Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/04/2021

A dix huit ans, j'ai quitté ma province.

devoir de Lakevio du Goût_78.jpg

Pivoine me l’a suggéré.
Je vous le soumets.
Comme nombre d’entre nous, elle aime les aquarelles de John Salminen.
J’espère qu’après l’avoir suggéré, elle se donnera la peine de nous soumettre à son le fruit de ses pensées.
Je vous ai quelquefois parlé de cette fontaine.
Elle a retenu l’attention de John Salminen, de Pivoine et de votre serviteur qui a déjà tartiné sur le sujet.
Mais à vous, que dit-elle ?
Quels souvenirs vous rappelle-t-elle ?
Racontez à votre tour vos pérégrinations dans le dédale de votre mémoires.

"A dix-huit ans, j'ai quitté ma province, bien décidée à conquérir Paris."

Il faut dire que je vivais dans la France profonde, très profonde...
Dès le lycée, nous nous retrouvions en internat et les études ne m'intéressaient pas.
Après un "BTS hôtellerie", je suis montée à Paris pour faire mes preuves.
Depuis, je m'occupe des petits déjeuners au Crillon.
En chambre souvent, en salle parfois.
Je préfère de loin être de service à table...

Hommes et femmes ont parfois des comportements étranges lorsqu'ils sont couchés et des demandes surprenantes, des attitudes gênantes.
Évidemment il est vivement recommandé de ne pas les froisser quelles que soient ces demandes.
Il m'arrive, trop souvent hélas, de trouver mon salut dans la fuite, sous des prétextes aussi minces que l'oubli d'un pot de lait.
De Paris, je ne connais guère que cette place et ma chambre de bonne du dernier étage.
Je serre les dents et j'apprends.
Je sais que je retournerai dans ma région de province et que j'y ouvrirai un restaurant.
J'obtiendrai mes étoiles au Michelin.
J'en suis sûre.
En attendant, je regarde la fontaine depuis le hall.
C'est mon quart d'heure de pause...

Commentaires

oh la pauvre!

Écrit par : Adrienne | 26/04/2021

Un personnage "ben ordinaire" comme dit Charlebois.
Mais tu as su la rendre émouvante et sincère.
J'ai beaucoup aimé. ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : Célestine | 26/04/2021

Non ne me dis pas que tu as croisé DSK !!

Écrit par : Ang/col | 26/04/2021

Ha, ha, j'ai pensé tout de suite à DSK. Je cherchais le nom de la femme de chambre, Saffita, saffira Diallo quelque chose..N'a t-elle pas pris à son tour un hôtel, une pizzéria !.Bon, en ce moment, les employés des hôtels sont tranquilles...
Quelle est donc cette France profonde ? L'Allier, la Nièvre ?

Écrit par : julie | 26/04/2021

Difficile de déjouer les pièges des clients "pervers" !
Des étoiles au Michelin c'est se mettre beaucoup de pression...

Écrit par : Fabie | 26/04/2021

Tu me donneras l'adresse de ce restaurant que,bien sûr, elle parviendra à ouvrir.....sauf si la pandémie dure encor...encore...enc....

Écrit par : Emiliacelina | 26/04/2021

Bon, ton héroïne à la chance de ne pas travailler à l'Hôtel Sofitel de New-York.
Là, elle aurait pu faire une mauvaise rencontre.
(cela dit, DSK est un "homme à femmes" et était facile à piéger avec le premier "oreiller" venu...)

Écrit par : le-gout-des-autres | 26/04/2021

C'est un métier extrêmement dur, le travail dans l'hôtellerie...
j'admire celles qui tiennent le coup...
et évitent les pièges...:-)

Écrit par : La Licorne | 26/04/2021

J'aime bien cette aquarelle. Elle me rappelle un souvenir. Un flirt dans le parking sous la Concorde... C'est vieux, c'est loin tout ça. La lumière était crépusculaire. C'était en décembre... C'était dans une autre vie...

Écrit par : Armelle | 26/04/2021

Nafissatou a eu moins de chance que ton héroïne qui a su tirer son épingle du jeu. Si elle a ouvert un restaurant à New York, je n'y suis pas allée, mais j'irais volontiers en province dîner dans ce restaurant étoilé ou non dès qu'il rouvrira...

Écrit par : Gwen | 26/04/2021

La pauvre... mais heureusement elle a un projet qui l'aide à supporter le présent.

Écrit par : Praline | 26/04/2021

Effectivement, il y avait parfois des demandes bizarres dans les hôtels. Un ami coiffeur pour hommes avait travaillé en hôtel et il a vu de drôles de choses. Parfois il accompagnait des collègues femmes pour les protéger. Les interprètes à l'Europe étaient aussi prévenues de qui il fallait se méfier...
Je crois que c'est plus réaliste que ma littérature à l'eau de rose ;-)

Écrit par : Pivoine | 26/04/2021

J'ai beaucoup aimé l'originalité du traitement de cette consigne.

Écrit par : alainx | 27/04/2021

ah , on gravite les échelons de l'échelle sociale avec patience, obstination et un jour, comme tu l'écris , Heure-bleue : On obtient ses étoiles au Michelin et on se retrouve au firmament se sa vie , le but réalisé ,prêt à savourer.

Écrit par : Jerry OX | 27/04/2021

Les commentaires sont fermés.