11/06/2020
Retrouvailles.
Ne pas voir les enfants me minait.
Ils avaient été tous malades.
J'entendais l'Ours tousser au téléphone.
Manifestement le covid-19 les avais bien fatigués.
Les filles sont encore plus minces qu'avant.
J'écris mince alors qu'en réalité je devrais écrire "maigres".
Pourtant Merveille dévore.
L'adolescence est là : Cette péronnelle a la langue pointue comme son père.
Ses grands parents en font les frais...
Pendant que Merveille hausse les épaules, P'tite soeur s'accroche à son grand'père.
Aaahh... Les filles et leur grand'père...
Même si pour l'instant le Goût a perdu son aura auprès de la grande.
Les filles ne retourneront pas en classe maintenant.
Leurs parents ne veulent pas et Merveille est ravie de sa pause.
Ça la repose de ne pas voir ses amies.
C'est le portrait craché de son père qui pour une fête d'anniversaire, la seule qui fut donnée, avait voulu que ses copains restent dehors et repartent après avoir déposé leurs cadeaux
Après ça il a voulu juste des anniversaires en famille.
Nous recommençons petit à petit à vivre.
Nous nous habituons à sortir masqués et à retrouver les terrasses de café loin d'être toutes ouvertes.
Je dois dire que l'absence de touristes est pour moi un avantage.
Je n'entends plus les valises traînées sur le trottoir et les clefs secouées par un "non concierge d'hôtel" AirBnB...
09:48 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : fête des mères, enfants, petites filles
09/06/2020
Pas de livraison, pas de réunion.
Qui est-elle ?
Existe-t-elle ?
Que fait elle là ?
À vous de le dire lundi…
Elle a tout prévu.
Ils seront dix à se retrouver après presque trois mois de solitude.
Elle va enfin retrouver Olivier, qui ne connaît rien des sentiments qu'elle lui porte.
Elle espère que cette solitude imposée aura fait évoluer ses sentiments, qu'elle passera de bonne copine à plus.
Mais pour l'instant, elle ne pense même pas à ses invités.
Elle attend le livreur et ne voit rien venir.
Pas de traiteur, pas de repas...
Anne n'a jamais été une cuisinière émérite.
Son talent s'arrête à la cuisson du steak haché et des coquillettes.
Elle espère que ses amis vont croire qu'elle est devenue une pro pendant ces trois mois de confinement et qu'Olivier, fin gourmet, sera sensible à ses "progrès".
Si dans dix minutes la livraison n'arrive pas, son plan tombe à l'eau.
En plus, le paquet de coquillettes est vide.
Elle vient de vérifier...
09:32 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : livreur, soirée, attente.
05/06/2020
C'est pas le pied.
J'ai reçu mes chaussures pantoufles.
Elles devaient venir d'Angleterre, elles sont arrivées de Chine...
Elles ressemblent à la description.
Elles sont laides, elles finiront comme de nombreuses paires de chaussures.
Rangées et oubliées.
Il y a longtemps j'ai passé une radio des pieds.
Le radiologue n'arrêtait de mitrailler mes pauvres pieds.
Je lui posais des questions, il ne me répondait pas.
Le radiologue sadique existe.
Il a également effectué une échographie de mon mollet.
Là, fort disert, il a expliqué avec force détails que je souffrais d'une déchirure musculaire.
Il me pensait sportive alors que je ne pratique guère que la marche en zig-zag pour regarder les vitrines...
J'ai fini par apprendre que j'avais "des pieds à la limite de la normale".
J'ai trouvé ça bien.
Pas lui.
Aujourd'hui, j'ai des pieds de Chinoise qui aurait eu les pieds bandés.
Ils sont difficiles à chausser et douloureux.
Chez moi, je marche pieds nus.
Dehors, je marche avec des "ballerines molles"
Dali, c'était les montres, moi c'est les chaussures.
Chacun sont truc...
La "ballerine molle" n'est pas simple à trouver.
Je l'use jusqu'à la corde.
Pendant le confinement, je n'ai pas pu traquer cette espèce rare.
Je me suis cantonnée à Internet, d'où l'achat de la chaussure chinoise.
09:39 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : pied, chaussures, chine
03/06/2020
J'ai testé Paris en terrasse
Hier nous devions aller du côté de la Madeleine.
Un achat à faire...
Nous étions sûrs de trouver une terrasse en cas de besoin.
Finalement, ce ne fut pas si facile que ça.
J'étais persuadée que le café Pouchkine, doté d'une grande terrasse, serait ouvert.
Eh bien non !
Nous avons trouvé une terrasse rue Vignon et le Goût a pu boire son diabolo fraise, sa madeleine de lycée et des filles qui vont avec ses souvenirs.
Paris était calme sauf les voitures qui ont repris le haut du pavé et ma respiration qui a perdu le bénéfice du confinement.
C'est pourtant simple ! Pas de voitures, les oiseaux chantent et les asthmatiques respirent mieux !
Nous n'avons pas traîné trop longtemps.
Retrouver sa ville exactement comme avant est fatigant.
Sauf que ma ville est "même un peu pire" comme dit Houellebecq.
Revenus sur la petite place où nous lâche notre bus, nous avons vu que le café du coin avait annexé quasiment toute la place.
La terrasse était pleine.
Le tabac en face avait installé des tables jusqu'à la porte de la pharmacie.
La "tolérance" est devenue du "sans gêne"...
Cette nuit, je ne dormais pas, la chaleur, sans doute.
J'ai entendu des voix et ai regardé par la fenêtre ouverte.
Trois pékins, saouls comme des grives, voulaient en découdre avec un habitant qui leur demandait de se taire.
J'ai toujours su que je regretterais le confinement !!!
09:49 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : paris, café, terrasse
01/06/2020
Du golf ? Non de la chasse, voire de la pêche.
Je suis sûr que comme vous le soupçonnez à regarder cette toile de Sir John Lavery, le plus grand danger du golf n’est pas le « birdie » mais le « bogey »…
Vous direz lundi ce que vous pensez de la partie…
Hélène n'est pas là pour le golf.
D'ailleurs sa tenue n'est pas vraiment adaptée, mais elle n'est pas là pour ça.
Hélène est là pour le gibier.
Elle vise Benoît.
Il ne l'étonne pas, Benoît...
Il est si prévisible ce PDG.
Il licencie ? La Bourse le remercie.
Les autres ont des revenus confortables mais elle veut plus.
Benoit a une femme, la même depuis trente ans.
Il se dit qu'il arrive à un âge et à une position où une femme plus jeune est indispensable à son statut.
La partie est déjà jouée.
Hélène deviendra la prochaine "Madame de."
Elle sera un trophée de plus.
Elle sait qu'à l'opération "esthétique" de trop, Benoît prendra une nouvelle épouse.
Plus fraîche.
Du vrai neuf, pas du rénové...
09:51 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : devoir de lakevio-le goût, sport