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30/10/2015

Les petits riens font les longues journées.

Avec cette cochonnerie de changement d'heure, je me réveille pour voir le soleil se lever et j'ai besoin d'un certain temps pour être vraiment réveillée.
Ce matin, le ciel était beau dès mon lever.

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Mercredi soir, après le musée, Merveille a bien dîné.
Son grand père dormait déjà qu'elle n'était pas encore couchée.
Ensuite, elle a discuté, parlé des histoires qu'elle se raconte pour s'endormir.
Elle s'est endormie très tard, j'espérais un réveil très tard aussi...

Raté ! A neuf heures et demie, elle était sur le pied de guerre !
Exigeante, capricieuse.
J'ai habillé des poupées avec elle, elle a un peu dessiné, elle a joué à des "jeux de petites filles" sur mon PC.

Puis il nous a fallu jouer au Boggle et au Scrabble.
Elle est mauvaise joueuse, refuse qu'on l'aide et n'accepte pas de perdre.
C'est bien dommage mais nous ne la laissons pas gagner.

Coulée Verte pour le retour où elle a pris des photos de tout et de rien.
Elle sautillait, petite fille de huit ans, qui parfois est étonnante de lucidité et qui brusquement se met à régresser.

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Elle a juste un peu exagéré sur le chemin du retour et la grand' mère indulgente que je suis a réagi fermement.
Merveille a chougné, et réclamé sa mère.
J'ai "mis les points sur les i".
J'ai discuté avec son père qui était persuadé qu'elle allait tout lui raconter.

Pour l'instant, Merveille n'a encore rien dit.
Ou elle a oublié, ce qui m'étonnerait, où elle attend que "ça se tasse"...

28/10/2015

Histoire de ma vie, en bref.

Je vais essayer de me livrer au même exercice que Lili.

Enfance et adolescence.

Elles furent interminables.
Ma mère est partie lorsque j'avais quatre ans.
Je suis restée seule avec mon père. Il paraît qu'il eut une compagne.
Je n'en garde aucun souvenir.
Puis ma mère est revenue avec une sœur, ma sœur.
Jusqu'à ce que je quitte la maison, la vie a été chaotique.

J'ai quitté mes parents à dix-huit ans à l'époque où la majorité était à vingt-et-un ans.
Je me suis retrouvée seule dans une chambre où, la première nuit, j'ai pleuré de solitude.
Je n'avais jamais été seule.

Je suis devenue "adulte", enfin un peu...

J'ai rencontré le Goût, je me suis mariée et l'Ours est né.
Deux ans plus tard, je faisais une horrible dépression nerveuse.
Il me manque des pans entiers de ma vie.
Certains jours, j'étais incapable d'aller chercher le pain.

Puis j'ai commencé mon travail de libraire.
Le Goût était toujours en voyage alors j'étais souvent seule avec l'Ours.
Nous avons passé de bons moments ensemble, nous nous donnions rendez vous pour déjeuner au restaurant
Nous faisions les magasins, l'Ours me parle souvent de cette époque avec nostalgie.

A l'âge ou certains pensent déjà à leur vie future de retraité, nous sommes partis en Israël.
Le Goût a travaillé comme un malade, de toute façon, il soignait ses angoisses en travaillant sans cesse...
J'ai du apprendre à me débrouiller pour vivre dans un pays où je ne connaissais pas la langue, que je parle de façon très approximative.
Au moins je sais grâce à ça que je suis douée pour la survie.

Le Goût a été escroqué par sa boîte et après un passage par Bruxelles, nous sommes revenus à Paris les mains dans les poches.
La maladie, celle qui fait peur, a rattrapé le Goût quelques années plus tard.

Mon fils vit sa vie, me donne Merveille quand il veut mais jamais la petite...
Il me téléphone presque chaque jour mais ça s'arrête là.

Si nous sommes presque toujours ensemble et que notre vie dans un appartement petit est plutôt harmonieuse, c'est, je crois grâce à "l'effet kiss cool" du cancer, on aime plus fort et mieux.

