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06/03/2015

Avez vous remarqué ?

Avant, les présentateurs télé, les hommes politiques, les n'importe qui, passaient tous dans le poste en chemise bleue.
Je ne sais pas quel attaché de presse avait émis l'idée que le bleu donnait du charisme aux hommes.
Les femmes, ça ne compte pas.

Depuis quelque temps, le même attaché de presse a eu une autre idée.
Il en a une tous les vingt ans, le travail est cool.
Il a choisi le moment où le livre disparaît, mon cœur saigne à cette information, au profit de la liseuse, pour faire poser tous les hommes qui causent dans le poste devant une bibliothèque.

Machin vient parler d'un léger frémissement ?
Il pose devant des livres.
Truc vient parler 
d'une vague reprise ?
C'est devant les rayonnages d'une "billy" remplie à la hâte de livres.

Un patron du CAC 40 qui a pourtant vu ses revenus augmenter de 33% dans les deux dernières années vient se plaindre de la conjoncture ?
C'est devant sa bibliothèque.

Ce vieux crétin de Dumas vient dire tout le mal qu'il pense des juifs ?
Il prend soin de cacher ses chaussures, mais se tient devant sa bibliothèque où, en regardant bien, on doit trouver "Le juif Süss".

Je commence à croire à la disparition du livre car on ne voit que lui à la télé.
On peut noter, à voir l'indigence des programmes, que la culture a déserté le petit écran.
Ce n'est pas aujourd'hui qu'on pourrait voir "Le Curé de Tours".
Du Balzac en "prime time" ? Mais vous n'y songez pas ! Le public ne veut surtout pas réfléchir !
Je me demande si plutôt "on" ne souhaite pas du tout que le public se mette à réfléchir...

Hommes politiques, discours, libres

05/03/2015

Et si je vous parlais de petite soeur.

 

petite soeur,jalousie,papy

Petite-Sœur est très différente de Merveille.
Merveille a marché très tôt, petite sœur a décidé de marcher le jour où elle a voulu mettre le souk dans les jouets de sa sœur.

Petite-Sœur ne parle pas vraiment.
Il lui arrive de sortir une phrase entière, ça lui suffit et elle ne la redit jamais.
Il faut dire que comme elle est comprise de tous, pas besoin de se fatiguer...

On la retrouve partout.
Même et surtout dans les endroits dangereux.
Elle refuse toujours de venir me voir.
C'est un jeu.
Elle vient vers moi et court se jeter dans les bras de son grand-père.

Elle s'est déjà roulée par terre plusieurs fois malgré la tape sur les fesses.
Le coin ne marche pas du tout avec elle.
Même moi, j'ai donné une tape sur les fesses de Petite+Sœur.
Il faut dire qu'elle a la main leste et que son côté "petit tyran" n'a pas besoin d'être cultivé.

Elle a toujours le sourire, bon appétit et une joie de vivre que sa sœur n'avait déjà pas au même âge.
Merveille est de nature mélancolique.
Petite-Sœur est de nature heureuse. 
La petite est gourmande.
La grande se nourrit.
C'est attendrissant de les voir grandir...

04/03/2015

Principe d'incertitude...

Merveille a eu huit ans hier.
On est allé la chercher à l’école.
Le temps était nuageux.
Il a suffi qu’on sorte pour qu’il se mette à pleuvoir…
Nous sommes arrivés à l’école trempés comme des soupes.
Sur le chemin, on s’est arrêté à la boulangerie pour acheter un goûter pour Merveille, fringalée quand elle sort de l’école.
Elle aime les beignets.
Le Goût à demandé un beignet pour sa petite-fille et un pain au chocolat pour lui.
Dès qu’elle est sortie, Merveille a englouti le pain au chocolat de son grand-père…
Nous sommes d’abord passés au Monop’ où nous avons vécu un grand moment d’incertitude.
Puis dans une boutique où rien ne lui plaisait.
Elle a tenu à entrer dans une bijouterie mais nous avons refusé.
Nous lui aurions bien offert ce qu’elle souhaite mais ses parents ne sont pas encore partants pour les boucles d’oreille.
A moins qu’ils ne préfèrent les lui offrir eux-mêmes.
Alors, la prochaine fois peut-être…
Pour autre chose.
Les jouets qu’elle a fini par choisir ne devaient pas lui plaire tant que ça puisque par erreur je les ai ramenés à la maison sans qu’elle ne s’en rende contre.
Le meilleur moment, elle l’a passé au café où nous l’avons emmenée.
Elle a été ravie de sa limonade et demandé une glace à la vanille.
Heureuse aussi que le café lui offre un bol de bonbons pour son anniversaire.
Le Goût, ce goinfre, a mangé tous les caramels de sa Merveille…

03/03/2015

J'ai un cours de bonheur de bonne heure.

Aujourd’hui nous allons chercher Merveille à l’école et l’emmener chercher son cadeau.
Nous allons la laisser le choisir.
C’est son anniversaire.
Merveille a huit ans aujourd’hui !
Quand je pense à ce petit bout de chou, qui avait déjà une très jolie bouche, sur le ventre de sa mère…

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Elle n’avait pas un poil sur le caillou !

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Aujourd’hui elle est grande, c'est Merveille.

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C’est devenu une vraie jeune fille.
Alors il lui faut un cadeau de jeune fille.
Nous allons donc l’emmener cet après-midi.
Puis, samedi, elle viendra, avec sa sœur, ses parents et Manou, déjeuner à la maison.
Je souhaite que le Goût ait de l’inspiration…
Mais il en aura.
Il en a toujours pour Merveille.

02/03/2015

Quand ça veut pas, ça veut pas.

 

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Hier, ça sentait le printemps.
Il faisait doux, nous avons eu envie de partir à Paris.

Le Goût rêvait de son döner, celui de la porte Saint Denis.

Nous sommes arrivés à la gare pour apprendre que nous n'avions pas de train.
Des travaux sur la ligne, c'est comme ça depuis notre arrivée dans le coin.
D'habitude les travaux se font de nuit et on ne supprime pas de trains.

Nous avons pris un "bus de substitution" qui nous a conduit à une autre gare.
C'était drôle.

Nous avons atterri à Saint Lazare où nous n'avons jamais trouvé le bus adéquat.
En ce moment, je suis dans une période sans métro.
Oui, mon côté claustro a tenté une percée et a réussi.
Nous sommes donc partis vers la place Clichy où une blogueuse nous avait indiqué son kebab préféré.
Il était évidemment fermé...
Nous sommes allés à celui en face.
On avait faim.

Au Cinéma des Cinéastes, j'avais envie de voir un film israélien.
Ce n'était pas l'heure de la séance.
La Librairie de Paris était fermée.
Oui, maintenant elle ferme le dimanche.
Quand ça veut pas, ça veut pas...

Notre café préféré, rue de Lévis, était ouvert.
Tous s'arrangeait ?
Hélas, nous discutions tranquillement, bien installés dans nos fauteuils, lorsqu'un dépressif bavard nous a raconté sa future Alyah.
Il venait de passer dix-sept jours à Tel Aviv.
Il connaissait tout d'Israël.
L'atterrissage va être difficile.
Notre café fut gâché...

Nous sommes rentrés par le train.
Nous avons regardé les canards aux square des Batignolles.
Finalement c'était bien quand même...