25/08/2007
Brouillard et pollution
Depuis quelques jours, l'homme et moi faisons un concours dont personne ne sortira gagnant, on tousse, lui le jour, moi la nuit et le jour, il faut dire que les Parisiens sont de retour, d'où les embouteillages, et ce matin mon coin de Paris est dans le brouillard, j'aperçois à peine les arbres du Père Lachaise.
Hier, en fin de matinée, j'étais en train de jouer tranquillement à Gold Rush et plus d'Internet, ça arrive parfois. Serveur du coin en panne, ça peut durer quelques minutes ou quelques heures, je peste et je passe à autre chose, hier l'homme était là, après moultes manoeuvres, il a conclu que ça venait du modem.
En début d'après midi, nous sommes partis à la boutique N... qui vient encore de changer de nom, troisième rachat en quelques mois.
Ma télé est belge, la Belgique est câblée depuis très longtemps.
Ma télé belge n'est pas compatible avec la télé française, j'ai donc, depuis mon retour, un petit abonnement chez N... pour recevoir les chaînes gratuites et surtout avoir une connexion Internet.
Depuis que nous avons souscrit notre abonnement, les abonnements ont baissé pour les nouveaux abonnés, pas pour les anciens, hier nous procédons à un changement de modem (la panne venait du serveur) et je vois une offre proposant le téléphone, une connexion plus rapide et plus de chaînes (nous ne regardons pas la télé mais ça peut changer) pour un prix sensiblement plus attrayant.
Je demande à changer d'abonnement, on me répond : "Pas possible, c'est réservé aux nouveaux abonnés !". Je ne sais pas comment l'homme s'est débrouillé mais depuis hier soir, nous avons un nouvel abonnement, plus de chaînes de télé et un téléphone fixe dont personne ne connaît le numéro, même pas moi, je n'ai pas la mémoire des chiffres.
Je n'ai pas regardé la télé hier soir, j'ai continué à relire "Le sixième hiver", un bouquin sorti en 1979 qui fait froid dans le dos, il annonce les changements climatiques, ceux qui sont en train de se produire, vous savez canicule, inondations, tornades, morts et sans abris en pagaille.
Et comme d'habitude, les gourvernements mondiaux imbéciles font une politique à court terme.
09:50 | Lien permanent | Commentaires (17)
24/08/2007
C'est surprenant, il pleut toujours
Hier, chaque fois que j'ai mis le nez dehors, il pleuvait des cordes, l'homme est arrivé tôt, et nous sommes partis sous la pluie, juste faire quelques courses. Je n'avais pas envie d'aller à la Bastille chercher quelques légumes, piétiner sous la pluie et entendre mes chaussures faire "floc, floc".
J'ai fini un livre, recommandé par Lili, je n'ai pas trop aimé, c'est très américain, ça finit mal, c'est un roman épistolaire et je n'ai jamais vibré aux Prodigieuses aventures des soeurs Hunt.
Pour me faire plaisir, pour accompagner le bruit des gouttes et couvrir celui des voitures, je me suis passé "Vacances Romaines", j'adore, je marche à chaque fois, Audrey Herpburn est charmante, Grégory Peck est à tomber, et c'est pas aujourd'hui qu'un photographe donnerait des photos à une jolie princesse de contes de fée, il irait les vendre immédiatement à un torchon à sensation, que je ne lis jamais, je ne vais pas chez le coiffeur.
Depuis le dernier massacre c'est une amie qui se charge d'égaliser...
Hier soir, il ne pleuvait plus, chic, j'ai pensé que l'homme et moi pourrions aller traîner aujourd'hui, peut être aller enfin voir cette exposition de photos au Musée Carnavalet.
Le Bibelot est censé travailler une heure ce matin, ça l'ennuie terriblement de se déplacer pour une heure, en partant, il m'a dit qu'il resterait peut être la matinée et qu'il rentrerait tôt lundi, son futur "ex-emploiteur" (employeur/exploiteur) est charmant avec lui, c'est un peu tard pour éviter les Prud'hommes.
Le 3 septembre l'homme pourra rencontrer qui il veut pour l'aider à chiffrer son préjudice.
La Merveille aura 6 mois le 3 Septembre, c'est un bon présage, non ?
09:20 | Lien permanent | Commentaires (15)
23/08/2007
Que faire les jours de pluie ?
Et il a plu quarante jours, quarante nuits, cette nuit, chaque fois que je me suis réveillée, j'ai entendu le bruit de la pluie, j'avais l'homme qui dormait à côté de moi, Balagan qui squattait au milieu, il faisait bon même un peu trop chaud.
A un moment, j'ai eu des problèmes pour me rendormir, ça devait être sur le matin et là bien au chaud, dans mon lit, j'ai pensé à ceux qui dormaient dehors, nous sommes encore au mois d'Août, les structures d'accueil sont fermées au mois d'Août, comment dorment ceux qui n'ont pas de lit, dehors, sous la pluie battante.
