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01/10/2014

Je ne veux pas d'une vie "low cost".

Je ne veux pas d'une vie low cost, déjà que ma maigre retraite a réussi à baisser alors que je touche une misère.
J'étais en dessous du seuil de pauvreté, je vais atteindre le seuil de la misère...
Je vis grâce au Goût qui a vu sa retraite amputée d'un tiers par Balladur et là, d'un quart par un crabe.
Faut pas être malade avant l'âge légal de la mise au rebut...

Déjà choisir entre coiffeur ou livres de poche, cinéma ou café en terrasse, vie presque agréable ou vacances, fromage ou dessert, ça me donne des envies de mettre ceux qui nous gouvernent au même régime, c'est à dire à la diète.

Alors, je soutiens toutes les grèves même celle des pilotes d'Air France !
J'aime pas trop l'avion et je préfère prendre une compagnie où les pilotes n'ont pas fait trop de rotations et ne sont pas en train de piquer du nez à l'atterrissage.
L'erreur humaine, je ne la veux pas pour moi.
Je soutiens aussi les professionnels de santé, tous, les pharmaciens aussi.
Je ne veux pas bouffer du médicament chinois, ni des pilules de plâtre venues d'usines fantoches d'Asie.
Les médecins qui sont scrutés à la loupe.
Les huissiers, je m'en moque, ils se font une pelote sur les victimes de la crise.

Déjà que je vais devoir attendre un an le chirurgien qui me retirera un vulgaire oignon.
Oui, "oignon" c'est plus parlant que "hallux valgus".
En attendant, je vais donc continuer à porter des chaussures dont un clochard ne voudrait pas.

Je veux vieillir dignement et ça n'en prend pas le chemin.
Lorsque les gouvernements auront fini de monter:
- Les jeunes contre les retraités.
- Ceux qui ont la chance de bien gagner leur vie contre les fauchés.
- Les actifs contre les chômeurs.
- Les bien-portants contre les malades.
Etc. Eh bien, on ne dira même plus bonjour à son voisin...

vieillesse, retraite, privations.

30/09/2014

Hier, je suis allée voir les Merveilles.

merveilles,sommeil,chateau de la belle au bois dormantHier, je suis allée voir les Merveilles, c'était le château de la Belle au Bois dormant.
La petite dormait dans son parc, les fesses en l'air.
Merveille dormait dans sa chambre.
L'Ours travaillait devant son ordinateur.

Merveille n'est pas en forme depuis la rentrée.
Le bénéfice des vacances n'a pas duré.
Le "changement de rythme scolaire" a été remplacé au début par des grèves que je soutiens.
Mais les journées dans la cour en plein soleil  pendant les pics de pollution, alors qu'il est conseillé de se livrer à des activités à l'intérieur, j'ai du mal à comprendre.

Donc Merveille souffre d'une gastro, elle verra le médecin tout à l'heure, en même temps que sa sœur se fera vacciner.

Bouleverser la vie des enfants pour faire le contraire de son prédécesseur ne m'a jamais semblé un motif acceptable.
C'est une réforme sans intérêt pédagogique, la seule fois où Merveille a fait des "activités", elle a colorié et fait un découpage en carton.
On est loin du Musée de la Chasse et de la Nature, du musée de la poupée, des promenades faites avec son autre grand mère.

On ne démolit pas que la Sécu, l'hôpital, nos retraites ou les conditions de travail pour ceux qui ont encore un emploi.
On sacrifie une génération d'enfants pour satisfaire l'ego de ceux qui veulent laisser une trace.

Trace qui ressemble à la traînée baveuse d'un escargot.
Vraiment, c'est la vanité gouverne le monde...
Merveilles, sommeil, chateau de la Belle au bois dormant

27/09/2014

Oui, j'avoue

Oui, je suis allée visiter un appartement de l'autre côté de la passerelle.
Déjà parce que les impôts locaux sont plus doux, ça c'était le prétexte.
La vérité vraie ? C'était la curiosité...

Etant donné que je ne suis pas remise des autres déménagements et que mes finances sont au plus bas, les fins de mois commencent tôt.

