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08/10/2016

La liste de mes envies.

Hier, nous sommes allés nous promener dans "la ville d'à côté".
Surtout pour passer devant un appartement à louer dans la rue principale.
A deux pas du Monoprix, l'appartement...

Juste rêver, juste...
Pourtant j'ai vraiment envie de déménager.

Je sais, on a la bougeotte, je suis restée quinze ans dans le IIIème arrondissement de Paris, mais en changeant au moins cinq fois d'appartement.

J'ai fui les bruits de voisinage avec constance.
A Paris, il y a toujours beaucoup de voisins...
Alors on a fait souvent de mauvais choix.

Regardez notre immeuble actuel.
"DPE Classe A", en fait, il n'est déjà plus classé A.
Il a été rétrogradé comme le mauvais élève qu'il est.

Des siphons inaccessibles sauf à tout démolir.
Des experts qui reviennent mercredi.
Expertise qui ne sera suivie de rien, puisqu'il faudrait démolir l'immeuble et le reconstruire.
Ne croyez pas que nous sommes les seuls à voir régulièrement ces experts.
Une bonne moitié des habitants les voient.
Les autres ne restent pas assez longtemps pour les voir.

Si les enfants n'étaient dans le coin, nous aurions déjà déménagé sans état d'âme.

déménagement, envie, ville d'à côté

06/10/2016

Mon dentiste est espagnol.

Hier matin, j'avais rendez vous chez le dentiste.
J'ai attendu une bonne heure.
Ça doit être son côté espagnol, pour le reste, il est toujours aussi efficace.
J'en suis à la "période empreintes".
Un jour, je prends une empreinte.
Au rendez-vous suivant je recommence...

Cela me paraît plutôt bon signe.
Chez un bon dentiste, la première empreinte n'est jamais parfaite.

Je lis "Elle" en patientant.
Je m'instruis, "le vegan", le "sans gluten"...
J'apprends que des nourrissons sont morts de carences diverses en Italie.
Les parents étaient "vegan".
Ils avaient décidé que les bébés le seraient aussi...

Je dois dire que ces nouvelles "tendances" m'agacent.
La véritable intolérance au gluten, par exemple, est une vraie maladie mais plutôt rare et grave.
Elle n'a rien à voir avec le côté "bobo" de certains Parisiens.
Ceux qui se vantent de manger "sans gluten" mais se ruent sur la brioche, nouveau dessert à la mode après le pain perdu, les éclairs et je ne sais plus quoi.
J'ai du mal à suivre...

En sortant de chez le dentiste, nous sommes partis à Paris manger un "bô-bun".
Un vrai, avec gluten et cochonnerie, pas à la mode.
Quoique...
Les "bô-bun" commencent à foisonner, alors...
N
ous avons cherché vainement de quoi déboucher un lavabo chez les derniers marchands de couleur.
Tout y est hors de prix, la rareté sans doute...

C'était bien.

dentiste, bô bun, Paris

05/10/2016

L'ablette et la nourriture.

Merveille mange peu.
Mais mange souvent, très souvent.

Comme tous les enfants, elle a principalement faim lorsque le menu lui plaît...

J'admire ses parents, ils ne forcent jamais leurs filles à finir leur assiette.

Lorsque l'Ours était petit, je me rappelle lui avoir dit : "Maaaange mon fils ! " alors qu'il n'avait pas faim.
Heureusement, il ne m'a pas écoutée...

Vendredi, Merveille a déjeuné dans un "chinois-japonais".
Le propriétaire est un Chinois.
La nourriture est "japonaise".
Merveille a fort bien mangé mais a refusé le dessert.

A peine arrivée à Montmartre, elle a voulu une pomme...

Ensuite, elle a couru, monté en funiculaire, fait le tour de la basilique puis descendu toutes les marches.
Une glace bio fut donc la bienvenue.
Manque de chance, le macaron qui l'accompagnait n'était pas frais.
Elle lui avait tourné le dos, le Goût l'a rendu.

Aux Ternes où le Goût a eu besoin de s'arrêter, elle a aimé la vitrine de Pou.
Elle a voulu un gâteau "tout chocolat".
Elle l'a mangé...
Elle s'est endormie dans le bus en tenant la main de son grand-père.

P'tite Sœur, petite, était une goulue.
Aujourd'hui, elle fait comme sa sœur.
Avec le même succès.
Ce sera la seconde "ablette", mais rousse...

merveille,p'tite soeur,nourriture

04/10/2016

Ce n'est pas un scoop.

Le Goût, après avoir fait annuler sa ligne, a cherché à joindre la RATP.
Evidemment il, a retrouvé son téléphone, le lendemain dans l'appartement.

Sous le Télérama et, plus surprenant, sous la pile de linge à repasser...

Il a donc fait réactiver sa ligne et tout va bien.

Ne manque à l'appel que mon porte-carte.
Mais je n'ai pas dit mon dernier mot !
Hormis une photo de l'Ours, souriant comme à son habitude, il ne contenait rien d'intéressant.
Je pense donc que mon bien a fini dans une poubelle.

J'irai néanmoins faire un tour aux "objets trouvés", rue des Morillons.
J'ai d'ailleurs appris en allant sur leur site qu'il fallait payer pour récupérer son bien...

Le service public n'est pas vraiment au service du public et en plus ce n'est pas gratuit.
Vos appels sont surtaxés et les temps d'attente sont facturés, au mépris de la loi.
Vous payez pour leur faire remarquer leurs erreurs...
C'était juste une réflexion en passant...

Pour vous montrer l'ablette de la maison à Montmartre, faisant comme tous les gosses dans les escaliers :

téléphone,livre,tête en l'air

03/10/2016

Un bonheur insoutenable.

Dire que nous n'avions pas vu que nous étions heureux...

Nous n'arrêtions pas de nous plaindre.
Des enfants qui ne sont pas sages.
Des enfants qui n'ont pas de bonnes notes.
De la vie qui nous fait courir.
Du manque de temps.
Si nous avions su...

C'est arrivé doucement.
Nous n'avions plus le droit de nous déplacer.
Nous fûmes assignés à résidence.
Puis ils ont commencé à interdire les livres.
Des amis ont disparu.

La peur est arrivée, insidieuse.
Nous surveillions sans cesse les enfants car certains avaient été enrôlés de force.

Puis nous avons commencé à manquer de tout.
Nous avions faim.
Nous avions froid.

Enfin nous avons décidé de nous sauver.
Il nous fallait garder un peu de nourriture alors que nous avions déjà faim.
Puis de l'argent pour payer le passeur, alors que nous  en avions si peu...

Notre détermination était sans faille.
Nous allions réussir.
C'était certain.

Nous serions alors accueillis.
C'était un pays de cocagne.
Nous voulions travailler.
Nous voulions que nos enfants aillent à l'école.

Nous voulions absolument remercier le pays qui nous accueillait.


Nous nous sommes retrouvés derrière des barbelés.
Nous avions perdu nos enfants en route.
Nous avons perdu l'espoir.
Pourtant, nous en avions rêvé de ce pays...

Lakevio, jeu, fuite, peur