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22/12/2020

Noël et couvre feu.

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Je vois que beaucoup d'amies blogueuses se débattent avec des plans de table compliqués pour Noël.
Chez nous, ce sera comme d'habitude.
On ira chez les enfants, sans peur particulière, tous ayant déjà été malades lors du premier confinement.
Quant à nous, nous ne faisons pas grand chose.
Le temps est dissuasif.
Les musées sont fermés.
Tout le reste nous tient sages...

La Tornade est coincée dans sa perfide Albion.
Son passage éclair a été annulé.

Nous avons donc, comme beaucoup, une vie palpitante...

Vivre à Paris au temps du Covid ne présente pas beaucoup d'avantages car notre appartement est petit.
Je n'ai même pas fini de trier les photos qui nous restent.
Les tiroirs à fouillis resteront donc des tiroirs à fouillis.
Programme du jour ?
Aller à la pharmacie pour renouveler mon ordonnance.
Mais demain, c'est récré ! On va aller acheter Télérama !
C'est excitant, non ?

22/08/2020

Comme des poissons dans l'eau

Prenez quatre petites filles qui reviennent de vacances à la mer et qui gardent des traces de bronzage.

Faites tremper par forte chaleur à une heure raisonnable.

Laisser mijoter.

Lorsqu'elles sortent, elles sont cuites.

Elles dormiront bien et aucune de réclamera sa mère...

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11/06/2020

Retrouvailles.

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Ne pas voir les enfants me minait.
Ils avaient été tous malades.
J'entendais l'Ours tousser au téléphone.
Manifestement le covid-19 les avais bien fatigués.

Les filles sont encore plus minces qu'avant.
J'écris mince alors qu'en réalité je devrais écrire "maigres".
Pourtant Merveille dévore.
L'adolescence est là : Cette péronnelle a la langue pointue comme son père.
Ses grands parents en font les frais...

Pendant que Merveille hausse les épaules, P'tite soeur s'accroche à son grand'père.
Aaahh... Les filles et leur grand'père...
Même si pour l'instant le Goût a perdu son aura auprès de la grande.

Les filles ne retourneront pas en classe maintenant.
Leurs parents ne veulent pas et Merveille est ravie de sa pause.
Ça la repose de ne pas voir ses amies.
C'est le portrait craché de son père qui pour une fête d'anniversaire, la seule qui fut donnée, avait voulu que ses copains restent dehors et repartent après avoir déposé leurs cadeaux
Après ça il a voulu juste des anniversaires en famille.

Nous recommençons petit à petit à vivre.
Nous nous habituons à sortir masqués et à retrouver les terrasses de café loin d'être toutes ouvertes.

Je dois dire que l'absence de touristes est pour moi un avantage.
Je n'entends plus les valises traînées sur le trottoir et les clefs secouées par un "non concierge d'hôtel" AirBnB...

30/09/2019

Coquillages et crustacés...

devoir de lakevio du gout No10.jpg

La plage est vide, plus de corps étalés et luisants d'ambre solaire.
Le soleil descend, le vent se lève.

Que font ces deux petites filles seules qui se tiennent par la main ?
Mais où sont donc les parents ?

Voilà ! Refaire l'histoire du Petit Poucet à l'économie avec deux enfants !
Bon, c'est petit et même pas digne d'un réalisateur de série B.

Elles sont mignonnes ces deux petites blondes...
Voyons... Un prédateur qui rôde...
Mais non, pas même un mauvais policier avec un "happy-end" et tout le monde en pleurs.

Jules, le directeur du journal vient de me donner ma chance !
Écrire une nouvelle en partant de cette photo.
Le lectorat ? La "ménagère de plus de cinquante ans".
En gros, il me faut écrire pour les mamies.

Je le sais bien que ces deux petites filles sont parties aux Roches Noires pour ramasser des coques pour leur grand mère.

Mais elles ne savent pas qu'on les cherche.
La troisième
sœur, la grande, va tout expliquer aux parents affolés.

Elles seront embrassées, remerciées, tout finira bien.
Ça va faire vendre du papier, ça...



03/03/2018

Nuit de Chine, nuit câline...

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Innocente comme je peux l'être parfois, je m'étais imaginée une nuit paisible comme la nuit d'avant.
P'tite Sœur était partie se coucher seule.
Et comme Proust, la lumière à peine éteinte... La tête posée sur l'oreiller, elle dormait.

Pour renouveler l'exploit, nous les avons fatiguées.
En réalité elles nous ont crevés.
D'abord un petit arrêt au square à côté de chez nous.
Nous avions prévu Beaubourg.
Elles préféraient de loin un square avec balançoires.

Puis nous sommes partis, le cœur léger, avec P'tite sœur nous disant "je t'aime" tous les trois pas puis "c'est encore loin ?" toutes les trois secondes...

Le Jardin des Batignolles a proposé balançoires, manège, eau gelée, canards pris dans la glace, le bonheur.

Après ? Les boutiques pour la grande, une limonade pour les deux, un diabolo fraise pour le grand-père.
Le Goût n'a même pas pu pousser un soupir de nostalgie car la petite lui a confisqué son verre et le lui a rendu vide...

Hélas, le soir, épuisées toutes les deux, elles ont eu du mal à trouver le sommeil.
Vers cinq heures la petite réveillée comme au chant du coq voulait jouer et ne plus dormir.
Merveille voulait l'étrangler.
Je comptais les points.
Finalement, Merveille a amené P'tite Sœur à son grand père...
P'tite Sœur est revenue ensuite, elle ne veut pas faire pipi dans le noir et le canapé de papy est trop petit.

Si la petite avait été ma fille et pas ma petite-fille, le grand chambardement aurait rapidement cessé.
Hélas trois fois hélas, je ne suis que la grand'mère.

Maintenant, elles dorment comme des bienheureuses et moi, j'essaie de trouver un endroit où je n'ai pas mal...