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07/07/2007

Bonté divine !

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Vendredi après midi, j'avais rendez vous à l'Hôtel Concorde avec ma tornade anglaise, le téléphone sonne, l'Ours : "Allo Moman, tu pourrais pas venir garder la Merveille ? J'ai un rendez-vous urgent ! ".

Je n'écoute que mon coeur de Moman, j'enfile mes chaussures confortables, tellement confortables, qu'elles ne ressemblent plus à rien et me voilà partie pour la traversée de Paris.

J'arrive, l'Ours me prépare une Ricoré et file, la Merveille gazouille, attrape mes bracelets, me fait des grâces, implacable, je la couche, elle s'endort et je regarde la Saison 3 des Desperate Housewives (j'ai presque envie de vous raconter les problèmes de Bree avec son nouveau mari mais je me retiens), je surveille ma montre, je dois penser à prévenir mon amie si l'Ours ne tient pas les délais !

A l'heure dite, je suis au bar, je bois mon café, la fille de militaire arrive, me propose d'aller faire un tour au Lafayette Gourmet, je refuse (dois être malade, c'est pas mon genre de refuser d'aller au Lafayette Gourmet).
A Saint Lazare, des forces de police partout, un cordon sécuritaire, je n'ose plus écrire des flics en pagaille, on ne sait jamais, Mon Président chéri, c'est Big Brother, peut être que ses espions lisent mon blog.

Nous réussissons à prendre le métro, c'est l'heure de pointe et pourtant deux strapontins sont libres, délicate je tiens le strapontin à l'amie, qui mesure presque 1 m 80 et, qui comme moi, n'a plus la taille mannequin, elle se jette sur mes doigts que je n'ai pas eu le temps de retirer, je n'ai pas la souffrance silencieuse, mes doigts ont doublé de volume.

Vous comprendrez que je n'ai pas eu la possibilité d'écrire hier...

05/07/2007

Il suffisait de presque rien

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Il suffisait de presque rien, quelques papiers de plus, quelques années de moins, et surtout de n'avoir pas vécu quelques années à Tel Aviv et j'aurais obtenu quelques subsides des ASSEDICS.

Je suis fatiguée de me battre contre une Administration sourde et aveugle, si vous n'avez pas le document X en 12 exemplaires, circulez : Y a rien à voir.

Ce matin, j'écoutais Machin Sylvestre, ne quittez pas, vous êtes bien sur le blog d'Heure-bleue. Ce journaliste "talentueux" a été victime d'un accident cardiaque, ça prouve qu'il a un coeur, quoique. Notre journaliste, au coeur tout neuf, avait fait l'éloge de notre service de santé, de notre presque défunte SS, comme tout le monde, il a oublié qu'il avait couté énormèment d'argent à la collectivité et ce matin, fier de ses revenus, il nous explique que chacun doit se soigner selon ses moyens, le pauvre crève, le riche survit.

Vous avez voté Nicolas, il tient ses promesses, les petits salaires et les petites retraites n'auront pas de "coup de pouce", les parachutes dorés héritent de baisse d'impôt et comme c'est étrange, le déficit de la SS est du montant des cadeaux fait par notre Président chéri, que Dieu le bénisse !

Donc l'année prochaine, c'est à dire demain, nous allons payer une franchise (le montant n'est pas encore défini).
Toi camarade blogueur qui hésite à changer tes lunettes, toi camarade blogueur qui ne peut te payer une couronne lorsque tu te casses une dent, tu vas devoir payer plus pour te soigner.

Je me dois donc de rappeler à notre cher, très cher Président, qui offre une CB à nos frais, à sa tendre épouse, ses menus plaisirs seront payés directement par le Trésor Public, que les médecins sont tous d'accord, des dents en mauvais état provoquent des maladies graves, des maladies cardiaques entre autre chose.

Camarade blogueur, tu n'as pas de fortune, tu n'as pas reçu de parachute doré et pourtant c'est toi qui va payer.

Le peuple a choisi un "people" comme Président, la facture va être lourde...

03/07/2007

G....n fait des soldes ?

