30/04/2021
Déconfinez moi... Mais pas tout de suite... Pas trop vite...
Il n'a pas causé dans le poste.
Il a parlé aux rédacteurs des journaux régionaux.
C'est d'autant moins clair que le variant indien vient de s'inviter sur notre sol.
Donc, lundi, on ouvre les classes des collèges et les lycées.
Alors qu'avant même leur réouverture, celles des primaires ferment.
Trois viennent de fermer dans l'école de P'tite Sœur, cinq dans l'école où l'Ours passe du temps.
Les petits anges n'étant évidemment retournés à l'école que lundi...
Si j'ai bien compris on n'aura plus besoin d'attestation.
On pourra donc aller répandre le virus dans les coins préservés.
Après ce premier pas on rouvre tout.
Chic ! Me dis-je, pas vraiment convaincue.
Ce matin déjà, j'ai écouté le maire de la Garenne Colombes.
Cet homme, professeur de médecine de son état, trouvait que ce déconfinement était un peu rapide avec plus de trente mille cas et trois cents morts par jour.
Il a cité la perfide Albion qui n'a toujours pas fini de déconfiner alors qu'ils ont moins de deux mille cas et moins de trente morts quotidiens.
Mais bon, si jamais, les musées ouvrent, je me précipite avant qu'ils ne referment !
Je ferai la même chose pour un déjeuner en terrasse même avec une doudoune !
09:39 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : ouverture des magasins, des cafés, des restaurants
28/04/2021
Promenade dominicale
Dimanche, pour changer un peu de coin, nous sommes allés au Parc Monceau.
Parc que je n'ai jamais aimé lorsque j'étais jeune.
Rien n'y est prévu pour les enfants.
Pas de bac à sable, pas de toboggan, juste des poneys, une buvette et un manège.
C'est tout.
Autant dire que mon arrière-grand'mère ne considérait pas les poneys comme une chose indispensable, pas plus que la buvette.
Le manège non plus...
Je savais donc que dimanche, le parc serait plein de jeunes couples avec des bébés, de vieilles dames.
J'espérais quand même un moment de calme.
Erreur !
J'avais oublié tous ces "malheureux étudiants" qui sont retournés chez papa et maman et qui avaient besoin de soleil.
Les pelouses étaient envahies par des jeunes gens "en recherche" de vitamine D.
Nous nous sommes assis à l'ombre d'un arbre et j'ai regardé.
Pour la première fois, j'ai vu la maréchaussée.
Enfin... Deux policiers charmants assaillis par la population du cru.
De vieilles bourgeoises qui voulaient qu'on fasse évacuer les pelouses.
Un autre, genre "vieux scout", qui réclamait une protection pour les chats du jardin.
Chats tout à fait capables de ne ressortir qu'à la nuit tombée.
Nous avons appris que les deux policiers étaient là "pour rassurer la population".
La population de la Plaine Monceau serait-elle plus craintive que celle d'autres coins de Paris ?
09:44 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : dimanche, parc monceau, foule
26/04/2021
A dix huit ans, j'ai quitté ma province.
Pivoine me l’a suggéré.
Je vous le soumets.
Comme nombre d’entre nous, elle aime les aquarelles de John Salminen.
J’espère qu’après l’avoir suggéré, elle se donnera la peine de nous soumettre à son le fruit de ses pensées.
Je vous ai quelquefois parlé de cette fontaine.
Elle a retenu l’attention de John Salminen, de Pivoine et de votre serviteur qui a déjà tartiné sur le sujet.
Mais à vous, que dit-elle ?
Quels souvenirs vous rappelle-t-elle ?
Racontez à votre tour vos pérégrinations dans le dédale de votre mémoires.
"A dix-huit ans, j'ai quitté ma province, bien décidée à conquérir Paris."
Il faut dire que je vivais dans la France profonde, très profonde...
Dès le lycée, nous nous retrouvions en internat et les études ne m'intéressaient pas.
Après un "BTS hôtellerie", je suis montée à Paris pour faire mes preuves.
Depuis, je m'occupe des petits déjeuners au Crillon.
En chambre souvent, en salle parfois.
Je préfère de loin être de service à table...
Hommes et femmes ont parfois des comportements étranges lorsqu'ils sont couchés et des demandes surprenantes, des attitudes gênantes.
Évidemment il est vivement recommandé de ne pas les froisser quelles que soient ces demandes.
Il m'arrive, trop souvent hélas, de trouver mon salut dans la fuite, sous des prétextes aussi minces que l'oubli d'un pot de lait.
De Paris, je ne connais guère que cette place et ma chambre de bonne du dernier étage.
Je serre les dents et j'apprends.
Je sais que je retournerai dans ma région de province et que j'y ouvrirai un restaurant.
J'obtiendrai mes étoiles au Michelin.
J'en suis sûre.
En attendant, je regarde la fontaine depuis le hall.
C'est mon quart d'heure de pause...
09:58 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : province, paris, crillon
24/04/2021
Nous sommes tous d'affreux égoïstes.
Tout le monde chougne !
Plus de cinéma !
Plus de restaurant !
Plus de théâtre !
On est pris en otage par d'affreux dirigeants mondiaux qui veulent nous implanter la 5G en nous vaccinant !
Franchement, vous croyez vraiment que lorsque vous êtes "hôtesse de caisse", aide-soignante, technicienne de surface, chauffeur de bus, vous allez au restaurant tous les soirs et que vous êtes abonnés à l'Opéra ?
Vous connaissez le prix de l'entrée du Louvre ?
Quinze €uros !
Vous croyez que ceux qui travaillent dans les magasins ou ceux qui vous livrent vos courses ont les moyens d'aller au Louvre ?
Nous sommes une bande d'enfants gâtés genre " rendez moi mes jouets !"
D'ailleurs les librairies et les coiffeurs une fois devenus "commerces essentiels" ne font plus le plein.
C'est dire notre constance...
Une seule chose nous manque vraiment, nos proches, le reste n'est que de la foutaise.
Bien sûr que j'ai envie de manger un club sandwich au Hilton de Saint Lazare avec des amis mais j'ai bien plus envie d'emmener mes petites-filles au Jardin des Plantes !
On a tous nos priorités mais un peu de pudeur dans nos caprices ne nuirait pas.
09:36 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : covid, restaurant, cinéma, théatre
23/04/2021
Pas du tout, au contraire.
Cette nuit j'ai rêvé de Merveille.
Elle était toute petite.
Rien à voir avec la grande perche qui peut manger sa soupe sur ma tête.
Rien à voir avec la grande gigue qui aiguise ses dents sur nous tous.
Et dieu sait qu'elle a la langue pointue...
La Merveille de mon rêve était tout sourire.
Elle était assise sur mes genoux, son grand-père à côté, Manou était là aussi.
Merveille a dit qu'elle voulait rentrer.
Nous allions nous exécuter lorsque le plus merveilleux des sourires nous à récompensé.
J'ai rêvé de Merveille et c'était bien.
09:20 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : merveille, rêve, sourire