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05/08/2021

La mort programmée des blogs.

blogs,politiquement correct,ennui

Lorsque j'ai ouvert mon premier blog, il y une éternité, j'étais presque jeune.
Je n'étais même pas grand'mère et le politiquement correct n'existait pas encore.

Les blogs étaient foutraques, ça partait dans tous les sens et les censeurs n'étaient pas aux manettes.
Lorsque vous n'étiez pas d'accord avec quelqu'un, vous le lui disiez.
Ça ne "partait pas en vrille" et la discussion restait à sa place.
Le ou la propriétaire des blogs n'avait pas la science infuse et ne vous rayait pas d'un clic vengeur de sa vie de blogueuse.

J'ai un moment fait l'objet d'une légende où le propriétaire du blog me traitait, entre autres noms d'oiseaux, de "charcutière juive".
L'auteur de cette légende sévit toujours sur les réseaux sociaux et il est toujours aussi provocateur pourtant, comme moi, il a vieilli.
Ergo, il a du prendre cher et ne plus ressembler à ce qu'il était, le pauvre.
Pourant il continue comme si...

Aujourd'hui, au moindre désaccord exprimé sur la pointe du clavier, on se fait ramasser avec un vocabulaire choisi, et votre avis est passé à la trappe.

Aujourd'hui, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Il faut croire que tous les cons sont en orbite et que notre planète est devenue un monde de bisounours.
Du moins c'est valable pour les réseaux sociaux parce que dans la vraie vie, ce n'est pas exactement ça.

Dans la vraie vie, il est rare de passer la journée sans être bousculé par un quidam qui a le nez dans son téléphone.
D'être presque renversé par une trottinette qui fonce sur le trottoir.
De réussir à sortir du bus sans être renvoyé dans le fond par les gens qui ne te  laissent plus descendre.

Plus la vie virtuelle est lénifiante, plus la vraie vie est terrifiante.
D'ailleurs dans la vraie vie, les oiseaux disparaissent avec les insectes qui les nourrissaient et les chats se font écraser, comme les piétons.
Non, la vraie vie n'est pas "cro mignonne"...

26/01/2019

Les trois sœurs...

le jardin.jpg

Un matin, on est parti sous la pluie, plusieurs heures plus tard on est arrivé sous la grisaille...

On était venu consoler.
On nous a souvent houspillé.
On nous a fait retirer nos chaussures.
On nous a fait circuler en chaussons.
On nous a fait regarder la télé jusqu'à l'overdose.
On a pas craqué.
On a supporté sans broncher.

J'ai entendu plusieurs fois par jour "Tu verras si ça t'arrive à toi ! "
Je n'ai jamais répondu "C'était quoi ton excuse avant ?".

Heureusement, mon autre sœur est venue chaque jour, alors on a joué.
On a joué aux dés et même aux "petits chevaux".

On est revenu sous la pluie, c'est une constante.
Il faisait 15°C à la maison mais on était content.

Depuis, le chauffage essaie de regagner quelques degrés.

Pour l'instant, je n'ai pas du tout envie d'aller consoler.
Je sais que je me referai piéger.

C'est ma sœur...

01/07/2018

Vous aviez raison.

J'essaie de lire "Un appartement à Paris" de Guillaume Musso.

Je ne peux pas dire que je suis emballée.
Vu qu'en matière de forme il touche le fond, je ne m'attache même plus à la forme...
Et quelle forme ! Des citations nombreuses, des phrases qui fleurent l'atelier d'écriture mais l'atelier besogneux.
Quant au fond, l'enquête, bof...

Je suis certainement partiale car je lis trois livres en même temps et aucun ne me convient.
Je lis en même temps Tom Wolfe, l'auteur brillant du "Bûcher des vanités".
J'en lis un petit recueil de chroniques : "Sam et Charlie vont en bateau".
J'en suis à la première chronique et j'ai déjà arrêté.

Je lis aussi, enfin... Je lis... c'est vite dit, un livre prêté par une amie.
En fait j'avance laborieusement dans "La disparition de Stéphanie Mailer".
J'avais dévoré les deux premiers mais là, j'en suis à la moitié, et je fais une pause.
Heureusement que mon amie n'est pas pressée de récupérer son livre...

La chaleur m'empêche de lire.
Elle ne m'empêche pas de mordre, je suis d'une humeur de dogue et je bafferais tous ceux qui me parlent.
Même ceux qui me regardent.
Et le Goût qui est là, tranquille, comme un poisson dans l'eau...
Je le boufferais !

J'ai des périodes comme ça où je n'arrive pas à lire et où mon prochain me donne des envies de génocide...

Pourtant aujourd'hui, il va me falloir faire un effort.
Je n'ai pas l'intention de mettre le nez dehors, la chaleur me tue.

Je voudrais être à Tel-Aviv, il fait chaud mais tout est prévu pour ça, et j'habitais à côté de la mer.
Bon, elle est chaude, on a l'impression que la terre entière a pris un bain avant vous mais une "limonada" bien fraîche servie à l'ombre d'une terrasse, ça aide à supporter des températures extrêmes.
Surtout servie par un type brun et mat, beau comme tout...

Musso, ennui, canicule

05/12/2016

Let the sunshine in.

lakevio.jpg

Pourquoi avoir choisi cette résidence sécurisée ?
Pas de chats, pas de chiens, pas de gamins.
Du soleil, rien que du soleil et des champs à l'infini.

Je l'ai suivie.
Elle voulait du calme, vieillir tranquille.
Les enfants et les petits-enfants, ça donne des rides.
Elle voulait du soleil pour ses os.
Elle voulait surtout m'éloigner de tout.

Pourquoi avoir avoué que je l'avais trompée ?
Avec une femme de son âge en plus !
Elle va me le faire payer jusqu'à ma mort.
Je ne suis pas courageux, j'aurais dû partir mais elle me menaçait d'une batterie d'avocats.

Pourtant, si j'étais moins lâche je la laisserais dans sa résidence sécurisée.
Je la laisserais se racornir.
Je la laisserais ressembler de plus en plus à son masque mortuaire.
Je la laisserais et je filerais en Europe !

Je partirais en France.
Ce petit pays où les voitures roulent à gauche.
Bon d'accord, les Français ne sont pas réputés pour leur amabilité mais le pays est si beau et leurs croissants sont si bons.
Et leurs fromages... Un peu forts peut-être pour un Américain...

Allez, je pars.

26/10/2015

Ce matin, j'ai écouté Michel Sapin.

Ce matin, l'invité de France Inter était Michel Sapin, notre Ministre des Finances.

Au début, je n'ai entendu que blablabla, blablabla.

Puis une femme a téléphoné.
Elle est veuve, et elle paie beaucoup plus d'impôts qu'avant.
Elle a perdu sa demi-part en 2012.
Non seulement, elle n'a plus son mari et moins d'argent mais elle paie plus d'impôts.

Défense du Ministre ? "C'est pas moi, c'est l'autre ! Celui d'avant !"

Toujours la même façon de faire, "c'est pas moi c'est l'autre" même lorsqu'ils règnent pendant quatorze ans.

Mais si ce n'est pas lui, pourquoi ne fait-il pas un geste pour les veufs et les veuves ?
Pourquoi ne pas l
eur redonner cette demi-part ?
Elle n'atténuera pas leur chagrin.
Elle permettra au survivant de se nourrir.

Réponse du concerné ? "blablabla, on restera comme ça."

J'en suis arrivée à une triste conclusion.
Nous sommes gouvernés par les banques et les actionnaires.
Les hommes politiques ne sont que leurs marionnettes.