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21/11/2016

Chantons sous la pluie

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Il pleut, c'est joli tous ces parapluies mais j'en ai assez de protéger mes yeux, mes bras.
On veut m'éborgner à coups de baleine de parapluie !

Pourquoi avoir voulu visiter cette expo ?

J'en ai marre, j'arrête, ça m'agace.
J'ai les pieds trempés.
Les cheveux me tombent dans les yeux mais je m'en fiche.
Je vais retrouver mon amant !
Un "après-midi-câlin", les fenêtres ouvertes, c'est mieux que pas mal.
"L'amour l'après-midi" c'est mieux que "Les parapluies de Cherbourg"...

19/11/2016

Quand j'étais libraire...

Quand j'étais libraire, j'étais jeune et je savais sans doute que "cramique" était masculin...
L'Ours allait à l'école et n'avait pas encore d'enfant.

Aujourd'hui, c'est Merveille qui est malade.
Nous sommes donc toujours interdits de séjour.
Cette fois à cause du Goût et de sa bronchiolite.

Quand j'étais libraire, j'adorais recevoir "les offices", plonger dans les cartons, faire des vitrines sur le cinéma, tout ça.
J'étais dans "un coin à artistes"...

Mon coin était gai, enfin "gay" serait plus juste.
Je n'avais pas l'impression de travailler.
Il y avait pas très loin un boulanger "réac" qui ne voulait pas servir les gays.
Il déroulait le tapis rouge pour une célébrité, Catherine Lara et sa "secrétaire"...

Il y avait la poissonnière qui sentait Guerlain et le poisson.
Elle trouvait que "Le Petit Nicolas" n'était pas un livre pour enfant.

Il y avait un pharmacien mélomane et neurasthénique.

Il y avait déjà des galeries, toutes connues aujourd'hui.

Un Goût très souvent absent mais qui aimait jouer les libraires le samedi matin.

Lorsque j'arrivais, je trouvais le Goût et certains clients en train de déguster des whiskies rares.
Là c'était juste gai.

Pourquoi, je vous raconte ça aujourd'hui ?
Sans doute parce que j'ai mal dormi et que j'ai pensé à "avant"...
Livres, piles, édition, vente

18/11/2016

Je ne ferais pas ça tous les jours.

Je ne ferais pas ça tous les jours.
Enfin, si c'était nécessaire, bien sûr que je le ferais...

Mais hier, alors que le Goût est râleur mais plutôt zen, il ne tenait pas en place.

Nous avons retrouvé Manou et sommes partis dans un coin qu'on aime bien.
C'est un coin qu'on connaît parce que nous avons habité pas loin mais qu'on ne regarde jamais parce qu'on n'y va que pour des raisons désagréables.
Ma cousine travaillait à la clinique juste à côté et elle venait renforcer notre troupe au moment du scanner.
Elle me manque.
Elle qui rêvait de prendre sa retraite dans le Sud est enterrée dans la banlieue Nord.

Comme d'habitude, on a attendu, attendu, on a réussi à boire un café.
Mais vite car le Goût était pressé d'avoir ses résultats.

Comme d'habitude, nous étions dans les derniers...
Il est revenu avec le sourire.

Brusquement, nous avions faim.
Au coin de la rue il y a une boulangerie Paul, on s'est assis à la terrasse et on a grignoté une fougasse rassise.
Même le macaron de Manou n'était pas du jour.

C'est la deuxième fois en quinze jours que ça nous arrive.
Dans une autre boutique, nous avions besoin de pain pour le petit déjeuner, il était rassis, il a fallu le faire griller.
Tout comme la "cramique".

On essaie de nous refiler du vieux, dans les boulangeries comme dans les élections...

 

17/11/2016

Bon, reste le scanner.

Hier, P'tite Sœur a reconnu le médecin à l'hôpital.
Elle lui a dit qu'elle n'était plus malade donc elle n'avait pas besoin du bâton dans la bouche.
Il a souri, a laissé tomber le bâton, confirmé la prise d'antibiotiques costauds jusqu'à mardi prochain.

Merveille va bien, on n'a pas vu les filles mais le scanner est tout à l'heure.
J'espère que nous allons sortir avec le sourire et deux ans de tranquillité.

Le Goût a eu le sommeil agité, j'ai beaucoup rêvé.

C'est à chaque fois la même chose, je vois du soleil, c'est déjà ça.

Petite soeur, scanner etc

15/11/2016

Semaine en demi-teinte

Samedi, l'Ours a téléphoné.
Il voulait qu'on prenne Merveille.
Comme nous étions à Paris nous n'avons pas pu.
Il n'a pas insisté pourtant nous aurions pu rentrer.

Pourquoi ça ?
Parce que P'tite Sœur était sous cortisone depuis trois jours et que son état ne s'améliorait pas.
Alors ils ont appelé une nouvelle fois les Urgences Médicales.
Malgré une nouvelle dose d'antibiotiques costauds, elle est partie avec les pompiers à l'hôpital.
P'tite Sœur a une pneumonie ! Une petite fille de trois ans !
Bien qu'elle aille moins mal, elle doit retourner demain à l'hôpital.

Depuis, L'Ours refuse que nous venions, "pas la peine que vous chopiez une pneumonie aussi ! " dit-il.
Jeudi le Goût passe son scanner, on avait presque oublié ce truc au dessus de nos têtes.

Alors pour nous redonner le moral, on est allé voir "I, Daniel Blake".
J'en suis sortie la larme à l'œil.
On peut en tirer que l'administration anglaise est encore plus féroce que l'administration française.
Pourtant Pôle Emploi n'est pas réputé pour la cordialité et l'humanité de son accueil...

L'Angleterre n'est une terre d'accueil que pour ceux qui travaillent à la City.
Je précise pour les "pisse-vinaigre" que Daniel Blake est un Anglais.
Il a eu "juste" le malheur d'avoir une crise cardiaque qui l'empêche de retravailler.
Non, ce n'est même pas un "travailleur immigré", un "migrant".
Vous savez ceux qu'on ne veut pas accueillir, ceux "qui viennent pour nos allocs, la CMU et le chômage"...

Vous pouvez croiser les doigts pour P'tite Sœur et pour le Goût.

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