28/06/2018
Littérature.
En ces périodes de politiquement correct où frôler la main d'une honnête femme peut vous conduire à l'ostracisme, je ne vais pas donner le titre du bouquin qui me sert à m'endormir le soir.
Je lis tout, j'adore Agatha Raisin, des petits livres lus en deux jours et immédiatement oubliés, Jane Austen, Barbara Pym et bien d'autres.
Je n'ai jamais voulu être directeur de conscience.
Je n'ai jamais voulu être une libraire "élitiste".
Je n'ai donné mon avis que sollicitée.
Tout le monde, moi la première, ne peut pas lire les œuvres de Teilhard de Chardin.
Mais hier soir, j'ai lu deux phrases de mon bouquin au Goût :
"Pour l'instant, tu déambules, sereine dans la galerie commerçante aux allures d'atrium antique. Après dix jours de pluie le ciel a retrouvé une belle teinte bleu turquin."
Nous avons bien ri.
Le Goût m'a dit "tu paries que sous peu on aura droit aux "jambes gainées de nylon" ? "
Avouez que vous avez peur !
Pourtant cet écrivain est plus vendu que Modiano.
Serait-ce le nouveau Guy Des Cars ?
Si vous trouvez l'auteur, vous ne gagnerez rien sauf ma considération...
09:33 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : navet, atelier d'écriture, vente
19/11/2016
Quand j'étais libraire...
Quand j'étais libraire, j'étais jeune et je savais sans doute que "cramique" était masculin...
L'Ours allait à l'école et n'avait pas encore d'enfant.
Aujourd'hui, c'est Merveille qui est malade.
Nous sommes donc toujours interdits de séjour.
Cette fois à cause du Goût et de sa bronchiolite.
Quand j'étais libraire, j'adorais recevoir "les offices", plonger dans les cartons, faire des vitrines sur le cinéma, tout ça.
J'étais dans "un coin à artistes"...
Mon coin était gai, enfin "gay" serait plus juste.
Je n'avais pas l'impression de travailler.
Il y avait pas très loin un boulanger "réac" qui ne voulait pas servir les gays.
Il déroulait le tapis rouge pour une célébrité, Catherine Lara et sa "secrétaire"...
Il y avait la poissonnière qui sentait Guerlain et le poisson.
Elle trouvait que "Le Petit Nicolas" n'était pas un livre pour enfant.
Il y avait un pharmacien mélomane et neurasthénique.
Il y avait déjà des galeries, toutes connues aujourd'hui.
Un Goût très souvent absent mais qui aimait jouer les libraires le samedi matin.
Lorsque j'arrivais, je trouvais le Goût et certains clients en train de déguster des whiskies rares.
Là c'était juste gai.
Pourquoi, je vous raconte ça aujourd'hui ?
Sans doute parce que j'ai mal dormi et que j'ai pensé à "avant"...
10:31 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : livres, piles, édition, vente
08/04/2015
L'immobilier baisse, c'est le moment d'acheter.
On nous prend vraiment pour des imbéciles.
Hier, j'étais non loin du Marché Saint Pierre.
Il faisait beau et je regardais les vitrines des magasins et des agences immobilières.
J'adore ça...
Après avoir entendu que le chômage était à la baisse.
Que les prix étaient stables, font jamais les courses ceux qui disent ça.
J'ai appris que l'immobilier avait chuté !
J'avais déjà remarqué que dans mon coin, les locations avaient vu leur prix augmenter de 20% en moyenne et que les ventes avaient suivi la même progression.
Donc hier, j'ai regardé les agences du 18ème arrondissement.
Pas celui de l'Avenue Junot non, celles de la Rue Ramey.
Rue Ramey ! Même dans un cauchemar, je ne voudrais pas habiter dans ce coin.
On nous proposait un bijou, petit le bijou, à 680 000€.
Ça, pour une baisse, c'est une belle baisse !
Et, comme partout, l'essentiel des locations consiste en des locations meublées à des prix prohibitifs sauf pour le bailleur s'il a la chance de trouver un pigeon.
En revanche, si vous voulez vivre dans un coin oublié de tous, où le boulanger ne passe même plus, vous avez toutes vos chances de pouvoir payer le loyer ou d'acheter...
10:04 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : immobilier, appartements, location, vente