Notre Président chéri qui veut renvoyer tous les sans papiers, qui réduit l'aide aux plus pauvres pour l'offrir à ceux qui n'en ont pas besoin, il lui arrive de penser aux autres, à ceux qui n'ont rien ?
Je ne sais pas pourquoi mon clavier a dérapé, je ne voulais pas écrire ça, je dors dans un lit et je me plains de la pluie, qui vient de faire une pause, j'irai peut être à la Bastille acheter des lègumes vendus directement par les producteurs, eux aussi, ils ont un pouvoir d'achat en chute libre, avec la disparition des petits commerces, c'est facile pour les grands groupes d'écraser les petits producteurs.
Hier, j'ai préparé des vêtements, je les ai déposé dans un grand sac protégé de la pluie, en Israël où il pleut beaucoup moins, on dépose devant chez soi, les vêtements et celui qui passe peut prendre comme il veut, je me souviens avoir trié et déposé des vêtements achetés à Paris, un quart d'heure après, il ne restait rien.
Je n'ai pas fait prendre l'air à ma broderie, je n'ai pas sorti mon coussin immonde à terminer, l'homme arrive tôt depuis qu'il est licencié, je n'ai même pas regardé "Vacances Romaines", nous avons papoté, nous avons démoli notre Président qui court comme s'il avait le diable aux trousses, c'est peut être le cas mais nous n'avons trouvé personne à gauche, nous n'avons plus de gauche en France, nous avons des hommes politiques qui pensent d'abord à leur portefeuille avant de penser à l'intérêt général.
Il ne pleut pas pour l'instant et pourtant je suis morose.
09:46 | Lien permanent | Commentaires (19)
22/08/2007
On dirait mes vacances à l'Ile de Ré
Lorsque l'Ours était petit nous partions toujours en vacances, même à Pâques, un jour, nous sommes partis à l'ile de Ré.
Le jour de la reprise de l'école, l'Ours a dû faire une rédaction, sujet original : "Tes vacances de Pâques", je me souviens de l'introduction : "Il a plu un peu tous les jours sauf le dernier jour où il a plu toute la journée".
Hier, je suis partie rejoindre l'homme, le licencié, l'ingrat, le fendeur de coeur, l'homme prend ses deux heures par jour, c'est le seul moyen de les prendre sinon elles ne seront jamais prises, ou jamais payées, le ciel était menaçant, nous avons pris un café, fait quelques courses à Monoprix et en sortant du métro, de grosses gouttes ont commencé à tomber, le temps d'arriver, nous étions des chiens mouillés.
Ce matin, fenêtres ouvertes, j'entends le doux bruit de la pluie par terre et sur les toits, c'est un temps à rester lové sur un canapé, à lire où regarder "Vacances romaines".
Pendant ce temps là, notre Président, celui qui aurait dû être journaliste pour un journal à sensations, oublie que son rôle est de représenter la France à l'étranger, et non de jouer les pleureuses au chevet de victimes de la barbarie humaine. Je crois qu'il sait que l'homme n'est pas naturellement bon sinon il ne serait pas à la place qu'il occupe !
Pendant qu'il pleut, la vie continue, l'homme exécute son préavis (c'est amusant les trouvailles de la langue française), la Merveille grandit, et j'hésite toujours à ranger mes armoires.
Vous croyez qu'on va oser nous parler d'un impôt sécheresse cette année ?
09:20 | Lien permanent | Commentaires (22)
20/08/2007
C'est surprenant..il pleut
Que fait le Président, l'homme qui a un avis sur tout, qui veille sur nous, qui inspire des publicités particulièrement niaises, vous avez vu celle sur "ce fromage" qui se promène avec une cloche mais je m'égare, pourquoi notre Président, celui qui se prend pour un Dieu vivant, n'agit pas sur la météo.
Il pleuvait cette nuit, ça j'aime bien, comme les parisiens sont de retour, la pluie, la nuit, c'est la certitude que nous allons dormir tranquille mais il pleut aussi ce matin et je n'ai pas l'âme ménagère et pourtant il serait urgent que je fasse le tri, que je jette, que je fasse de la place dans les armoires.
Il faut dire que j'attends l'appel de l'homme, l'instant ou il me racontera la grande scène : "Tu me fends le coeur, après tout ce que j'ai fait pour toi, toi aussi mon fils" etc etc , le tout avec l'accent pied noir et l'aisance de celui qui a commencé dans la vie en vendant des pantalons mal coupés : "C'est normal que vous vous sentiez un peu serré, ça va se détendre d'ailleurs sur vous, ça fait couture".
Je dois aussi attendre le retour de l'homme, c'est normal, c'est encore le mois d'Août, j'ai donc une fuite au robinet d'arrêt de la machine à laver et le verre doseur qui a trouvé sa place tout naturellement se remplit rapidement, j'espère ne pas être obligée de couper l'eau, avant le retour de l'homme.
Pour l'instant, je suis devant mon clavier, je cherche la phrase percutante pour terminer cette note comme j'ai le cerveau qui prend l'eau aussi, je ne trouve rien.
Si un truc, n'oubliez pas vos parapluies...
09:46 | Lien permanent | Commentaires (24)