07/12/2020
Voici des fleurs, des feuilles et des branches...
D’après vous, que font cette tasse et ce sac, abandonnés là, comme si la hâte avait saisi sa propriétaire ?
Vous aurez bien une idée d’ici lundi, non ?
Cette toile d’Adeline Goldminc-Tronzo devrait vous inspirer.
Louise, pour une fois, rentre tôt.
Pas de mari ni d'enfants pendant un bon moment.
C'est un plaisir qui n'arrive pas si souvent.
Louise a jeté son sac "comme une poignée de sottises".
Elle donnerait l'exemple quand les enfants seraient là...
Elle se sert une tasse de thé puis part chercher son livre.
Elle le perd toujours.
A défaut du livre, elle a trouvé une lettre.
Son mari, compagnon et amant est parti !
Déjà le coup était dur mais il y avait pire : il était parti avec le mari de sa supérieure hiérarchique !
Ne croyez pas que leur chagrin mutuel allait arrondir les angles.
Leurs rapports étaient déjà tendus.
Louise voulait la place d'Adèle.
Elles allaient donc s'accuser mutuellement de la fuite de leur mari respectif.
Adèle ne pensait qu'au travail.
Louise ne pensait qu'au travail.
Les femmes de pouvoir ne valent pas plus cher que les hommes de pouvoir.
Et dire que lundi elles seraient la risée de toute la Banque Palatine.
09:36 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : devoir de lakevio-le goût, couleur, sac à
05/12/2020
Paris sur épidémie.
C'est drôle, nous nous méfions davantage depuis le deuxième confinement que lors que premier.
Ce dernier avait le mérite d'être clair : Tout le monde à la maison, les animaux étaient les rois de Paris, il faisait beau et pas de voitures.
Ce deuxième confinement ne ressemble à rien.
Des embouteillages, des gens non masqués et des fêtes clandestines, des chiffres qui ne baissent pas vraiment sur Paris (il faut chercher pour trouver).
Ce n'est pas vraiment encourageant.
Pour la première fois, et je déteste ça, je me suis beaucoup servie du Net.
Je n'achète la viande que chez le boucher -et on ne mange pas beaucoup de viande-.
Je n'achète les fruits et légumes chez un producteur local et ma baguette chez des bons boulangers.
Heureusement, ce n'est pas ce qui manque dans le coin.
Il y a quelques jours, le Goût avait acheté un petit rôti.
Au moment de le faire cuire, il lui trouve une sale odeur, notre repas du soir a fini à la poubelle.
Il a téléphoné au boucher car il ne voulait pas lui dire à haute voix dans la boutique et il lui a signalé qu'il a dû jeter son rôti..
Hier, nous sommes allés chez lui chercher de quoi nous nourrir.
Élégamment, il nous a dit "zéro €uros" pour les produits.
Nous n'avons rien payé et en guise de dédommagement, nous avons reçu un pâté maison au piment d'espelette.
J'ai bien aimé le geste, et pourtant, nous sommes des petits clients.
Il est vrai que nous préférons peu mais bon.
Je n'ai malheureusement rien de plus palpitant à écrire...
Je lis mais je n'ai pas envie de faire des critiques de mes lectures.
Je regarde petitement la saison 4 de Crown, je veux la faire durer...
09:58 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : paris, couvre feu, lecture
02/12/2020
Comme à la télé
Je ne sais pas si vous vous souvenez de l'époque où on ne voyait que du bleu dans le poste.
Les présentateurs, les invités, tous portaient du bleu !
On avait dû leur dire que le bleu passait bien à l'écran.
Aujourd'hui, c'est le livre qui fait office de chemise.
Un homme politique, un médecin, n'importe quel invité qui vient nous parler de n'importe quoi, a des livres derrière lui.
Parfois la mise en scène a été un peu rapide et les livres sont à l'envers...
On a parfois l'impression que le journaliste a empilé rapidement tous les services de presse qui n'ont pas été lus derrière la sommité qui parle.
C'est un rituel qui commence à dater...
Tout se démode si vite aujourd'hui et je me demande si bientôt on n'aura pas derrière le médecin, l'homme politique, le romancier, un mur de photos en fond d'écran.
Des photos en noir et blanc bien sûr car on copie les uns sur les autres.
On n'est pas des ploucs à la télé ! Semblent-ils nous cracher à la figure...
09:59 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : télé, présentation, chemise bleue
30/11/2020
Les chagrins et les regrets aussi.
Qu’arrive-t-il à cet homme ?
Que subit-il pour être aussi triste ?
Que vous raconte cette toile d’Arielle Lange.
J’espère que nous en saurons plus lundi.
Vous connaissez ma tête sans doute.
Pourtant, lorsque vous me croisez, vous hâtez le pas, vous avez peur, vous pensez que vous avez lu un article sur moi
Vous êtes persuadés que je suis le tueur de l'Oise...
En fait, je suis comédien, je suis même bon.
Il m'est arrivé de tourner dans des pubs, jamais celles où un bel éphèbe se jette à l'eau avec une bouteille de parfum.
Non, je suis toujours l'exterminateur de la vilaine bestiole qui tourne autour de vous.
On a fait de moi, un assassin, un violeur, un prisonnier en cavale, un fou ,alors que j'ai le coeur si tendre.
Pourtant les enfants se réfugient dans les bras de leur mère lorsqu'ils me voient...
Je viens de trouver un rôle, Darth Vador.
On ne verra même pas ma tête.
Et pourtant personne ne sait que mes parents sont enterrés dans le jardin.
Les roses sont si belles et si odorantes à cet endroit...
09:31 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : devoir de lakevio-le goût, délit de sale gueule
28/11/2020
Aménagement du confinement. Saison 2
Je n'aurais jamais pu, comme Gérard Lenorman, chanter "Si j'étais Président".
Ça ne me tente pas, surtout depuis que le nôtre a causé.
À partir d'aujourd'hui on a le droit de faire vingt kilomètres et de se promener pendant trois heures.
Premier réflexe, se dire "chic !"
Mais j'ai beau aimer le Sacré Coeur, cette énorme pâtisserie en haut d'une colline.
Aimer prendre la rue Lepic, puis la rue des Martyrs, passer devant chez Michou où le bleu a disparu.
Cela dit, au bout d'un moment, je n'en peux plus de parcourir les mêmes rues mais il faut bien marcher.
Aujourd'hui, j'ai donc prévu de changer de coin.
Hélas les bars, les hôtels et les restaurants restent fermés.
Re-hélas, je n'ai pas une autonomie de trois heures et faire pipi sur le gazon dans Paris reste impossible.
Donc même en partant le coeur joyeux, la fleur au sac-à-main, la nature se rappellera à mon souvenir...
Je suis sûrement paranoïaque car les politiques ont sans doute prévu ces détails, eux qui ne sont pas soumis aux mêmes restrictions en matière d'accès aux toilettes.
09:40 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : paris, sacré coeur, rue lepic