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10/12/2015

Raconter le bonheur.

Le grand-père est allé chercher Merveille à l'école.
Pendant ce temps, je suis descendue chercher trois bricoles à côté mais avec des chaussures que je n'avais jamais portées.
Résultat ? Deux ampoules et la tentation de revenir avec les chaussures à la main.
Oui, j'aime me plaindre de mes pieds.

Merveille est arrivée joyeuse, a voulu faire ses devoirs avant de déjeuner.

C'était un jour avec faim.

Je la vois changer, grandir et se mettre à argumenter.
C'est l'avantage de la place de grands-parents.
Nous ne partageons pas le quotidien, nous voyons les changements, ces changements que je n'ai pas vu sur mon fils.
Il était
là, il grandissait mais de façon infime, un peu chaque jour.

Merveille, jeux, rires

Merveille a joué.
Un moment, j'ai parlé de P'tite Sœur.
Erreur tragique ! 
Merveille est là pour être unique ! Pas pour être partagée, même en pensée ou en paroles !
Elles sont toutes deux uniques mais pour l'instant, je ne dois avoir que Merveille.
Le tour de l'autre arrivera...

Merveille est repartie avec son grand père, un dernier câlin contre lui, P'tite Sœur était contente de revoir sa sœur, elle lui tenait la main.

Lorsque le Goût a été sur le point de partir, la P'tite Sœur a suivi son grand père, prête à partir à son tour mais Manou a réussi à détourner son attention.

Voyez comme le bonheur se raconte mal.
Il est fait d'instants précieux qu'on garde pour les jours de disette...