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13/10/2020

Hier, j'ai perdu mon blog

Hier, j'ai écrit une note pour le devoir du Goût "D'après une histoire vraie".

Tout était vrai.
Le soldat sortant de la piscine qui marchait sur le sol brûlant.
Ses camarades qui dormaient.
Les armes à portée de main du premier venu.
Le chien, clone de Rantanplan.
Le thé à la menthe.

Un Shabbat agréable mais une journée ordinaire dans un pays qui ne l'est pas.
Le soir, mon blog est revenu sans la photo retirée par le Goût.
J'ai joué "La disparition", version "en ligne" mais avec toutes les lettres.
Aujourd'hui, il pleut, je pense à un dessin de Sempé.

israël

12/10/2020

D'après une histoire vraie

devoir de Lakevio du Goût_52.jpg

Mais que peut bien avoir ce type ?
Que vous inspire-t-il ?
J’espère que vous en direz quelque chose lundi.

Je suis de passage dans ce coin de mon pays, je contrôle ceux qui surveillent le « check point ».
Ce lieu de passage, normalement surveillé jour et nuit, qui laisse passer -ou pas...- les Arabes qui viennent travailler en Israël.

Les journées sont caniculaires mais les nuits sont fraîches et je dois me faire oublier.

Aujourd'hui, j'ai vu arriver des Français.
Ils sont venus directement dans l'enceinte militaire, un bien grand mot, quelques soldats rappelés pour leur période militaire, trop vieux pour combattre, trop jeunes pour ne pas servir...

Sont sortis femmes et enfants, ils venaient voir, son mari pour l'une, leur ami pour les autres.
Ils l'avaient croisé en chemin.
Pieds nus, en maillot de bain, il marchait nonchalamment sur la route brûlante.
De toute évidence il n'était pas en état de défendre son pays, il n'avait pas l'arme qu'il n'aurait jamais dû quitter des yeux.

Dans "le camp", les quatre autres soldats de la patrouille dormaient.
Le chien "de garde" a remué la queue quand je suis arrivé avec les visiteurs, heureux de nous voir.
Les armes étaient posées contre le mur, sans surveillance aucune...

Nous avons bu du thé à la menthe, de la menthe cueillie dans le coin.
Le gamin a joué avec le chien, le bébé dormait à l'ombre.
Puis les autres se sont réveillés, sont venus nous rejoindre, leurs armes toujours à l'abandon.

C'est là qu'a commencé la deuxième révolte.
Mais j'étais déjà parti surveiller d'autres endroits...

PS : Cette note avait suscité quelques commentaires qui ont disparu au cours de la récupération de mon blog.
Ne m'en veuillez pas, vous savez bien que je ne censure pas...

09/10/2020

C'est un peu la province en écarlate.

dentiste,salon de thés,banlieue

Hier, nous sommes allés chez le dentiste dans notre ancienne banlieue.
J'ai presque eu un coup de nostalgie.
Rien n'a changé...

Toujours le même marchand de légumes que nous appelions "Paula Abdul" car si ses légumes sont parfaits, lui est si mignon.
Il aurait sans aucun doute plu à Henri III.
Le boucher est toujours là, fidèle au poste.
Le caviste, si malgracieux tient toujours le coup.
Je me demande comment...

Le salon de thé offre toujours ses gâteaux maison délicieux, on y a bu un café.
Dommage qu'on ne puisse pas manger de gâteaux en allant se faire charcuter la mâchoire...

Ensuite, nous avons franchi la porte du cabinet du dentiste.
Seulement deux chaises dans la salle d'attente.
Un dentiste vêtu comme un cosmonaute.
Du gel, encore du gel, toujours du gel.

Habituellement je ne trouve pas le détartrage agréable mais là c'est presque un supplice.
Un tuyau énorme dans la bouche pour éviter les projections vous agresse les gencives et vous pince les lèvres.
Cela dit, un travail soigné, comme toujours chez lui.
Quarante minutes pour moi qui avais l'impression que ma tête allait se décrocher et qui tremblais pour mes couronnes.
Cinquante minutes pour le Goût qui s'en sort avec le droit de revenir dans six mois et d'acheter une brosse électrique.

En sortant, nous sommes retournés boire un café.
J'ai encore lorgné les quelques gâteaux qui restaient.
Mais comme j'ai voulu profiter de mon détartrage, je suis restée stoïque.

J'ai oublié de vous dire un truc : les prix s'envolent dans ce coin de banlieue qui n'est pas calme partout.
Le deux pièces va bientôt atteindre les prix du VIème arrondissement...

07/10/2020

Paris, l'écarlate te va si bien...

Paris écarlate, fermeture des cafés

Si j'ai bien compris, et il n'est pas simple de comprendre les directives du gouvernement car elles changent tous les jours, Paris et la petite couronne sont passées en "zone écarlate".

Donc on continue pareil.
Masque, gel hydroalcoolique jusqu'à avoir les mains écarlates comme Paris et fermeture des cafés.
Les restaurants ont échappé à l'ukase.

Hier, nous sommes allés faire quelques courses en zone écarlate...
Des trucs passionnants comme du beurre, du vinaigre blanc, un balai avec des picots que je n'ai pas trouvé.
La vie d'une parisienne branchée quoi !!!

On s'attendait donc à trouver les cafés fermés.
Que nenni !
Un seul avait fermé, il faut dire qu'il devait bien ça à la cause nationale, sa terrasse provisoire était devenue si grande qu'on
devait passer sur la route, au risque de se trouver face à un bus.

Seulement voilà...
Le Français est ingénieux.
Le patron de bistro comme les autres.
Alors ils servent tous à manger !
Ils se sont tous transformés en brasserie.

Sur la route du Monoprix, toujours obligés de passer sur la route à cause de la terrasse qui envahit le trottoir et une partie de la rue, toutes les places étaient prises.
Une chose avait changé : chaque consommateur avait une assiette vide devant lui avec des traces de chocolat !
Oui, tous !
À croire que le cafetier avait sali une pile d'assiettes le matin avant le service.

Il y a du Gaulois chez nous.
Paris a le corona mais reste frondeuse, tant pis pour "les personnes à risque".
Les caisses de retraites vont se frotter les mains.
Pour une fois que résister au pouvoir fait l'affaire du pouvoir...

05/10/2020

Le concours.

devoir de Lakevio du Goût_51.jpg

Comme disait une chanson de la première moitié du XXème siècle à propos des baisers : Méfiez-vous des pêcheurs mesdemoiselles car il y a pêcheur et pécheur…
Je suis sûr que vous avez beaucoup de souvenirs des uns.
Ou des autres…
Je pense que nous aurons tous quelque chose à dire et à lire lundi…

Je m'appelle Louis et je suis le contremaître de la "Quincaillerie Centrale de Paris".

Tous les ans, un repas est organisé et suivi d'un concours.
Cette année, j'ai gagné un matériel de pêche qui sort directement du stock.
Oui, nous n'en vendons pas beaucoup à Paris...

J'aime surtout le poisson servi à la brasserie du coin.
J'y vais depuis mon apprentissage à la quincaillerie, je ne me suis jamais marié et je n'ai plus de famille à la campagne.
Tester ce matériel ne va pas être facile...

C'est décidé, je vais aller m'exercer au bord de la Seine.
Pour l'instant, j'ai ramassé deux chaussures, un klaxon, un ballon et je n'ai pas pu sortir un vélo d'enfant.

Je sens que ce matériel va bientôt se retrouver dans le cagibi que je loue avec mon appartement.
Je vais me replonger dans mes livres d'Histoire car la campagne de Russie m'intéresse plus que le Manuel du pêcheur...