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16/10/2016

Récapitulatif, enfin presque.

Hier, j'ai vu les petites et JJF au jardin.
L'Ours et Manou sont toujours malades.
JJF a toujours sa béquille mais l'injection de botox fait qu'elle souffre moins.

Tout ce petit monde avait une gastro, une sévère.
Merveille a perdu plus d'un kilogramme et sa sœur est toute fluette.

Rien que pour elles, quitter le coin est difficile.

Ensuite, on a fait les comptes.
Rien que mes dents, c'est comme si j'avais plusieurs voitures dans la bouche.
Et des berlines en plus...
Ça doit être pour ça qu'aujourd'hui, on se déplace en transports en commun.

Et puis il y a les impôts locaux qui n'ont pas baissé.
Je crois me rappeler que c'était une promesse de campagne.
Bon, on sait tous que le vent emporte les promesses des élus.

Alors, on est allé à La Défense.
C'est un endroit que je déteste, encore plus aujourd'hui qu'hier.
C'est clinquant, bruyant, heureusement que le magasin qui vend des fongicides est installé sur trois niveaux, on peut difficilement le rater.

Ce magasin, "le paradis des bricoleurs", me donne mal à la tête.
Il faut trouver un interlocuteur, et comme partout on fait des économies.
Alors on les voit courir avec un téléphone.
Il faut les attraper pendant qu'ils regardent une référence.
Aujourd'hui, le Goût va chasser les champignons dans notre grotte de Lascaux avec les armes achetées au "paradis des bricoleurs".

malade,merveille et p'tite soeur,la défense

13/10/2016

Les experts.

Ils sont arrivés, en retard et à deux.
L'architecte, celui qui n'aime pas entendre qu'il a fait n'importe quoi, d'ailleurs, il n'a pas osé signer son œuvre.
La dame du Syndic, charmante mais bien embêtée et de toute façon impuissante.
Nettement moins efficaces que ceux de Miami, ces experts...

La lettre disait que nous allions avoir une bande d'experts.
Bon la communication est mauvaise.
Les experts ? Nada !

De quinze jours de délai au début mai on est passé à un délai indéterminé au mois d'octobre.

L'appartement que nous voulions visiter dans la ville d'à côté a été rayé de nos projets.

L'agent immobilier chargé des visites n'écoute même pas son répondeur.
Le répondeur était plein lorsque le Goût a essayé pour la sixième fois de le joindre.

Nous cherchons, si possible pas loin des enfants.
"C'est tendu" est le terme utilisé pour dire que c'est rare donc cher...

Mais, ce n'est pas le genre de la maison de baisser les bras.

Il faut dire que maintenant c'est notre santé qui est en jeu.
Le Goût tousse sans cesse et mon asthme s'aggrave.
Il va vraiment falloir faire des cartons... 

12/10/2016

Le mal logement en France.

L'autre jour, j'ai revu Manhattan et j'ai trouvé que c'était un film bavard et un peu raté.
J'aime le Woody Allen d'aujourd'hui plus que celui d'hier.
Hier nous avons de nouveau regardé la télé.
On ne la regarde pas souvent et c'est aussi bien.
Il y était question de "mal logement".

Un grand classique qui arrive toujours en début d'hiver.

Il y a ceux qui vivent dans des logements insalubres.
Ceux qui vivent sous la tente.
Ceux qui vivent dans des "mobil-home".
Ceux qui vivent dans un camping à l'année.
Il y a ceux qui n'ont pas de logement du tout.

Sans surprise, on apprend que les femmes seules avec enfants sont souvent les premières victimes.
Suivies de près par les travailleurs pauvres et les Français d'origine étrangère.

Trouver un logement n'est pas simple.
Nous-mêmes n'avons pas réussi à visiter celui de la ville d'à côté.
L'agence ne répond jamais au téléphone.
C'est assez bizarre comme façon d'agir.
On dirait que ça n'intéresse pas les agences immobilières parisiennes et celles de la proche banlieue de louer les appartements.
On a l'impression désagréable que c'est nous qui sommes à leur service et pas l'inverse...

Nous avons décidé de déménager.
Nous ne sommes pas idiots mais nous espérons vieillir en presque bon état.
Nos taches sur le mur sont composées de champignons dangereux pour la respiration.
C'est bête ça mais c'est justement notre point faible.

Nous savons que les experts sont au service de notre dernier syndic, Foncia pour ne pas le nommer.
Ce groupe a été vendu à trois groupes d'investissement, un Suisse, un Chinois et un Canadien.

Vous pouvez lutter contre eux ?

Télé, logement, rapaces

11/10/2016

Comme un lundi.

dentiste,pluie,provisions


Hier matin à dix heures et demie,
autant dire à l'aube, je suis allée chez le dentiste.

Il était déjà en retard mais pas assez pour que je lise "Elle".
C'est dommage, j'aurais pu vous parler des dernières tendances de la mode, du divorce de l'année, tout ça.
C'est raté.

Mais comme j'ai rendez-vous à midi et demi la prochaine fois, je crois que je pourrai reprendre ma chronique anachronique d'une revue qui ne m'intéresse plus.

Ensuite, le cœur léger, nous avons décidé d'aller au Monoprix de la ville d'à côté.
En voyant le ciel noir au dessus de nos têtes, nous sommes allés dans celui de notre ville.

Il est comme nous, il se dégrade, il perd des pièces.
Je sens qu'un faux plafond va nous tomber sur la tête.
Les rayons se vident et ne se remplissent pas.
J'espère que ça ne sent pas la fermeture pour travaux.

Après demain, nous aurons la visite d'une nouvelle fournée d'experts...
C'est fou ! Au mois de mai, on nous avait donné un délai de quinze jours pour les travaux.

Quelques mois ont passé.
Les travaux ?
Quels travaux ?
Il leur faut déjà un bon mois pour répondre à un mail et la réponse en est pratiquement illisible, truffée qu'elle est, de fautes d'orthographe.

C'était la chronique d'un lundi ordinaire sur cette terre qui est parfois si jolie mais arrosée hier et ce n'était pas du luxe.

10/10/2016

Laissez moi vous conter une histoire...

lakevio,déjeuner,berry

Vous connaissez le Berry ? La province où le Diable est plus présent que Dieu ?

Rappelez vous la Dame de Nohant et ses contes.

On n'a jamais rien pu prouver.
Peut être que la Martine avait passé un pacte avec le diable, après tout...

Elle vivait avec le Robert dans une maison délabrée à la sortie du village.
Les gens obligés de passer devant la maison faisaient le signe de croix.
C'est que c'était une jeteuse de sort, la Martine...

Un jour, on n'a plus vu le Robert.
Elle a dit qu'il en avait eu  assez de tuer les poules, qu'il était parti à la ville...
Elle, elle restait là toute seule devant son déjeuner frugal.
Elle se réconfortait parfois en vidant un peu trop la bouteille.

On dit qu'en perdant Robert, elle avait perdu son don.
On dit que Robert l'avait quittée pour une jeunette.
On dit n'importe quoi !
Robert est toujours là, il repose pour l'éternité sous la véranda.
Il est noyé dans la chappe de ciment.

On dit que les soirs d'été la Martine elle parle toute seule.
Pas du tout !
Elle raconte ses journées à Robert.
Il ne peut plus la contrarier.