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20/03/2021

Visite au Musée de Jérusalem.

J'ai le pied dans une attelle.
Je dois marcher à cause de l'
œdème mais lorsque je marche, je passe ensuite une mauvaise nuit parce que j'ai mal.
C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue...

Alors, pour m'occuper, je voyage dans mes souvenirs.
Hier soir aux infos, aussi décousues que le "nouveau confinement", j'ai vu une découverte israélienne de la taille d'un timbre poste.
Un petit morceau de manuscrit de la Mer Morte.

Je me suis souvenue du musée de Jérusalem, superbe, dont les jardins sont magnifiques et comme le musée du Louvre, tout voir en une seule visite est impensable.

J'y étais allée avec "Madame de." pour voir les "fac-similés" des manuscrits de la Mer Morte.
Je n'ai pas été fascinée et nous n'étions que toutes les deux dans la salle avec un gardien.

Quand mon téléphone a sonné le gardien a sorti une arme et l'a pointée dans ma direction !
Imaginez ma surprise ! 
Pourtant, d'habitude en Israël, les téléphones qui sonnent ne posent aucun problème.
Ils étaient encore rares en France alors que là bas, tout le monde avait le sien...
Le gardien a rapidement compris que "Madame de." et moi n'étions pas de dangereuses terroristes mais nous avons néanmoins écourté notre visite...

Israël, musée, souvenirs

 

17/03/2021

Ce n'est pas le pied !

pied,médecin,attelle

Lundi, nous sommes partis gaiement chez le médecin.
Les résultats de nos analyse étaient bons.
Il ne pleuvait pas.
Je ne peux pas affirmer que les oiseaux chantaient et que le Covid avait changé de coin, mais j'avais déjà prévu qu'en sortant de chez le praticien, le lèche-vitrine prendrait tout son sens car ce coin est une tentation permanente.

Hélas, trois fois hélas !
En sautant comme un cabri dans le bus, le vieux cabri que je suis n'a dû sa survie qu'au Goût qui m'a empêché de me retrouver au sol.
Hélas une fois encore, mon pied n'a pas suivi le mouvement et j'ai commencé à le sentir gonfler dans la chaussure.
C'est à "cloche-pied" et en taxi à partir de Saint Lazare que nous sommes arrivés chez le médecin.

J'ai une foulure de la cheville.
J'ai les orteils en compote.
Le Goût me pose l'attelle prescrite.
Elle me démange et je ne peux rien faire.

Comme je ne suis pas malade mais juste empêchée de marcher, je râle, je regarde l'objet de ma punition, qui passe de rouge à bleu.

Bien entendu, je n'ai pas fait d'emplettes.
Je suis juste passée au Monoprix République pour acheter deux bricoles.
J'ai voulu rentrer en bus.
J'ai fini les derniers mètres à grand' peine, boitant péniblement.

Dire que je suis empêchée de trotter alors que flotte dans l'air un parfum de prochain confinement !
Dire que je voulais retourner rue Custine, rue pleine de boutiques tentantes et avec une librairie comme récompense au bout.
Heureusement que j'ai acheté ces fleurs...

15/03/2021

Beurre ou margarine ?

devoir de Lakevio du Goût_72_4.jpg

« Le beurre frais pour tous. »
Ainsi salua-t-on l’arrivée de la margarine après le siège de Paris.
Bien sûr, ça ne sert pas qu’à se laver les cheveux même si on fait croire aujourd’hui que c’est excellent pour la santé du cheveu pour peu qu’on lui adjoigne un parfum de rose, la puanteur du monoï et une bonne dose d’optimisme pour en faire la publicité.
Mais je suis sûr que pour beaucoup, la margarine rappelle des souvenirs moins « bio » et diététiques que ceux censés venir à l’esprit aujourd’hui.
Et si vous en faisiez part à vos camarades de blogs, tous ceux qui ont encore le courage de vous lire et surtout d’écrire...

Ma mère était bonne cuisinière et était adepte de la cuisine au beurre.
Elle cuisinait "light".
Elle cuisinait essentiellement des légumes, beaucoup de légumes.
D'ailleurs j'aime toujours autant la verdure.
Le Goût cuisine lui aussi des légumes et de moins en moins de viande.

Ma mère était très "branchée nouveauté", on disait "gadgets".
Nous avons eu droit aux "yaourts maison", aux "gaufres maison" puis elle se lassait et passait à une autre "nouveauté".

Un jour, dans notre quartier, est passé un homme avec de minuscules tartines.
Un nouveau produit, "bien meilleur que le beurre ! " disait-il.
Mes sœurs et moi avions faim en sortant de l'école alors on avait trouvé son ersatz de beurre délicieux.
C'était une nouvelle margarine, comme on ne connaissait pas l'ancienne, c'était nouveau.
Ça s'appelait "Planta".
Évidemment ma mère a plongé, puisque "c'était nouveau".

