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09/07/2021

Ma ville et ses contradictions.

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Les Parisiens sont des êtres étranges.
Depuis que le masque n'est plus obligatoire dans les rues, ils sont plutôt plus nombreux à être masqués.
Je ne cherche pas à comprendre...

Nous avons repris nos promenades, retrouvé des petits restaurants à "bô bun", trop petits pour avoir des terrasses.
Ainsi que nos cafés préférés et c'est bien...

Nous sommes allés traîner du côté du passage Vivienne.
Les boutiques ont changé et bientôt ce passage ne sera plus qu'une succession de cafés.
Les touristes étrangers sont absents mais les guides ont retrouvé une clientèle française.

Nous avons dégusté notre première glace en terrasse.
En sortant du café, le Goût n'a pas résisté, il est allé chez "Legrand, Filles et Fils" acheter une bouteille de vin. 

Le passage Choiseul est devenu coréen, une odeur d'épices nous y accompagne tout du long.

Je me demande comment j'ai pu envisager de quitter ma ville alors qu'il suffit de changer de quartier pour voyager.

31/03/2021

Distanciation physique qu'y disaient...

Dimanche il faisait beau, vous le savez bien puisque vous étiez dehors.
Nous sommes confinés mais nous avons le droit de sortir.
C'est même une prescription.
Nous sommes "confinés dehors"...

Notre premier ministre a été si maladroit que les gens ont cru ou voulu croire qu'on pouvait jeter nos masques par dessus le moulin de la Galette.

Dimanche donc, nous étions dans une rue qui d'habitude est touristique et qui ces temps-ci est tout aussi pleine de gens qui veulent boire et se poser sur l'herbe du Sacré Cœur.

Lorsque qu'on  porte son masque, on sait -on devrait savoir- que c'est pour éviter de contaminer les autres.
C'est surtout marcher en regardant les autres, ceux qui n'ont pas de masque ou bien sous le menton.
C'est descendre du trottoir pour éviter les "sans masque" et les éclaboussures de ceux qui boivent en marchant.
Beaucoup préfèrent être "en grappe" sur les trottoirs, devant des cafés censément fermés mais servant à boire dedans et dehors.

Le Goût, en se faisant discret a pris quelques photos de loin pour vous faire partager ce qu'est le civisme pour certains.

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18/11/2020

Confinement saison 2

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Je ne suis pas sûre que ce confinement soit un vrai confinement.
Lors du premier confinement il n'y avait que peu de monde dans les rues.
Pas une voiture non plus.
Rien que des gens dûment porteurs d'une attestation..

Le deuxième est un embouteillage.
Un embouteillage généralisé, de tous et tout, des gens et des voitures.
Le port du masque est plus aléatoire qu'obligatoire...
Ça va de "pas de masque" au masque qui ne protège que le menton, voire simplement le poignet ou la bouche...

Lors du premier confinement, je me suis demandé si un trafic clandestin de loueur de chiens n'avait pas eu lieu.
Tant de chiens tenus en laisse par des jeunes gens !
Tous ces chiens ont disparu aujourd'hui.
Il y eut aussi une foule de joggers trottinant à petites foulées.
Toutes petites, les foulées.
Ces joggers ont également disparu aujourd'hui.

En saison deux, ils ont été remplacés par des fumeurs et des "mangeurs".
Je n'ai jamais vu autant de gens qui fument dans la rue, qui mangent en marchant, qui boivent en marchant.
Des gens faisant tout ce qui est permis pour se promener dans la rue sans masque.

Nous avons repris nos "promenades de confinement".
Nous achetons notre viande rue des Abbesses.
Notre baguette chez "Pain-pain".
Nos légumes chez un "petit producteur".
Oui, les boutiques de "petits producteurs" ont poussé comme des champignons.
Je ne sais si c'est une leçon du premier confinement ou un effet de mode...

On s'occupe, on passe beaucoup de temps au téléphone au lieu de voir les amis "en présentiel" comme disent les ministres car le vocabulaire change.
On ne voit personne mais on boit des cafés virtuels, enfin, je boirais des cafés virtuels si j'avais une caméra...

