02/08/2007
Agacements quotidiens
C'est vrai qu'il est parfois difficile de garder le sourire lorsque la vie n'est pas simple et encore je n'en livre qu'une infirme partie.
Dans mon quartier, pas très loin de chez moi, une femme porte le même nom et pire encore le même prénom, que votre servante, en conséquence, j'ai de nombreux problèmes de courrier, si l'homme et moi ne nous étions pas déplacés, nous ne serions même pas au courant de son handicap.
Les rares lettres qui m'arrivent sont des lettres de rappel, sauf que je n'ai pas eu l'original, lorsque vous avez un mari qui doit passer des examens régulièrement, ne pas recevoir les ordonnances, peut se révèler grave, c'est d'ailleurs le cas en ce moment.
Je découvre certains quartiers de Paris dont je ne connaissais même pas l'existence, il m'arrive de tomber sur des personnes charmantes, ce n'est pas toujours le cas, il me faut parfois montrer ma détermination, et utiliser un ton cassant.
La Merveille a mal aux dents, le temps passe trop vite, je risque de découvrir une Merveille avec deux dents à son retour de vacances.
Je ne baisse pas les bras, je suis juste parfois découragée, pas pour moi, pour l'Homme qui travaille encore, et ses conditions de travail sont plus que difficiles, alors qu'il est handicapé à 80 %.
Le plus écoeurant dans l'histoire, c'est qu'il doit travailler jusqu'à la fin de l'année, juste pour 200 heures, s'il arrête maintenant, alors qu'il a largement les heures manquantes, il doit recommencer à zéro, l'Administration me surprendra toujours, la petitesse de certains employeurs aussi...
10:30 | Lien permanent | Commentaires (9)
01/08/2007
Contes de la folie ordinaire
J'avais fait une note très longue sur les névroses ordinaires.
J'avais fait une note sur l'employeur de l'homme qui le vire tous les deux mois pour le reprendre le soir même, en lui amputant gravement sa feuille de paie.
J'avais fait une note sur les névroses financières de Madame de que je n'arrive plus à supporter.
J'avais lâche du lest pour tenir le coup, c'est pas simple tous les jours.
J'avais même oublier de parler de ma fuite d'eau, lorsque la vie va mal même les objets se vengent, blogspirit a avalé ma note, c'est la loi de la tartine beurrée, je n'ai pas le courage de recommencer...
10:10 | Lien permanent | Commentaires (25)
30/07/2007
Le retour de la grande blanche
le retour de Madame de. Madame de, qui se croit toujours plus blonde que blanche, a fait son apparition, vendredi. Pas de chance pour elle, je suis plutôt de mauvaise humeur, courir à travers Paris pour le Bibelot, sans jamais obtenir de réponse, n'aide pas au moral, voir son médecin traitant, il part en vacances, se faire trouver "pas pire que d'habitude" et se mettre à tousser le soir même, c'est pas top surtout avec la peur de la crise d'asthme, sans médecin.
Donc Madame de a fait son apparition, royale, comme à son habitude et a distribué les ordres, l'homme devait regarder de toute urgence les horaires de train pour B... (Madame de à des problèmes d'héritage) et je devais lui laver dans la journée son blanc.
J'ai annoncé à Madame de que je n'avais pas le temps, que j'avais autre chose à faire et je suis partie fêter l'anniversaire de JJF, nous n'avons pas soufflé de bougie, la Merveille a été charmante, une véritable entreprise de séduction cette petite.
Et hier, j'ai pesté toute la journée, temps maussage, humeur maussade et toux désagréable, seule Balagan heureuse de n'être pas seule à dormi et ronronné, Madame de est passée avec une proposition de tarte aux pommes, proposition que j'ai décliné.
Le soir, Milky est venue, nous avons papoté en regardant vaguement "Fauteuil d'Orchestre", je l'avais déja vu, Cécile de France n'est vraiment pas une bonne actrice, en revanche Valérie Lemercier n'a même pas à forcer son personnage.
Ce matin, Balagan et moi sommes seules, je ne suis pas d'humeur conviviale.
09:30 | Lien permanent | Commentaires (18)
26/07/2007
La Merveille shalala...
20:35 | Lien permanent | Commentaires (32)
25/07/2007
marche, facteur et handicap
Nous avons un facteur facetieux, nous recevons le courrier d'une façon étrange, nous pouvons rester plus d'une semaine sans courrier, lorsqu'il s'agit d'une carte postale, ça n'entraine pas de conséquence terrible sur notre vie, le problème, c'est que parfois, nous ne recevons pas les convocations médicales du Bibelot, nos relevés de banque et les courriers d'administrations diverses et variées.
Hier, l'homme prend sa journée et me traîne, à mon corps défendant, à la maison du Handicap, il rêve de prendre sa retraite avant la date et il trouve que si un cancer peut servir à quelque chose, c'est bien à une vie à profiter de sa petite fille, des musées et du temps qui passe.
On lui indique, par téléphone, l'adresse de cet organisme, 204 Quai de Jemmapes, c'est loin, surtout que nous sommes dans le Marais, nous attrapons un bus au vol, c'est de la licence poétique, ni lui, ni moi ne sommes capables d'attraper un bus au vol, et nous marchons, marchons dans un Paris déserté par ses habitants, surtout dans ce coin la, pas un café, pas une boulangerie, même pas un bazar où j'aurais pu m'acheter un 25ème panier à 2€. Nous arrivons au 204 pour trouver une petite pancarte qui nous annonce que "La Maison du Handicap" a déménagé et qu'elle se trouve maintenant Rue de la Victoire dans le 9ème arrondissement !
Et nous voilà, toujours à pied, partis pour trouver un bus. Je vous rappelle que nous allions à la Maison du Handicap, être handicapé c'est pas toujours agréable, vous pouvez être en fauteuil roulant, aveugle, marcher avec des béquilles, que sais-je encore ! C'est un peu léger comme façon de procéder, non ?
Nous arrivons enfin à la Victoire, pour apprendre que l'homme est handicapé à 80%, que nous aurions dû recevoir plusieurs courriers. Le jeune homme charmant qui nous reçoit, il se déplace avec des béquilles, fait activer son monde pour que mon Bibelot entre en possession immédiate de sa carte.
Et là, nous nous apercevons qu'avec un handicap de 80%, l'homme a juste le droit de demander une place assise dans le métro, pas de retraite anticipée..
Elle est pas belle la vie ?
10:05 | Lien permanent | Commentaires (23)