26/06/2018
L'aventure, c'est l'aventure.
Merci à Célestine pour le rappel de ce moment.
Je ne suis pas une aventurière, plus exactement je suis une aventurière qui aime son confort.
Pas "l'aventurière sac-à-dos", pas non plus ""l'aventurière Hilton".
Je n'aime pas la chaleur mais j'aime le désert.
Celui du Néguev et celui de Pétra, les déserts où je respire bien, où la chaleur est sèche.
Je comprends Ben Gourion qui a fini sa vie dans le Néguev avec ses livres.
Nous habitions Tel-Aviv (la colline du printemps). C'est l'Amérique au Moyen-Orient.
Le Goût travaillait beaucoup alors je m'ennuyais. Je prenais donc l'avion pour aller "respirer" l'air de Paris.
Je voulais mettre des pulls, avoir froid...
Mais revenons à Pétra.
Un week-end de "Shavouot", oui là bas, les jours fériés ne s'appellent pas pareil, c'est l'équivalent de la Pentecôte ici, nous sommes partis à Pétra.
Un peu tard dans la saison alors il faisait très chaud. Nous avons attendu à la frontière israélo-jordanienne pendant des heures.
On nous a échangé moyennant finances, comme des otages, un visa quand tu es un Américain coûte plus cher qu'un visa quand tu es Français.
Compter le "dinar pour Français" à un franc et les "dinar pour Américain" à un dollar...
Nous avons vu Aqaba, juste le temps de se dégourdir les jambes et hop dans un mini-bus direction Pétra.
Arrivée à l'hôtel avec piscine glacée et paysage magnifique.
J'ai eu l'impression de me retrouver dans un film hollywoodien où la production aurait fait des économies.
C'était un palace un peu décati, avec des serveurs partout, il ne manquait qu'Hercule Poirot pour se croire dans un roman d'Agatha Christie.
Pétra, c'est superbe, c'est encombré comme l'Opéra à dix-huit heures.
Vous y êtes surveillés comme le lait sur le feu.
Vous ne sortez pas du site même pour déjeuner.
La suite à montré qu'on ne doit pas manger de salade à Pétra...
09:32 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : israël pétra, souvenirs