On a donc dégusté du Planta pendant au moins huit jours.
Jardinière à la margarine, poireaux à la margarine puis, elle a repris ses habitudes et le beurre a fait son retour sur la table et dans les plats.

Lorsque j'ai commencé à vivre avec le Goût, je ne savais pas cuisiner du tout.
J'ai fini par savoir cuisiner, d'abord au beurre, ensuite à la margarine puis à l'huile d'olive jusqu'aujourd'hui.

Mais il arrive parfois que le Goût utilise de la "Saint Hubert bio", ça ressemble à du beurre comme je ressemble à une jeune fille de seize ans.

C'est bien la preuve que la vieillesse est un naufrage.
Saint Hubert pour protéger ses artères...
Pfff... Nous n'aurions pas pu jouer dans "La grande bouffe".

14/03/2021

Ecrire dit elle.

paris,pluie,couvre feu,écriture

J'ai quand même acheté des fleurs...
Réussir à écrire une note dans cette période troublée tient du miracle.
Je ne cuisine pas, c'est le Goût qui pratique.
Je ne fais pas de pâtisserie, c'est le Goût qui s'y colle quand on lui demande.
Nous avons "usé" deux fours en trois ans.
Et le dernier acquis donne des signes de faiblesse.
Il ne connaît que deux modes de fonctionnement : À fond ou éteint... 

Hier, nous ne sommes sortis que pour aller chercher du pain.
Je ne prends pas l'ascenseur, je descends et grimpe mes trois étages.
C'est un exercice comme un autre et je ne vais pas me plaindre, que pour une fois le temps soit de saison.
Mars et ses célèbres giboulées transforment les sorties en douche surprise...

Je ne lis pas plus mais autant que d'habitude et surtout le téléphone sonne souvent plus que d'habitude.
Le papotage prend du temps et remplit les journées.
Je ne m'ennuie même pas.
Le Goût si, même s'il commande des trucs étranges et inconnus de moi sur Internet pour réaliser son "ampli de dans dix ans".
Les délais de livraison sont longs et approximatifs alors je lui trouve des trucs impossibles à réaliser.
Par exemple trouver un appartement dans le IXème arrondissement, à un prix raisonnable.
C'est à peu près aussi aisé que de rencontrer un de nos voisins...
Il s'y est mis et a déjà deux rendez-vous à la mairie du XVIIIème et celle du VIIIème. 

Seule certitude, les prix baissent sur Paris, les panneaux à vendre fleurissent et comme ma rue est peu habitée, je ne plains absolument pas les vautours qui sont obligés de vendre, le touriste chargé de payer les traites à leur place étant une espèce en voie de disparition en ce moment, ils sont un peu serrés...
Leurs appartements sont hélas dans des endroits empêchant leur reconversion en "marchands de sommeil".
C'est bien fait !

10/03/2021

Je découvre mon quartier.

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Contrairement au Goût, je connais mal le 18ème arrondissement.
Le Sacré
Cœur, la Rue des Abbesses, le mur des "Je t'aime" et juste à côté, une librairie que je déteste et, sauf détour par l'avenue Junot et le cimetière Saint Vincent, mes connaissances s'arrêtent là...
Quant à cette librairie que je déteste, il me faut vous dire que la propriétaire des lieux est lunatique.
Aux petits soins pour les célébrités du coin et acerbe avec le "tout venant".

J'ai lu dans Télérama que deux anciens libraires du "Merle Moqueur", librairie que nous avons beaucoup fréquentée, avaient ouvert à leur tour une librairie Rue Custine.

Après avoir juré, craché que je n'achèterai pas un seul livre car ma pile est impressionnante, je suis partie avec le Goût à la recherche de cette librairie .

La rue Custine m'a semblé longue, très longue, alors qu'elle ne fait que la moitié de la rue Caulaincourt.
Mais elle est richement dotée de "boutiques de bouche" alléchantes.
J'y ai vu, trônant seul sur un plat, un saucisson de Lyon à la truffe.
La perspective du résultat de mes analyses sanguines a coupé mon envie...

Bien entendu, j'ai l'intention d'y retourner, surtout que plus loin dans la rue, des madeleines me faisaient de l'œil.
Cette rue est un supplice de Tantale !
Stoïque, je ne me suis acheté que des fleurs.

Au fur à mesure que l'on descend cette rue, elle change, elle devient bruyante, les boutiques plus "fatiguées" et moins fréquentées.
Toujours pas de librairie en vue.

J'allais abandonner lorsque nous l'avons vue, presque arrivés à Château Rouge.
Elle est superbe, militante, riche, diverse.
J'ai tenu parole, je n'ai pas acheté de livre.

Bien entendu, j'y retournerai !
Un jour la vie redeviendra comme avant et les restaurants ne manquent pas dans le coin.
Nous testerons et nous rentrerons après dix huit heures.