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Un grand parfumeur parisien fait-il des soldes ? Le premier jour des soldes je n'ai pas pas eu le temps d'écrire, je n'étais pas là, je devais certainement me débattre avec les ASSEDICS, partenaire officiel de mon existence et partenaire difficile à gérer, ça ne répond pas au téléphone, ça ferme pour mieux me servir, et cerise sur le gâteau lorsque je m'énerve, on ne trouve pas de responsable en magasin, ça prétend même avoir des pannes du service informatique, les Assedics ne manquent pas d'imagination pour éviter de rendre un peu d'argent aux chomeurs.

Et pourtant ce jour là les visiteurs sont venus en nombre sur ce blog, qui n'a rien a solder, ni a vendre, qui ne fait pas de pub pour le parfum mais pour cette heure bleue, l'heure entre chien et loup.

Hier non plus, je n'ai pas eu le temps d'écrire, je suis partie à 8 heure du matin, l'aube pour moi, pour aller garder la Merveille, avouez que garder une Merveille, ça vaut toutes les soldes du Monde.

La Merveille a bu lentement, avec de nombreuses poses, ses biberons, la Merveille a dormi, la Merveille a fait des sourires, la Merveille était plutôt fatiguée, trois vaccins pour une petite grenouille, c'est trop !

L'homme est venu me rejoindre pour admirer sa petite fille et nous sommes rentrés à minuit.

Aujourd'hui, il pleut sur Paris, j'en connais une qui va se mettre en pause et qui retournera demain chez le plus grand employeur de France pour continuer son dialogue de sourds...

01/07/2007

Interlude

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La télé était allumée, un truc passionnant, genre l'élevage des escargots en Basse Corrèze, Madame de était la, elle jouait à Shanghaï, la télé s'est arrêtée, la connexion internet aussi.

Madame de n'arrêtait pas de piailler " C'est pas normal, c'est pas normal". Inutile de lui dire que : C'est pas normal mais ça arrive, nous n'allons pas appeler un numéro surtaxé pour entendre dire qu'il s'agit d'un incident, qu'ils font le nécessaire etc etc.

Madame de est partie, nous n'avions ni télé, ni internet. C'est reposant parfois. Madame de arrivée chez elle, nous sommes voisines maintenant, elle a téléphoné : "J'ai de la télé, j'ai raison, c'est pas normal !".

Je me suis plongée dans un bouquin, pas palpitant mais facile à lire, genre "Les chroniques de San Francisco" mais version Edimbourg.

Le lendemain matin, la télé était toujours muette, la ligne ADSL aussi, nous avons décidé d'aller râler à la boutique Noos mais pas tout de suite, ça ne présentait pas un caractère d'urgence.

Lorsque nous sommes revenus du Monoprix, nous avons dévalisé le rayon poisson, les gambas et autres petites bêtes onéreuses, étaient à des prix défiant toute concurrence, 7€ le kilo de crevettes géantes ! nous avions à nouveau une connexion et la télé.

Finalement, c'est pas difficile de vivre sans net et sans télé...

27/06/2007

Mauvaise mine

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J'ai acheté, pardon Madame de m'a acheté, une "Suzanne aux yeux noirs", elle est installée sur le rebord de ma fenêtre et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle a la mine chiffonnée.

Ma "Suzanne aux yeux noirs" s'étiole, elle manque de soleil. Cette année, enfin pour l'instant, le soleil n'est pas au rendez-vous. Sur le net, nous avons de tout, des cuisiniers, des photographes, des dessinateurs et des jardiniers.

Je suis donc à la recherche d'un conseil de jardinier (hmmm Cloidoweg ?) pour éviter la perte de mon "sourire de Zanzibar", c'est l'autre nom de ma plante chiffonnée.

Pour mon côté chiffonné, je ne vois rien à faire, ah si ! Je vais aller embrasser l'Ours et la Merveille tout à l'heure.

J'ai des envies d'ailleurs, pas au programme, j'ai envie de déménager, ça commence à nous chatouiller, l'homme et moi avons besoin de changer d'arrondissement mais les choses deviennent moins faciles, l'avantage de mon quartier "populaire", l'endroit où les jeunes gens des quartiers "huppés" peuvent se soulager contre les murs, est qu'il se trouve à côté de l'hôpital qui suit l'homme, un CHU connu pour son service de néphrologie.

Hier, j'ai passé une journée solitaire, j'ai dit Bonjour Madame, Merci Madame et je me suis chamaillée avec Balagan, heureusement l'homme est arrivé.

J'ai besoin de retrouver mon "sourire de Zanzibar" où d'ailleurs...