Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/12/2015

Le supermarché de la ville d'à côté

Hier, nous devions aller de l'autre côté de la passerelle.
Oui ! Nous avons encore notre passerelle !
Les travaux n'ont pas commencé, c'est l'état d'urgence mais pas pour ça...
Nous allions chercher des colis, le Père Noël est en avance et, pour une fois, c'est pour nous.

Nous en avons profité pour aller au Simply chercher ce que nous avions oublié d'acheter au Monoprix la veille.
Le Goût fait des listes.
Il les oublie sur la table.
J'achète au feeling...

Donc hier, nous avions besoin d'huile.
Le besoin d'huile s'est transformé en quarante-huit €uros d'achats.
Pourtant il faut faire preuve de bonne volonté pour dépenser de l'argent dans ce magasin...

Arrivés à la caisse, pas celle des handicapés qui était prise d'assaut par des bien-portants, nous avons attendu.
Juste devant nous un malheureux remettait puis enlevait sa carte bleue.
La caissière attendait, appuyait sur une touche puis réappuyait...
La file s'allongeait.
Pendant ce temps là, le malheureux remettait et enlevait sa carte bleue avec régularité.

Puis, nous avons appris que toutes les caisses avaient un problème de CB.
Le Goût, qui avait fait le chèque du loyer, avait le chéquier sur lui.
Il a proposé un chèque.
L'imprimante ne fonctionnait pas plus que le lecteur de CB.
Mon Goût pragmatique lui a proposé de remplir le chèque.
Ce n'était pas possible.
Certains faisaient toujours la queue, d'autres partaient en laissant leurs paniers.
J'étais prête à faire de même.

Le Goût a dit à la caissière "faites un "reboot" ça va marcher".
La malheureuse ne savait pas faire et n'avait de toute façon pas le droit.
Pour "faire un reboot" il faut appeler le directeur.
L'homme de l'ombre est enfin sorti de son bureau, a "fait un reboot" et tout est rentré dans l'ordre.

Perdre autant de temps parce que la boîte de distribution ne laisse aucune latitude à son personnel est lamentable.
Ça me fait penser à la COP21, ce truc qui coûte un bras et ne donnera aucun résultat.

C'est pourtant évident : Le pollueur, c'est l'autre.