28/11/2020
Aménagement du confinement. Saison 2
Je n'aurais jamais pu, comme Gérard Lenorman, chanter "Si j'étais Président".
Ça ne me tente pas, surtout depuis que le nôtre a causé.
À partir d'aujourd'hui on a le droit de faire vingt kilomètres et de se promener pendant trois heures.
Premier réflexe, se dire "chic !"
Mais j'ai beau aimer le Sacré Coeur, cette énorme pâtisserie en haut d'une colline.
Aimer prendre la rue Lepic, puis la rue des Martyrs, passer devant chez Michou où le bleu a disparu.
Cela dit, au bout d'un moment, je n'en peux plus de parcourir les mêmes rues mais il faut bien marcher.
Aujourd'hui, j'ai donc prévu de changer de coin.
Hélas les bars, les hôtels et les restaurants restent fermés.
Re-hélas, je n'ai pas une autonomie de trois heures et faire pipi sur le gazon dans Paris reste impossible.
Donc même en partant le coeur joyeux, la fleur au sac-à-main, la nature se rappellera à mon souvenir...
Je suis sûrement paranoïaque car les politiques ont sans doute prévu ces détails, eux qui ne sont pas soumis aux mêmes restrictions en matière d'accès aux toilettes.
09:40 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : paris, sacré coeur, rue lepic