10/06/2022
Exercice de style.
Non, je ne vais pas vous la faire à la Queneau, je vais déjà essayer d'écrire et ce n'est pas si simple.
L'aménagement traîne en longueur...
Malgré une nouvelle bibliothèque, la place manque.
Les luminaires ne sont pas posés faute d'un escabeau assez haut.
Nous avons fait appel aux "Lulus dans ma rue" mais c'est une émanation de la Ville de Paris.
Donc, les délais étant entre "longs" et "à perte de vue", nous n'avons toujours pas reçu de devis.
En plus de la circulation habituelle chargée due aux travaux parisiens dont nous savons même plus dans quel but ils se font, nous avons droit à une brocante guindée avec tentes blanches genre mariage anglais.
Les trottoirs sont pleins et les rues bouchées obligent à détourner les bus.
Nous resterons dans le quartier jusqu'à dimanche tant il est difficile de circuler.
Notre moral n'est pas au top, trop de fatigue sans doute.
Et puis l'idée que c'est notre dernier déménagement nous passe par la tête aussi.
Les cartons nous paraissent de plus en plus lourd...
Merveille est acceptée dans un "bon lycée", sa première demande a été prise en compte.
Elle va faire un "bachibac" et nous parle déjà d'Erasmus, de petits cafés sympas en face du lycée.
Son père va se ronger les ongles...
10:20 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : paris, brocante, embouteillage.
05/09/2016
La brocante de la ville d'à côté
Hier, avec le Goût, on est parti dans la ville d'à côté, entre deux averses.
C'était le jour de leur brocante.
Sur la place de l'église, très chic, genre "kermesse pâtisserie-fruits rouges", j'avais l'impression d'être retournée à Chatou.
Genre "je vais à la messe du samedi soir pour ne pas me commettre le dimanche avec les pauvres".
Heureusement, ils sont aussi sots qu'ailleurs et ne connaissent même pas la valeur des bijoux qui traînent dans leurs greniers.
Le Goût a eu l'œil attiré par d'énormes bouquins posés à même le sol.
Sous la table, le Littré en quatre volumes.
Il a demandé le prix, "quinze €uros mais je le laisse à dix euros pour débarrasser".
Dix €uros pour ce bijou de la langue française en parfait état !
Ça prouve bien que catogan et culture ne font pas toujours bon ménage...
En repartant, j'ai eu l'œil attiré par un tableau.
Chaud et même caniculaire ce tableau, j'ai eu un coup de cœur.
Le prix ?
Comme le Littré, un cadeau.
C'était une fin de brocante, on brade.
Il pleut ce matin mais bientôt ce tableau éclairera mon quotidien.
09:40 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : brocante, jeu, lakevio
13/09/2015
Avant qu'il ne pleuve.
Avant qu'il ne pleuve encore, je vais aller faire un tour à la brocante, elle est juste devant ma porte, au moindre signe de pluie, hop je remonte chez moi où le travail ne manque pas.
Hier soir, je n'ai pas rangé la ferme, c'est la petite qui joue avec aujourd'hui, c'est son tour d'essuyer, en cachette, ses mains pleines de cochonneries sur les rideaux.
C'est mon tour, d'essuyer des petites mains sur les carreaux, c'est mon tour de ramasser les chiens gros comme des veaux et des vaches qui ressemblent à des chats, il faut dire que la ferme qui a vu jouer Merveille, qui voit jouer sa sœur aujourd'hui est faite de bric et de broc.
Le confit de canard du Goût était une vraie réussite, ma salade folle pas mal du tout même si l'Ours a dit :
- C'est très années 80 comme truc.
J'aurais dit 90, on ne va pas se chamailler pour une décennie.
JJF revenait d'Italie et pour une fois, c'était presque des vacances, elle avait retrouvé sa meilleure amie, elles travaillent toutes les deux pour des maisons de couture, elle était en forme, les filles aussi.
J'avais Merveille sur un genou, la petite a voulu "gueucher" sur l'autre, j'ai profité de sa jalousie envers sa sœur...
C'était bien...
09:45 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : pluie, brocante, anniversaire, la petite et la grande