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21/05/2021

Plaisirs simples

café,terrasse,promenade

Je ne me suis pas sentie déconfinée puisque je ne me sentais pas confinée.
Ce troisième confinement n'en avait que le nom.
Les écoles étaient ouvertes.
Les embouteillages nous empestaient.
Les fêtes bruyantes nous abasourdissaient.
Je n'ai donc pas été surprise qu'on constate autour de vingt mille nouveaux cas par jour...

Depuis le 19 mai, dans Paris de nombreux restaurants n'ont pas réouvert faute de terrasse.
On peut maintenant se déplacer sans cette peur d'avoir une envie pressante et pas de mairie à proximité...
Oui les mairies sont restées ouvertes, ont des toilettes et si on est très très très mais vraiment très poli, on peut aller soulager sa vessie.

Nous avons bu un café en terrasse rue de Lévis là où nous prenions notre café en allant au Monop' de Villiers.
Et non, nous n'avons pas bu notre café au Dôme, toujours bondé mais moins agréable.

Nous avons acheté poisson et légumes en prenant notre temps.
Comme il ne pleuvait pas, c'était bien...

Pour le reste, c'est comme avant, nous ne voyons pas plus de monde, nous portons nos masques car il est difficile dans Paris de ne croiser personne à moins de deux mètres.

Nous avons fait un tour dans le passage Jouffroy et nous avons constaté que "terrasses en plein air" prenait un sens étrange dans un passage parisien entièrement clos.

A part une corbeille en osier et un plateau encombrant — c'est le Goût qui le dit - nous ne nous sommes pas rués dans les magasins.

03/06/2020

J'ai testé Paris en terrasse

Hier nous devions aller du côté de la Madeleine.
Un achat à faire...
Nous étions sûrs de trouver une terrasse en cas de besoin.

Finalement, ce ne fut pas si facile que ça.
J'étais persuadée que le café Pouchkine, doté d'une grande terrasse, serait ouvert.
Eh bien non !
Nous avons trouvé une terrasse rue Vignon et le Goût a pu boire son diabolo fraise, sa madeleine de lycée et des filles qui vont avec ses souvenirs.

Paris était calme sauf les voitures qui ont repris le haut du pavé et ma respiration qui a perdu le bénéfice du confinement.
C'est pourtant simple ! Pas de voitures, les oiseaux chantent et les asthmatiques respirent mieux !

Nous n'avons pas traîné trop longtemps.
Retrouver sa ville exactement comme avant est fatigant.
Sauf que ma ville est "même un peu pire" comme dit Houellebecq.

Revenus sur la petite place où nous lâche notre bus, nous avons vu que le café du coin avait annexé quasiment toute la place.
La terrasse était pleine.
Le tabac en face avait installé des tables jusqu'à la porte de la pharmacie.
La "tolérance" est devenue du "sans gêne"...

Cette nuit, je ne dormais pas, la chaleur, sans doute.
J'ai entendu des voix et ai regardé par la fenêtre ouverte.
Trois pékins, saouls comme des grives, voulaient en découdre avec un habitant qui leur demandait de se taire.

J'ai toujours su que je regretterais le confinement !!!

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