On ne s'ennuie même pas.
La preuve, je n'ai  pas ouvert le tiroir à fouillis.

15/10/2020

Emmanuel l'a dit...

On va devoir rester chez nous le soir parce que le virus flambe un peu partout.
Parce qu'on recommence à repousser les opérations pour laisser la place aux personnes atteintes d'une forme sévère de Covid.

Je sors tous les jours.
Je mets mon masque correctement.
J'applique généreusement le gel qui me rend les mains rouges et desséchées.

Si chacun d'entre nous avait fait le minimum, nous n'en serions pas là.
Les terrasses de café qui empiètent sur la place et vous obligent à marcher sur la rue sont en partie responsables.

Tout comme les fêtes bruyantes dans la rue et dans des appartements.

Tous ces rassemblements plus ou moins clandestins où les gens sont sans masque.
Tous ceux qui arpentent les rues et portent le masque sous le menton.
Cette partie de la population refusant de croire au Covid et pensent que ce n'est qu'une excuse pour limiter les libertés.
Ce sont sans doute les mêmes qui pensent que la terre est plate.
Ceux qui voteraient Trump...

Comme tout le monde, je regrette le temps béni de la liberté mais même la région où vit ma soeur, verte jusqu'à présent, change de couleur et nous sommes tous coupables.

Nous pensons toujours que ça ne touche que les autres.
Lorsque je vais dans un café, je suis encore surprise de devoir laisser mes coordonnées mais comme le reste on va finir par s'habituer.

Arrêtons de nous comporter comme des enfants gâtés ou partons aux US où les gens crèvent comme des mouches faute de couverture sociale mais pensent que le Covis est une "grippette socialiste".

Cette mesure est une mesurette, si on veut continuer à vivre, on ira au restaurant, au cinéma et ailleurs.
Mais plus tôt...
Tous ceux qui pensent "j'ai le droit de" ou "je ne risque rien, je suis suis jeune" devraient se rappeler que la moitié des cas en réanimation a moins de 65 ans.

13/09/2020

Ne lisez pas cette note si vous êtes "politiquement correct".

Hier, nous sommes allés chez les enfants fêter l'anniversaire de l'Ours.
JJF souffre toujours et ne marche toujours pas.
Rien de nouveau chez elle depuis quatre ans et demi.
Seul l'état de ses épaules empire à cause des cannes...

P'tite Sœur m'a demandé de l'accompagner faire de la trottinette devant le groupe scolaire et Merveille a décidé de nous suivre avec le chien.
Puis, P'tite Sœur a voulu une glace.
Or, dans certaines banlieues, en dehors du centre ville, on ne trouve rien le samedi après-midi alors les filles m'ont emmenée jusqu'à ce très grand parc que je déteste mais où il y a un marchand de glaces.

Mes enfants habitent une "banlieue rouge" à côté de Paris.
Avant, cette banlieue était rouge parce que communiste.
Aujourd'hui, elle est rouge à cause du taux du Covid-19 et il faut donc sortir masqué, même dans les parcs.

Lorsque nous sommes arrivées dans ce parc, juste à côté du glacier, 90 % des personnes présentes ne portaient pas de masque.
Il faisait beau, le parc faisait le plein alors on y fêtait des anniversaires sans aucun respect des gestes barrières...

La quasi totalité des personnes sans masque étaient des Français d'origine maghrébine.
Des Français comme vous et moi.
C'est au moins la troisième génération née ici alors je ne connais pas les raisons de ce refus.
Tout comme ces ados sans masque qui ont essayé de nous coincer pour nous souffler au visage, je pense à une forme de provocation.

J'ai essayé avec les petites de rester à l'écart et la glace à peine achetée, je suis repartie avec les filles vers un endroit désert.

L'Ours m'a annoncé hier soir qu'on comptait encore plus dix mille nouveaux cas.
Je ne peut pas dire que j'ai été surprise...
Ce n'est pas politiquement correct mais c'est simplement ce que j'ai vu.