20/09/2015
Tu ne jugeras point.
Toujours en vertu des grands principes, en vertu des grands sentiments..
Tu ne jugeras point...
Tu parles ! On passe notre temps à juger et à être jugé.
Ça commence à la maternelle avec la cote d'amour.
Ça finit avec notre dernier soupir.
Sans compter ce qu'on dit de nous après...
On juge sans savoir, on est jugé de même.
Ca paraît bien anodin pourtant de s'installer en terrasse d'un café et de regarder passer les gens puis, pour amuser son voisin, dire une petite phrase assassine sur la femme qui vient de passer.
"Pas assez jeune pour s'habiller si court", "pas assez ci", "trop ça".
Sur les blogs, on ne se connaît pas, alors c'est pire.
Une phrase maladroite ? Une faute d'orthographe ? Et hop ! Habillé pour l'hiver.
Je juge, tu juges, il juge, à copier cent fois.
Ca n'empêchera pas à la première occasion de dire, "il est snob", elle est bête comme ses pieds" ou "il est c.. comme une huître"...
Je ne me juge pas mais si je veux aller sur la brocante, je dois me presser sinon tout sera remballé.
09:59 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : jugement, avis négatif ou positif
19/09/2015
Hier, j'ai bravé la pluie
Assez de rester dans mon coin !
Cet été, il faisait trop chaud.
Ce mois de septembre, il pleut.
En décembre, il neigera peut être et je resterai dans mon coin.
Alors, hier, nous sommes allés à Paris avec nos deux énormes parapluies.
Au début, lorsque je suis passée devant la Librairie de Paris, c'était bien.
Il ne pleuvait pas, je suis fière de moi, je ne suis pas entrée.
Bon, j'ai de quoi lire, il me reste encore une pile qui s'entasse à côté d'une Billy déjà pleine.
Il a commencé à pleuvoir sérieusement à l'entrée du square des Batignolles.
Nous nous sommes refugiés dans un café.
Le café n'était vraiment pas bon et pourtant j'aime le café américain.
L'accueil était comme le café, parisien, froid et cher...
Puis, j'ai voulu acheter quelques bricoles au marché de la rue des Moines.
J'ai acheté des fleurs, des dahlias, je les adore.
J'ai gardé le souvenir de ceux de Caen, d'énormes bottes de dahlias pour un prix minime qui donnaient un air de gaîté à toute la maison.
Là, je les ai achetés roses, ce sont les seuls qui avaient bonne mine.
Au déballage, c'était moins vrai.
Le Goût a voulu acheter quelques bricoles chez le traiteur italien, au bout d'un long moment où tous les habitués se faisaient servir avant lui, il a reposé bruyamment l'huile d'olive, a dit "viens, on se barre" et nous avons quitté le marché.
Sur notre petite place ici, on trouve un boucher, un salon de thé, un "cours des halles", une boulangerie.
Dès le premier achat, on cesse d'être anonyme et pourtant on fait la queue.
J'adore Paris et certains coins n'ont changé qu'en surface.
Là, le Parisien de fraîche date reprend rapidement son accent provincial.
Paris est une ville un peu fille de joie.
Elle me fait l'effet de certains blogueurs dont un Catalan qui se reconnaîtra, un qui efface les commentaires qui ne l'encensent pas et joue les kakous sur d'autres blogs.
09:44 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : paris, chantons sous la pluie, fleurs
18/09/2015
Laver son linge sale en famille...
Je lave le linge.
Le Goût dit "c'est la machine qui lave".
On voit que ce n'est pas son job...
Oui, il faut trier, regarder ses chemises, frotter la tache que je trouve systématiquement, je me demande comment il fait, etc.
Le Goût a fait les courses tout seul, c'est sympa, il a ramené de la lessive hypoallergénique et a pensé à l'adoucissant hypoallergénique et "bio", c'est encore plus sympa car l'eau d'ici est très calcaire et j'ai la peau réactive.
Mais, car il y a toujours un "mais", le Goût trouve que le linge sent mauvais.
Il faut dire qu'avec l'humidité, il sèche moins vite.
Après trois jours de suite où il me disait qu'après s'être essuyé la figure, il sentait le vieux fromage, je l'ai d'abord envoyé sur les roses.
Je ne peux pas vérifier, je n'ai pas d'odorat.
Et Merveille était d'accord avec son grand-père.
Elle est toujours d'accord avec son grand-père...
J'ai reniflé sans succès et j'ai convenu qu'au repassage l'odeur au passage du fer n'était pas terrible.
Donc, je lave sans adoucissant, le Goût descend avec le linge mouillé et le fait sécher en machine.
J'ai aussi relavé le linge déjà propre mais qui selon le Goût, "sent les pieds".
Du coup je me trouve à la tête d'une pile de repassage impressionnante.
Passionnant non ?
10:00 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : linge sale, lessive, adoucissant
17/09/2015
Hier, donc c'était Merveille...
Nous sommes allés chercher Merveille sous une pluie battante.
Nous ne sommes pas passés chez les parents pour poser le cartable, nous avons tout de suite pris le bus et direction la maison.
Merveille a grignoté.
Pas faim ou le menu ne lui plaisait pas...
Juste un petit quatre heures.
J'ai pensé qu'elle mangerait mieux le soir.
Elle a fait ses devoirs avec son grand-père.
Elle a trouvé que père et fils étaient pareils, ils ne laissent rien passer.
Après on a joué au scrabble.
C'est une très mauvaise perdante qui ne supporte pas qu'on l'aide.
C'est pas gagné pour la suite.
Pour le reste, c'est parfait, elle vit très bien d'être l'objet de nos attentions.
Je l'ai reconduite chez elle, Petite Sœur était contente de me voir et de retrouver sa sœur.
Elle s'est installée sur mes genoux pour un vrai câlin avec une photo de ses parents à la main, me les montrant.
On a commencé notre jeu habituel ! "Ou est Mamie ?"
Sourires, câlin, silence.
Et la litanie a repris : "Papa", "Maman", "Jeanne", "Manou", "et Papy ?", puis "il est pas là Papy ?"
Et toujours sur les genoux de Mamie avec un sourire taquin.
Je suis rentrée, l'Ours a téléphoné, du rire plein la voix :
-"Môman dès que tu as été partie, Lucie a montré le magnet avec la Reine d'Angleterre, et elle a dit "Mamie".
Vous êtes donc priés de vous adresser à moi avec déférence...
09:55 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : jeux, rire, pluie, retour
16/09/2015
Un programme, c'est quoi un programme ?
Hier, j'avais rendez vous chez le dentiste.
Le bus jouait les belles endormies.
J'ai calculé.
J'allais avoir dix minutes de retard...
Appel, pas possible de m'attendre.
J'ai un dentiste un peu rigide, c'est un euphémisme...
Il m'a donné rendez vous pour la fin du mois.
Je sens qu'il sera en retraite avant d'avoir fini et je refuse de changer car il doit améliorer son travail.
Surtout le finir.
Je ne veux pas rechercher un nouveau dentiste.
Il me verra belle comme un soleil et je recommencerai tout.
A commencer par payer.
Alors, nous sommes allés faire des courses pour nourrir Merveille ce midi et peut être ce soir, c'est comme elle veut.
Le temps ne nous permettra pas de sortir.
A nous le scrabble ! Le boggle, les 7 familles.
Aussi les coloriages anti-stress.
Ceux qui me donnent envie de casser les crayons.
L'automne est en avance cette année...
09:22 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : dentiste, merveilles, et rien.