Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/12/2022

Non, je ne vais pas déménager! (Pas encore...)

paris  17ème,parc monceau,ternes

Non, je ne vais pas déménager, même si j'ai toujours envie de changer de quartier.

Cet appartement est chouette.
J'ai de la place.
Le Goût peut "bidouiller" l'ampli de ses rêves avec un de ses amis.
Les voisins sont sympa.
Les filles viennent seules maintenant et c'est très agréable.

Bon, comme vous le savez, rien n'est jamais parfait et ce quartier est toujours aussi "ch..." que lorsque j'étais ado...

On ne peut aller à pied qu'au Parc Monceau et aux Ternes !
Vous imaginez le sérieux de la plainte, moi qui n'ai ni le vendeur ni le consommateur de crack sous mes fenêtres ou dans les rues alentour.

On a la "chance" d'habiter un quartier "juif".
Ne sursautez pas ! C'est juste que pendant shabbat, c'est très calme.
Bon presque tous les restaurants du coin sont "casher" et j'ai déja beaucoup pratiqué...

Merveille aime bien, elle dit qu'elle passe du Maroc à la Terre Promise.
Elle aime bien la Terre promise...

16/06/2022

Il fait chaud... En voilà un scoop !

parc monceau,cinéma,verdure

Il ne manque pas d'arbres ni de voitures dans mon quartier.
Je connais des quartiers sans arbres mais des quartiers sans voitures et surtout sans travaux, je ne vois pas...

Depuis hier, on vit dans le noir.
On sort tout de même pour faire du ravitaillement mais c'est tout.
Ça me rappelle Tel-Aviv.
Vous sortez, la chaleur vous fait suffoquer.
Vous attendez le bus.
Vous y montez et là, la clim vous fait presque frisonner.

Déjà, avant la canicule, il faisait trop chaud.
Le Parc Monceau nous accueillait.
Nous nous asseyions à l'ombre, non des jeunes filles en fleur, mais surtout trop près des cris des gamins sortant de l'école bilingue de l'avenue Van Dyck.

La dernière fois que nous y sommes allés, il ne faisait ni chaud ni froid.
Le parc était calme, nous avons vu passer deux jeunes femmes vêtues de marron de la tête aux chaussettes.
Nous étions d'un coup transportés dans les années 40 !

On tournait un film dans le Parc.
La magie du cinéma n'opère hélas que dans les salles...
Vous connaissez sans doute l'escalier du Parc, pas très loin du manège.
Un couple y gravissait les escaliers tandis qu'un malheureux traînait une énorme caméra.
Le couple redescendait, une voix criait "coupez !".
Et ça recommençait...
"Action !"
Le couple gravissait.
Le cameraman traînait sa caméra.
"Coupez !"
Le cameraman redescendait sa caméra...

Nous avons commencé à discuter avec notre "voisine de badaudage".
Nous avons fini au café où nous avons passé un long moment à parler de choses et surtout d'autres.
Le cinéma mène à tout à condition d'en sortir...
C'était bien.

18/05/2022

Retour aux sources.

paris,17ème arrondissement,parc monceau,jardin des batignolles,parc de levallois

Nous venons de vivre quatre ans dans le 18ème arrondissement, c'était le rêve du Goût.
Pas le mien...

C'est l'endroit le plus froid où nous avons vécu.
Dans tous les sens du terme :
- Un séjour dont la température avait du mal à être plus élevée que celle de la rue en hiver.
- Aucun contact avec les voisins, ils n'étaient jamais là et quand ils étaient là, pas trois mots en les croisant.
- Les commerçants étaient du genre "cul serré".
À force nous avons fini par faire nos courses rue de Lévis.

Aujourd'hui nous sommes dans le 17ème.
Pas celui de ma naissance non, celui où on trouve plus de boutiques de fringues que de boulangeries, celui où les restaurants coûtent un bras, celui où on propose le brunch à 62 €.
Alors nous prenons le bus et continuons à faire nos courses rue de Lévis.

Comme d'habitude, nous avons tendance à vivre ailleurs que là où nous habitons...
Nous avons découvert Levallois, son cinéma génial, son parc avec ses rats qui ne sont guère farouches et son marché couvert plein de produits superbes.

