26/03/2021
Etre l'ainée.
J'ai sept ans de plus que ma petite sœur.
Et cette petite sœur "file un mauvais coton"...
Son arrogance, son dirigisme, ses réflexions désagréables vont la conduire à la solitude.
Rappelez-vous, c'est elle qui est veuve depuis deux ans et demi.
Mon autre sœur et moi avons essayé de l'aider.
Je dois dire que j'ai une certaine admiration pour ma sœur cadette.
Pendant dix huit mois, elle est venue chaque jour malgré le peu de considération de la benjamine.
Je suis allée la voir plusieurs fois avec le Goût.
Presque chaque fois, je suis partie en claquant la porte.
Le Goût soupirant d'aise de ne plus avoir à supporter ce tyran.
Je me souviens de notre enfance.
Finalement, elle a peu changé et est restée l'enfant gâtée qui nous menaçait de "dire à Maman" que nous l'avions pas assez bien servie.
Aujourd'hui, assise devant sa piscine, qu'elle dit détester mais qui fait partie de son "statut social", elle s'ennuie...
Et si elle profitait de son ennui pour se demander pourquoi ses proches hésitent à venir la voir ?
Peut-être aurait-elle plus de monde autour d'elle...
09:34 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : soeurs, maladie, caprice
18/04/2019
J'avais commencé un billet...
J'avais commencé un billet.
Je voulais vous parler de l'île de la Cité cernée par la police et des touristes venus en masse apercevoir Notre-Dame.
Elle est toujours debout, je vous le confirme.
Le téléphone a sonné, c'était ma sœur qui a besoin de ce coup de fil matinal.
Elle a raccroché, j'ai repris mon texte.
Le téléphone a re-sonné.
C'était encore elle.
Elle avait encore besoin de parler...
Alors, j'ai laissé tomber mon texte.
La cathédrale survivra, elle sera reconstruite à l'identique ou pas et je ne serai peut être plus là pour voir le résultat.
Nous avons également fait un tour dans notre ancien quartier.
La rue des Archives, la rue la plus "gay" de Paris.
C'est le cas depuis très très longtemps, il était donc inutile de le rappeler tous les trois pas.
Hélas, il ne faut pas oublier l'argent...
N'oublions pas qu'il faut bichonner le touriste et lui rappeler que ce coin de Paris est "gay friendly".
Comme la misère et l'opulence sont côte-à-côte, on y voit les tentes des sans-abri contre les vitrines les boutiques de luxe.
J'ai même vu deux clochards en train de lire.
Paris est décidément une ville singulière...
10:59 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : soeurs, solitude, tristesse