15/07/2007
C'est une poupée qui dit non, non, non...
Je suis un homme, je suis un homme quoi de plus naturel en somme. Je suis un homme, je suis même Président, le genre de président qui préfère le Baron à l'Opéra.
Hier soir, pendant que notre Président, que Dieu bénisse son nom, s'éclatait au concert de Polnareff, ils étaient où ses 26 invités ?
Et dire que sa femme, que Dieu etc etc, préfère rencontrer Khadafi plutôt que de passer le 14 juillet avec lui.
Je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme et dire qu'on vient d'en prendre pour 5 ans....
10:45 | Lien permanent | Commentaires (18)
13/07/2007
Fermeture annuelle
Les blogs ferment pour les vacances, certains blogs ne reviendront pas, leur propriétaire n'aura plus envie d'écrire au retour, il suffit parfois d'une rencontre amoureuse, d'un licenciement (je sais c'est pas bien mais certains écrivent au travail), d'un changement de ville et vous restez sur votre faim, le blog que vous lisiez chaque jour même que vous aviez fini par croire que vous connaissiez la personne qui se cachait derrière l'écran, vous ne lirez plus rien.
Ici, pas de fermeture annuelle car pas de vacances, l'homme doit profiter du peu de jours de "repos" pour prendre tous ses rendez vous médicaux et à la rentrée, c'est la totale, ça commence d'ailleurs à l'angoisser et votre servante aussi par la même occasion.
Si j'avais eu des sous mais des sous j'en ai plus, j'aurais pu aller faire un tour à Londres, chez ma tornade, l'écraseuse de doigts mais 8 mois sans revenus ça laisse des traces.
Madame de ne partira pas non plus, pas par manque d'argent, ni de vacances, elle ne veut pas laisser sa bestiole seule et puis, elle a peur de son ombre et puis des vacances solitaires, c'est pas le pied. D'ailleurs, je n'ai pas de nouvelle de Madame de, je dois payer mon manque de disponibilité de la semaine dernière, Madame de a l'amitié exclusive, elle n'aime aucune de mes amies, lorsque je "l'abandonne", elle boude.
L'Ours va partir avec JJF et la Merveille, le mois d'Août va être long sans eux mais qu'ils profitent de leur Merveille sans les parents !
Je me sentirai certainement très seule sur la toile pendant que vous bronzerez, si vous trouvrez le soleil, mais je continuerai à écrire dans mon coin...
09:49 | Lien permanent | Commentaires (32)
11/07/2007
J'ai l'arbre génealogique qui boite et perd ses plumes
J'envie ceux qui ont un arbre généalogique bien en ordre, le mien boite et perd ses plumes.
Mon père, mon fils et moi sommes nés dans le même arrondissement parisien, mes certitudes s'arrêtent là
Mon arrière grand mère, celle qui me manquera toujours, était une "enfant trouvée", où ? Il est trop tard pour poser des questions, son dernier fils finira sa vie, à 20 ans dans un camp, sa fille vivait au Maroc et le père de ma mère avait déjà changé de femme, deux fois, lorsque j'étais petite fille, je ne l'ai jamais revu !
Mon père était un enfant naturel, il portait le nom de sa mère, mon père avait été "délivré" par les Russes; il avait effectué un long périple avant de revenir en France, Odessa, la Turquie, Chypre, toute sa vie, il détestera les Russes et menacera de nous tuer, mes soeurs et moi, si ces derniers envahissaient la France. Mon père est mort trois semaines après mon arrivée à Tel-Aviv.
Ma mère avait passé les années de guerre en Alsace, elle avait vécu ça comme de longues vacances...
Chez mes parents, on ne parlait pas de ça, je n'ai jamais vraiment posé de question, je n'ai plus de famille, il me reste une tante, la soeur de mon père, qui refuse de parler, elle prétend avoir oublié le passé.
J'ai voulu faire des recherches, j'ai voulu savoir, je sais peu de chose, que je viens d'Autriche, en passant par l'Alsace.
Pourquoi ai-je envie de savoir aujoud'hui ?
A cause de la Merveille.
Que vais-je lui raconter plus tard ?...
14:20 | Lien permanent | Commentaires (19)
10/07/2007
Paris ma bonne ville
Les 3/4 du temps j'adore vivre à Paris, c'est ma ville, je l'aime au matin lorsqu'elle est silencieuse et qu'elle ne sent pas encore le pétrole, je l'aime la nuit, lorsqu'il pleut et que les empêcheurs de dormir en rond, sont obligés de rester chez eux, j'aime Paris au mois de mai mais j'aime surtout Paris au mois d'Août, la ville m'appartient.
J'aime moins, Paris, la nuit et toutes les autres nuits, lorsque mes deux livreurs de substances illégales montent, descendent, discutent, tiennent le bas du pavé, c'est leur voyage au bout de la nuit, ce n'est pas le mien.
L'autre soir, avec la tornade anglaise, nous étions à la fenêtre comme des commères, mes deux encapuchonnés étaient bien embêtés, nous les empêchions de livrer ! J'en profite pour leur demander de faire moins de bruit et si possible de changer de coin pour leurs livraisons, ils sont, c'est évident, innocents comme l'agneau qui vient de naitre. Echange verbal assez musclé et pour finir j'entends la phrase qui tue, celle que nos brebis égarées sortent toujours à mauvais escient ! "Vous êtes racistes !". "Non, petit con, je ne suis pas raciste, j'en ai juste assez de ne pas dormir".
Nous décidons de changer de stratégie, nous ne nous montrerons pas à la fenêtre, Nicolas a promis de la sécurité, des prisons pleines même le 14 juillet, le prochain soir, j'appelle la maréchaussée, comme ils sont très prudents, qu'ils livrent une grande partie de la nuit, ils sont presque clean, ils se feront confisquer leur boulette et mes nuits seront plus belles que vos jours.
J'ai appelé la police, deux numéros différents, la police, je l'attend encore, il faut dire que du côté de Gambetta, le rêve de Madame de, ce quartier si tranquille, les forces de police ont subi une attaque en règle, une centaine de jeunes gens a parcouru le quartier entre Belleville et Ménilmontant et les forces de police ont reculé. Une information qui n'est pas parvenue à vos oreilles.
En dehors de ça, il pleut, heureusement qu'on va vers l'été, j'ai pourtant l'impression, certains jours d'écouter un quatuor d'automne.
J'ai glissé quelques titres de livres dans cette note, à vous de les reconnaitre...
11:43 | Lien permanent | Commentaires (18)
08/07/2007
Vous avez faim ?
C'est dimanche, il fait gris. Vous avez faim ?
Au café noir vendredi soir:
- Martini fizz
- Saumon mariné à la crème brûlée de betterave
- Bar en croûte de sel au quinoa (difficile d'échapper au quinoa en ce moment, mais celui-ci était en forme d'aile)
- Duo crémeux (crème à la pistache avec un coulis de chocolat et j'ai déja oublié).
Le tout accompagné d'un Graves.
Nous sommes rentrés dans la nuit, plutôt joyeux.
J'espère que vous ne pensez plus qu'à une chose.
Vous mettre à table...
12:40 | Lien permanent | Commentaires (15)