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29/05/2015

trente dedans et deux dehors.

Je vous remercie pour toutes vos propositions de vacances mais, car il y a un "mais", mes prochaines semaines vont être consacrées à une occupation que je connais bien : Aller chez le dentiste.

Ma dernière petite fille a plus de dents à elle que moi...

Je perds d'habitude une dent par an.
Cette année, c'est deux.
Heureusement que ça ne dure pas depuis trente ans...
Ma dentiste préférée, à la retraite depuis de nombreuses années, m'avait prévenue que ça finirait mal.
Je fais face.
Avec le sourire.
J'en profite pendant que je peux encore sourire...

Donc hier, en sortant de chez l'arracheur de dents, nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Je ne savais pas que la chienlit commençait si tôt.

Merveille nous snobe et marche devant nous, sans se retourner.
Elle fait la même chose à son père.
L'avenir s'annonce agité entre le père et la fille...

La petite se réveillait, j'ai eu droit à un rapide câlin puis elle a tendu les bras à son grand père, et s'est installée sur ses genoux.
Elle a fait l'aller et retour entre lui et moi puis a tendu les bras à son père.
Face à la menace de se retrouver dans le parc, elle s'est réinstallée confortablement sur Papy tout de suite.

J'ai joué au morpion avec la grande, le grand père a joué aussi puis nous sommes rentrés à la maison.

Malgré les deux futures dehors, c'était bien.

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28/05/2015

J'ai des envies de vacances.

 

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J'ai des envies de vacances.
J'aime Paris.
Je l'aime particulièrement au mois de Juillet et au mois d'Août lorsque les Parisiens font des embouteillages ailleurs.

Je ne demande pas grand chose, un petit huit jours ailleurs mais c'est mal parti...

Je ne me sens pas très optimiste pour mes dents,.
J'ai d'ailleurs certainement raison de me préparer.
Chaque fois, j'ai eu raison.
Et même si j'adore avoir raison, je préférerais de loin me tromper.

Qui va chez le dentiste se retrouve avec une note salée.
Donc adieu, veau, vache, cochon, oui j'avais envie de campagne.

Bon, à défaut de départ, je rêve de déménagement.
Bizarrement le Goût est contre...

Il a peur qu'on s'éloigne encore de Paris.

27/05/2015

Beau-père...

 

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Le Goût est un grand garçon qui n'a nul besoin d'être défendu.

J'aimerais pourtant vous parler de son père que j'ai connu et aimé jusqu'à sa mort.

Mon beau-père était un pied-noir d'Algérie né à côté d'Oran, d'un père capitaine de vaisseau de "la Royale" et d'une mère au foyer.
Jusqu'à la fin de sa vie, mon beau père a rêvé de l'Algérie tout en reconnaissant que l'Algérie appartenait d'abord aux Algériens.

Lorsqu'à dix-huit ans, son père l'a envoyé avec sa sœur aînée "défendre la patrie", ils sont partis et n'ont jamais revu leur pays.

Il a retrouvé sa sœur à la bataille de Monte Cassino, berçant des bébés morts.
Ils ne sont pas sortis indemnes de cette guerre.
Mon beau-père y a gagné la médaille militaire et la croix de guerre.
Il avait failli finir en prison car il n'en voulait pas...

Cet homme, qui peignait et c'était un excellent copiste, aurait pu se lancer dans la rénovation de tableaux mais il s'est retrouvé rapidement père de famille et il a gagné sa vie comme il a pu.
Contrairement à sa femme, mon beau père m'a acceptée tout de suite comme une fille supplémentaire.
Il a été un excellent grand-père pour l'Ours qu'il emmenait au Louvre régulièrement.
Je pense que l'Ours dessine depuis toujours grâce à son grand-père.

Le grand-père et le petit-fils partaient en vacances ensemble.
Le grand-père emmenait son petit-fils à la pêche à l'aube, du côté de Perpignan, ce coin qu'il aimait tant, lui le pied-noir.

Alors, s'il était resté facétieux, gamin et poète, il avait bien du mérite.
Et je n'aime pas le mépris de ceux qui jugent sans savoir.

26/05/2015

Non, je n'ai pas changé.

Finalement, je n'ai pas changé.
Enfin si, physiquement.
De mince, très mince même, je suis passée à dodue et je n'aime pas.
Dans les vitrines, je suis toujours attirée par les vêtements qui ne sont plus pour moi.
J'ai toujours les cheveux en cafouillon mais ils sont devenus gris, enfin presque.
Il m'a fallu presque deux ans pour décider de les laisser "nature".
Résultat ? Je boucle, je ne crêpe plus.

Je croyais qu'avec l'âge mur, je deviendrais sereine.
Je rêvais.
Je suis toujours phobique par période.
En ce moment, je me réveille toutes les nuits avec des angoisses et sans raison apparente.
Je me fais toujours du souci pour l'Ours alors qu'il est majeur et vacciné.

Je suis une angoissée de la vie...
Ce matin, j'ai pris mon premier antibiotique en prévision de ma séance chez le dentiste. C'est jeudi.
Je n'ose même pas écrire les films que je me fais...
Je déteste prendre des médicaments par peur des effets secondaires.

Si vieillir c'est devenir sage, je dois être très jeune.

anxieté, vivre avec, phobique

25/05/2015

On n'est pas à une contradiction près.

Alors que la baisse de nos retraites complémentaires est en train de se mettre en place, en douce, comme d'habitude (lu un article de la Tribune sur le Net).

Alors que le nombre de chômeurs explose.
Alors que les salariés attendent en vain une augmentation de salaire.
Eh bien, malgré tout ça, chaque matin, ma radio que j'écoute me propose de veiller sur ma santé.
Elle m'exhorte à ne pas manger sucré, à ne pas manger gras.
Elle m'enjoint de faire du sport.
Elle me demande de me faire dépister de tout et de tous les côtés.
Elle me propose aussi de demander un test fiable à mon médecin traitant pour "dépister le cancer colorectal".
C'est chouette au petit déjeuner, non ?
Franchement, me demander quand je mange mes tartines de faire caca sur un bout de papier ! C'est pas beau ça ?

Je les trouve gonflés, mes gouvernants de vouloir me garder en bonne santé, alors que la baisse régulière de mes revenus me pousse à faire des économies et m'oblige à revoir ma façon de m'alimenter.
En fait elle me force à acheter ce qui est le plus nocif parce que c'est aussi le moins cher.

Je réussis à traquer l'huile de palme dans le moindre petit truc que j'achète.
Mais il faut que je fasse les courses avec mes lunettes à la main ou avec le Goût.
Oui, le Goût a toujours les siennes sur le nez, et regarde par dessus.
A cause de ces incapables, nous ne mangeons plus bio depuis belle lurette...

Il faudrait songer à être cohérent !
Si nos retraites, que nous avons payées, coûtent trop cher à l'Etat, pourquoi faire semblant de veiller sur ma santé à grand renfort de messages idiots ?
Il serait plus sage de nous administrer un "bouillon de onze heures".
G
ouverner un pays sans habitants, c'est quand même ce qui coûte le moins cher.

La "bonne dame de Loudun" à l'échelle du pays, ce serait efficace...