Comme d'habitude, nous avons décidé que c'est la dernière fois que nous déménagions.
La fatigue nous fait toujours dire la même chose.
Pour la première fois, nous n'avons même pas rangé tous les livres.
Les opalines sont toujours protégées dans leur emballage et ce n'est pas la chaleur accablante qui va nous faire travailler plus vite.

10/05/2021

Vous le reconnaissez ?

devoir de Lakevio du Goût_80.jpg

Mr Caillebotte n’a pas peint que le pont de l’Europe, la gare Saint Lazare, des « racleurs de parquet » ou les trottoirs parisiens.
Non, il a peint aussi de la verdure.
Et pas que celle de sa propriété d’Yerres.
Je vous soumets cette toile qui me prouve que là où je me suis promené il y a peu était beaucoup plus touffu il y a 150 ans qu’aujourd’hui.
Les bancs n’ont cependant pas changé.
Que vous dit cette toile ?
Un souvenir de parc bien loin de celui-ci apparaît dans ma cervelle noyée dans son habituel « cafouillon » matinal...

La plaine Monceau...
Un endroit créé de toutes pièces par les frères Pereire pour loger la grande bourgeoisie.
Du moins celle qui n'avait pas les moyens de s'installer Boulevard Saint-Germain.

Les hôtels particuliers du coin n'étaient pas encore des sièges sociaux, Rolex n'y avait pas le sien.
Ces hôtels appartenaient aux familles Camondo, Rothschild, Cernuschi et je crois même que les frères Péreire en possédaient un.

Lorsque j'étais enfant, je n'en savais rien, je m'ennuyais beaucoup dans ce parc sauf lorsque j'étais conviée à jouer au croquet.
Plus tard, j'y lisais "La famille Boussardel", que je devrais relire...
Je rêvais aussi de posséder un de ces hôtels.
Hélas trois fois hélas, j'ai rencontré le Goût et mes rêves de posséder les clefs du Parc Monceau se sont envolés...

Je voulais posséder un de ces hôtels particuliers juste pour les clefs du parc.
Pouvoir m'y m'installer le soir, le parc étant fermé et lire tranquille sur un banc.
En fait, je voulais le parc silencieux et pour moi seule.

Hier j'y suis allée.
Nous avions chacun un livre mais nous n'avons pas lu.
Nous avons regardé les passants qui passent.
Ils étaient nombreux ces passants.
Des quadragénaires qui promènent l'héritage en la personne de "Mère" qui ne quitte plus son fauteuil roulant.
De jeunes étudiants pas dépressifs du tout, en grappes de douze et buvant de la bière.
Des enfants qui courent après les ballons et, sacrilège, les pelouses occupées par la foule.

Finalement, à voir la densité de sacs Chanel, le vrai, le quartier ne se démocratise pas vraiment.
Il a juste le cul un peu moins serré et je suis certaine que certains se tiennent mal à table...

parc monceau,hier et aujourd'hui

28/04/2021

Promenade dominicale

dimanche,parc monceau,foule

Dimanche, pour changer un peu de coin, nous sommes allés au Parc Monceau.
Parc que je n'ai jamais aimé lorsque j'étais jeune.

Rien n'y est prévu pour les enfants.
Pas de bac à sable, pas de toboggan, juste des poneys, une buvette et un manège.
C'est tout.

Autant dire que mon arrière-grand'mère ne considérait pas les poneys comme une chose indispensable, pas plus que la buvette.
Le manège non plus...

Je savais donc que dimanche, le parc serait plein de jeunes couples avec des bébés, de vieilles dames.
J'espérais quand même un moment de calme.

Erreur !
J'avais oublié tous ces "malheureux étudiants" qui sont retournés chez papa et maman et qui avaient besoin de soleil.

Les pelouses étaient envahies par des jeunes gens "en recherche" de vitamine D.

Nous nous sommes assis à l'ombre d'un arbre et j'ai regardé.

Pour la première fois, j'ai vu la maréchaussée.
Enfin... Deux policiers charmants assaillis par la population du cru.
De vieilles bourgeoises qui voulaient qu'on fasse évacuer les pelouses.
Un autre, genre "vieux scout", qui réclamait une protection pour les chats du jardin.
Chats tout à fait capables de ne ressortir qu'à la nuit tombée.

Nous avons appris que les deux policiers étaient là "pour rassurer la population".
La population de la Plaine Monceau serait-elle plus craintive que celle d'autres coins de Paris ?

dimanche,parc monceau,foule