La rose et la côte"

C'est Amok qui m'a fait délirer...

PS : Ce sont douze titres de livres que vous devez trouver et vous ne gagnez rien.

01/09/2015

On est bien peu de choses.

Et je m'en suis encore aperçue hier lors de notre visite aux enfants.

Plus de "babie", ni de "mamie", des "non " en pagaille.

Snobés par Merveille qui a fini par convoquer son grand père dans la chambre pour lui raconter ses secrets.

Ensuite, j'avais les deux à côté de moi.
Une
qui voulait que je regarde les jeux de sa tablette pendant que l'autre voulait me montrer ses bébés.
Des barbies comme s'il en pleuvait...

J'avais l'impression d'assister à un match de tennis, un coup à droite, un coup à gauche.

Le Goût est comme son fils, rapidement il a envie de partir.
L'Ours trouve la visite courte alors qu'il fait la même chose lorsqu'il est chez nous...

La petite voulait partir avec nous pour la première fois.
La grande a parlé d'aller au cinéma et a promis de téléphoner pour nous raconter sa rentrée.

Nous avons rencontré les enfants au Monoprix.
Sans la petite, c'est la seule de la famille qui refuse d'y mettre les pieds, ça aussi, ça va être un souci.

Finalement, c'était bien.

Enfants, petits enfants, Le Goût