27/10/2015

Vais je devenir végane ?

Et encore...
Je suis sûre qu'être végan présente des risques !

Hier soir, j'ai appris que manger de la viande rouge accroît les risques de cancer.
Manger de la charcuterie aussi.
Chic ! Me dis-je, je ne mange ni l'un, ni l'autre.

Ce matin, j'apprends que les sodas itou, accroissent le risque de cancer.
Chic ! Me dis-je encore, je n'en bois pas.

Puis, le lait, le fromage, le sucre sont à leur tour très mauvais !
Il m'arrive de craquer pour un éclair.
C'est très mauvais aussi.

L'alcool, n'en parlons pas, c'est la porte de l'enfer cancéreux.
Horreur ! La fin est proche !
Je n'ai rien lu sur la Ricoré mais je suis sûre que c'est mauvais, très mauvais.
Ils n'y ont pas encore pensé.

A la fin, je m'aperçois que j'ai le droit de manger du chou.
Il n'y a aucune précision sur le modèle.
J'ai droit aussi aux carottes mais je ne suis pas un lapin.
Aux poireaux peut-être mais sans crème.
Et encore, je dois me méfier des pesticides.

Donc, à part m'exiler dans un coin où l'Homme n'a pas encore mis le pied, ce qui devient rare et de ne manger que des baies au risque de mourir d'un empoisonnement, pas de solution.
Et là, mourir d'une infection.
Ben oui dans mon coin de paradis, pas de médecin.

Je suis donc condamnée à regarder mon assiette avec suspicion.
Ou à éteindre mon ordinateur, la radio et la télé...

26/10/2015

Ce matin, j'ai écouté Michel Sapin.

Ce matin, l'invité de France Inter était Michel Sapin, notre Ministre des Finances.

Au début, je n'ai entendu que blablabla, blablabla.

Puis une femme a téléphoné.
Elle est veuve, et elle paie beaucoup plus d'impôts qu'avant.
Elle a perdu sa demi-part en 2012.
Non seulement, elle n'a plus son mari et moins d'argent mais elle paie plus d'impôts.

Défense du Ministre ? "C'est pas moi, c'est l'autre ! Celui d'avant !"

Toujours la même façon de faire, "c'est pas moi c'est l'autre" même lorsqu'ils règnent pendant quatorze ans.

Mais si ce n'est pas lui, pourquoi ne fait-il pas un geste pour les veufs et les veuves ?
Pourquoi ne pas l
eur redonner cette demi-part ?
Elle n'atténuera pas leur chagrin.
Elle permettra au survivant de se nourrir.

Réponse du concerné ? "blablabla, on restera comme ça."

J'en suis arrivée à une triste conclusion.
Nous sommes gouvernés par les banques et les actionnaires.
Les hommes politiques ne sont que leurs marionnettes.


 

25/10/2015

La routine du matin.

Que ce soit dimanche ou lundi...
La routine du matin est la même.

Je ne dors plus.
Le Goût, non plus.
Nous restons au chaud sous la couette, chacun espérant que le voisin de couette va avoir besoin de se lever.
Il faut dire que nous dormons les fenêtres ouvertes et que le premier levé va devoir les fermer.

C'est souvent moi qui me lève, je suis beaucoup moins frileuse que mon Goût.

Ensuite, il se lève, me prépare mon petit déjeuner.
Je sais, je suis une grande chanceuse...
Suivant mon humeur, je me lève ou continue à lire dans mon lit.

Le Goût se pouille avec la radio.
En ce moment, c'est l'accident de car.
Je sais, je ne suis pas politiquement correcte.
C'est malheureux mais trois jours de suite sur un accident de la circulation... 
Et ce n'est pas fini. On aura droit à la "marche blanche" et tout le toutim.
Alors que je suis sûre que, comme partout, les querelles de voisinage rendaient la vie de certains pénible au possible.

J'aime bien nos rituels du matin.