J'ai dû changer de lunettes.
Mes visites chez le dentiste sont toujours aussi fréquentes.
A croire que j'avais soixante quatre dents.
Les journalistes ont beau répéter que les retraités sont plus riches qu'avant, nous n'avons pas de retraite chapeau.
C'est dommage...

Bon d'accord, on vit dangereusement, on pouvait avoir un coup de cœur et pleurer des larmes de sang.
Heureusement, malgré le "jardin", la vraie cuisine, le Goût et moi détestons les cuisines ouvertes, la cheminée, cet appartement était moche, sans charme, jauni par le tabac et le pire, encore "meublé".

Je suis revenue chez moi, j'ai trouvé mon appartement pas si mal.
Tiens, j'entends la femme de ménage s'activer dans le couloir !
Comme quoi les plaintes finissent par remonter.
Reste l'ascenseur...
appartement, curiosité, passerelle

26/09/2014

Cahier de doléances.

Hier, nous sommes allés à Boulogne Billancourt, seuls retraités de notre immeuble, nous pouvons exprimer le ras le bol de tous.

Les bailleurs n'hésitent jamais à rappeler leurs obligations aux locataires et nous ne comptons plus les papiers punaisés dans le hall nous traitant en substance de "cochons".
La femme de ménage est aux abonnés absents et, lorsque par hasard il nous arrive de la croiser, elle nous explique qu'elle ne peut pas faire le ménage.
Un jour elle n'a pas de balai, la fois suivante, elle n'a pas de chiffon, etc.

Nous n'avons toujours pas d'ascenseur et l'attente sera longue.
Quelqu'un parmi vous sait il en combien de temps un ascenseur inondé sèche ?
Pour les parkings, on ne râle pas trop, mais pour l'ascenseur, on se pose des questions.

L'autre soir, on tenait meeting dans les couloirs avec nos voisins, tous jeunes et pourvus de bébés.
Nous grimpons des escaliers mal éclairés faute d'ampoule.
L'un d'autre eux a proposé de se grouper.
Ça commence à prendre tournure, le Goût a donné son accord mais ne veut pas se charger de la chose.
Nous, nous préférons aller directement voir le bailleur.

Nous avons été bien reçus.
Nos revendications ont été notées avec sérieux.
Nous savons qu'elles ne seront pas prises en compte mais il en restera une trace lorsque nous partirons.

J'ai appris une chose hier : Je n'ai aucune envie de vivre à Boulogne.
doléances, bailleurs, promenade

25/09/2014

Quand ça veut pas, ça veut pas.

Hier, nous sommes partis en avance, le Goût souffre de la même phobie que son fils.
J'ai l'impression qu'ils ont avalé un réveil à leur naissance.
Si, par hasard, ils ne sont pas en avance ils ont la certitude d'être en retard.

Arrivés sur le quai de la gare, nous avons appris que notre ligne était en grève.
Un train sur deux prétendait le SNCF, plutôt un train sur trois.
Nous avons attendu, j'ai rassuré le Goût.
Son éreinteur n'est jamais à l'heure mais on ne peut pas rassurer un malade de l'exactitude.

Le 20ème arrondissement de Paris est situé à l'Est.
Le Goût ne fréquente plus l'hôpital de l'est parisien.
Son praticien a quitté cet endroit et il se rend dans une fondation privée.
C'est beaucoup mieux, encore plus à l'Est alors qu'on vit à l'Ouest, encore plus à l'ouest que vous ne le croyez.

En sortant du bus, le téléphone du Goût a sonné, et il s'est dirigé directement dans la rue de la blogueuse qu'on aime, mais dans le mauvais sens.
J'ai tapé sur l'épaule du Goût.
Il a fait un geste, comme pour chasser une mouche.

Lorsqu'il a raccroché, nous allions directement au Monoprix de la Nation, j'ai expliqué son erreur au Goût.

Nous avons râlé en cœur, moi parce que j'avais raison et que j'aime ça, lui parce qu'il avait tort et qu'il déteste ça.

Il est arrivé en retard, il n'était pas le seul, son éreinteur aussi.
Le Goût est en pleine forme et moi je fatigue.grève, hôpital, 20ème arrondissement