07/02/2015
Hier au Hilton opéra.
Hier dans "notre fief" comme dirait Marie-Floraline, excusée car souffrante, nous étions quatre, tous blogueurs.
Notre bar cosy de l'Hôtel Terminus, devenu le Concorde Saint-Lazare est enfin devenu grâce à la rapacité de "capitalistes buveurs de sang", le Hilton Opéra.
Le grand salon est en travaux, on y boit notre café dans une glacière...
Il faut le chauffer, ce bar grand comme un hall de gare et au plafond à une hauteur de cathédrale.
Nos bavardages nous ont réchauffé.
Pas assez réchauffés selon le Goût qui nous a entraînées vers l'autre bar, celui d'avant, plus petit et plus intime.
Surtout moins froid...
Avec qui étions nous ?
Devinez !
On ne gagne rien.
Juste ma reconnaissance.
Eternelle ?
Faut pas exagérer...
10:51 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : concorde saint lazare, amitiés, bavardages
06/02/2015
J'ai accepté mon âge.
J'ai accepté l'idée que la cortisone que je prends matin et soir ne me permettrait jamais de retrouver mes cinquante kgs, ceux que j'avais encore à cinquante ans avant de devenir asthmatique.
J'ai décidé d'arrêter de me teindre les cheveux.
On ne fait guère illusion, même à soi.
J'espérais un joli blanc, c'est raté.
C'est gris sur le devant et châtain derrière...
J'ai accepté d'être une mamie confortable qui sent bon.
C'est Merveille qui aime mon parfum.
Elle me dit que je suis belle, que je suis faite pour elle.
Bon, là je m'égare.
Patricia Kaas sort de ce corps !
J'ai accepté à mon corps défendant de vieillir.
Je suis vivante.
J'aime Paris en toutes saisons.
J'ai deux merveilleuses petites filles, des enfants gentils.
J'ai un Goût presque toujours à mon goût...
09:41 | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : âge, vieillesse ennemie, cheveux blancs
05/02/2015
Le Goût en hiver
Je ne pouvais pas écrire "Un singe en hiver", le Goût ayant de grands bras, on m'aurait traitée de raciste anti-blanc.
Le Goût n'aime pas le froid, ce matin le soleil brille, le chauffage chauffe et le Goût entasse les pulls...
Tous les prétextes sont bons pour prendre le bus pour deux stations, le meilleur étant "j'ai un broncho-spasme".
Le truc qui lui passe rapidement quand je lui explique que l'été, j'ai trop chaud et qu'on ne prend pas le bus.
Hier, j'ai regardé un film de Woody Allen que je n'avais pas vu mais que le Goût avait vu.
J'ai trouvé que Woody devient de plus en plus immoral avec l'âge.
Oui, le meurtrier n'est même pas puni !
Alors nous sommes sortis pour aller acheter du thé.
Nous sommes revenus à pied et finalement le Goût était heureux de sa promenade.
Je lui ai prévu le Jardin des Plantes en hiver.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : hiver, le goût, marche
04/02/2015
On vit une époque formidable.
Lorsque j'avais quinze ans, avec mon amie d'enfance qu'il m'arrive de rencontrer, toujours par hasard et dans des lieux improbables, nous pensions que l'an 2000 verrait notre mort.
Vivre après trente ans nous semblait du dernier ridicule...
Aujourd'hui, nous avons plus de cinquante ans, des petits enfants et aucune envie de mourir.
Aucune des prédictions de l'époque n'a tenu la route.
Nous n'avons pas de trottoirs roulants pour nous éviter de marcher, sauf dans deux stations de métro.
Nos voitures ne se déplacent pas sur un coussin d'air et nous ne volons jusqu'à nos appartements.
Mais nous sommes devenus dépendants.
A notre corps défendant nous sommes devenus esclaves d'autres trucs.
J'ai parlé de la pile ?
Nous avons des piles partout, dans nos souris, nos téléphones, nos "bouzines" à télé, DVD etc.
Nous avons même des piles dans le programmateur de la chaudière !
Résultat ? Pas de pile, pas de chauffage qui pourtant marche au gaz...
Alors ce matin, nous avons déshabillé un transistor pour avoir du chauffage.
Etrange, non ?
Lorsque j'avais quinze ans, personne n'avait prévu que des femmes et des enfants dormiraient dehors alors que ce matin il fait 0°.
Il n'était pas prévu non plus qu'une poignée de pékins entasserait la moitié de la richesse du monde...
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09:45 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : modernisme, piles, fée électricité
03/02/2015
Je ne dois pas déménager.
Hier, nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Le temps passe vraiement trop vite !
Elle grandit...
Nous lui avions apporté son goûter car elle est "fringalée" lorsqu'elle sort de l'école.
Oui, à la cantine, les plus grands volent la nourriture des plus jeunes et les privent de leur dessert.
Elle marchait devant nous et je trouvais que le temps des câlins allait disparaître.
Cependant, alors que je faisais goûter sa petite sœur, elle a "gueuché" sur les genoux de son grand père pour lui faire un énorme câlin.
C'est pas beau mais je suis jalouse...
Son père nous a demandé de ne pas déménager.
De ne même pas passer de l'autre côté de la passerelle.
Il ne veut pas que Merveille continue dans cette école.
Il dit, et c'est vrai, que sa fille est trop gentille et bien élevée et que sa vie va devenir un enfer.
Selon ses propres termes "elle va se faire démonter chez ces barbares".
La meilleure école étant dans notre coin, l'Ours va nous demander de domicilier Merveille chez nous.
Je suis contente que l'Ours et JJF aient pris cette décision car depuis la maternelle j'avais des doutes sur cette école.
09:49 | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : déménagement, merveilles, ours