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19/10/2014

Le dernier Döner et autres plaisirs minuscules.

 

doner,lecture,éclair de gourmandise

Tout a une fin.
Nous savions dès hier en faisant la queue pour acheter notre döner que c'était le dernier de l'année.

S'installer tranquillement au square des Batignolles qui sent déjà le döner avant d'avoir déballé le nôtre.
Le manger en faisant trois petites taches sur ma chemise blanche.
C'est encore un petit bonheur à ranger.

Un Elisabeth Von Arnim à lire.
Il fut publié sous le nom de Comtesse Russell, le nom de son deuxième mari.
Mari pas plus agréable que le premier.

Il me suffit de dire "Comtesse Russell" pour me retrouver à Londres dans un square, et revivre cet instant très anglais.
Oui, vous êtes à l'intérieur et vous ne pouvez plus sortir, le "Russell square" est devenu entretemps privé et a été fermé après notre arrivée sans qu'on s'en soit aperçu...

Aujourd'hui, je ne vais pas profiter du soleil, je vais geindre.
Oui, j'ai mal à la gorge et lorsque je tousse j'ai l'intérieur qui se déchire.
Je n'ai même pas de sirop au thym.
Je suis devenue pire que Le Goût...

09/10/2014

Cinquante nuances de gris

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C'est la couleur du ciel ce matin.
Non ce n'est pas le bouquin que je n'ai pas lu et toujours pas envie de lire.

Pourtant Télérama qui met des "T" rouges sur tout, même des séries policières que j'éteins au bout d'un quart d'heure, Télérama me livre un article d'Eva Illouz.
Cette sociologue, qui commence par Belle du Seigneur, passe par les romans de chez Harlequin pour finir sur le Grey...

Comme je venais de me réveiller, je n'ai pas tout saisi.
Je vais le relire pour être sûre d'avoir tout compris.
Oui, nous avons changé, non l'amour courtois n'existe plus.
Nous sommes passés du baise-main à Meetic...

Je continue ma lecture par la rencontre d'Isabelle Adjani et François Truffaut.
Télérama décrit une rencontre trouble, intense, décisive.
Chic ! On va revoir les films de Truffaut ! Me dis-je.
Et non, je tombe sur un article bavard, tout en non-dits.
Le genre Voici avec l'écriture Télérama.

Je ne sais toujours pas ce qui passera à la télé la semaine prochaine...

08/10/2014

Hier, je suis passée voir les Merveilles.

Hier, nous sommes allés voir Merveille et Petite Soeur.
Nous ne devions pas sonner car la petite, qui vient de subir un rappel de vaccins, dormait. Merveille n'était pas encore sortie de l'école où nous sommes allés la chercher.

Nous étions dans la cuisine. Puis je suis allée voir la petite dormir.
Elle était assise tranquillement.
Lorsqu'elle m'a vue elle s'est mise à pleurer.
Son autre grand mère est arrivée, elle s'est jetée dans ses bras.

Depuis sa naissance nous la voyons très souvent.
Elle pleure chaque fois puis
se calme très rapidement mais nous n'avons pas avec elle les mêmes rapports qu'avec sa sœur.

Merveille a dormi très tôt chez nous.
Bébé, elle nous était confiée très facilement.
Elle a passé de petites vacances avec nous.
Avec Petite Sœur, c'est différent, déjà lui donner "son quatre heures" est assorti de mises en garde...
Elle ne nous a jamais été confiée. Pas même une heure.

Du coup, lorsqu'elle est seule dans son parc, elle me tend les bras facilement pour que je la sorte de sa "prison" mais je ne fais pas partie de son quotidien.
Je revis avec ma deuxième petite fille la même histoire qu'avec ma sœur, son premier fils partait souvent en vacances avec nous et elle nous le confiait lorsqu'il était malade mais je n'ai jamais gardé le second...

C'est la vie.
On fait avec ou sans.
Tout à l'heure, on va chercher Merveille à l'école et même si le temps des secrets est passé, on trouvera bien une occupation malgré la pluie.

Merveilles, dentistes, vaccinsPS: Problèmes de bus et pluie battante. Journée Merveille reportée à la semaine prochaine.

05/10/2014

C'est aujourd'hui dimanche...

Ma semaine a été trop courte.
Ça devient une habitude.
Plus on avance en âge, plus les semaines semblent courtes.

Cette semaine, j'ai reçu et envoyé quelques mails.
J'en ai envoyé dont j'attends encore la réponse.
C'est bien la peine d'avoir un pseudo si délicat pour manquer de la plus élémentaire courtoisie.
Il faut dire que lorsqu'on sème la zizanie, on a parfois du mal à trouver une explication plausible.
Passons à autre chose.
Hier, je suis allée me promener avec le Goût dans un quartier que je connais bien car j'y ai passé les dix huit premières années de ma vie.

Le Goût est plutôt gentil lorsqu'on va se promener dans le 17ème.
En traversant le square des Batignolles, je ne lui parle plus de "la colline aux billes".
Ni du boucher de la Rue de Lévis...
Je commence à radoter lorsqu'on arrive devant l'ancienne ambassade d'Iran.
A l'époque du Shah, je passais le soir en rentrant et je voyais des princesses de contes de fées.
Il faut dire qu'à l'époque, la sécurité était soft et la petite fille que j'étais ne faisait peur à personne.
Pour le reste, le Goût pourrait raconter à ma place.
La merveilleuse pâtisserie, dont le labo était au sous-sol, parfumait la rue.
Je n'ai jamais retrouvé cette odeur de chocolat si tentante que je m'arrêtais à chaque fois pour la respirer.

Le Goût sait où j'allais chercher le pain, les œufs, le journal et la Veillée des Chaumières.
Mon arrière grand-mère ne sortait jamais "en cheveux" et regardait ses "petits soleils" -ses petites filles- avec tristesse parfois.
Mes cheveux étaient trop frisés, mon nez était déjà busqué.
Je suis sûre qu'elle avait peur que "ça" revienne...

Paris, mail, soleil

04/10/2014

Ce n'est pas si facile que ça.

Ça a l'air facile d'écrire sur rien.
Une foule de blogueurs y arrive.
Un oiseau qui chante, une recette de cuisine, l'insoutenable futilité de l'être et hop c'est parti.

Le chant des oiseaux, c'est mignon mais bon.
La cuisine ? Je ne la fais plus et même mes fameuses boulettes, c'est le Goût qui fait le mélange.
La futilité et ses accessoires ? Il y a déjà trop de blogs avec des conseils de mode et la mode, je m'en moque.
Le noir me va si bien.

Je pourrais régler mes comptes mais aujourd'hui c'est Kippour.
Alors je vais essayer de pratiquer le pardon, même si ce n'est pas dans mes gènes.
Je regarderai Vacances Romaines, c'est plein d'humour, ça change.

vacuité, manque d'inspiration, respiration.