09/07/2022
Je suis une petite vernie.
Yes !
J'ai le covid !
Bon, rien de bien original mais avec les variants.
J'ai perdu le goût et l'odorat.
Le goût de ce que je mange, pas mon Goût à moi.
Mais comme j'ai beaucoup de chance, avant de me retrouver à mâcher du coton, j'ai dégusté une glace chez Moustache.
Glacier nouveau et "branchouille" qui vient d'ouvrir rue de Bretagne.
La glace était géniale.
Le staff, quoique se prenant pour des génies l'était beaucoup moins.
Les rois du monde qui s'abaissent à vendre des glaces à la plèbe...
Oui, "vendre" et cher, mais pas "servir".
On est obligé, si la table libre est encombrée des restes des clients précédents, de poser leurs déchets sur une table voisine.
Table libre mais encombrée elle aussi...
Ils vont en rabattre vite, au prix des glaces, on est en droit d'avoir un service acceptable.
C'est toujours dangereux quand on fait commerce d'oublier que c'est l'argent du client qui vous nourrit...
Mais c'était tout de même très bon.
09:54 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : codid, goût, odorat
01/08/2018
Août à Paris.
Le Goût est malade depuis notre retour, la clim dans le train puis la pluie bienfaisante qui nous a trempés en sortant de la gare.
En tout cas, il tousse et a de la fièvre.
Comme la fièvre croît et ne redescend pas, il a commencé à chercher un médecin.
Notre généraliste est en vacances, les autres aussi.
Paris au mois d'Août est notre mois préféré à Paris.
Bon, à condition de n'avoir besoin ni de dentiste, ni de médecin et à peine besoin de manger.
Le Goût m'annonce qu'il vient de trouver un centre médical.
Il tente...
Il ira peut-être ce matin s'il n'a pas la flemme.
Je le piétinerais quand il fait des choses comme ça.
Comme le Goût supporte avec dignité les grandes douleurs mais surtout pas les rhumes aggravés, genre bronchite, nous allons continuer à chercher.
Ce matin, l'air martyr, il me dit, je cite "Ma jambe ne me porte plus".
Je m'alarme, je suis prête à tenter les urgences où à appeler les urgences médicales, refus de l'intéressé qui part quand même sur ses deux jambes et attends que je le regarde pour boiter bas...
Le Goût réfléchit à ce qu'il va faire pour sa santé en faisant une partie de Freecell.
Pendant que les cartes montent se ranger toutes seules, ma tension monte.
S'il meurt, ce ne sera pas d'une bronchite, non.
C'est juste que je l'aurai tué...
10:01 | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : août, paris, goût, malade
15/12/2016
Le Goût, ce héros au sourire si doux
Le Goût a attrapé ma crève, la partie toux, pas la partie fièvre.
Et c'est dommage parce qu'un petit 38° le met totalement sur le flanc et on a la paix...
Il se mouche souvent, il tousse souvent.
Ce n'est pas le Goût avec un rhume, non, c'est Depardieu en plus fluet.
Il se lève ?
Il embarque la moitié du lit.
Il parle de mourir.
Il veut être sûr que j'ai entendu...
Il vient de prendre sa fièvre.
Il a 37°1, ne riez pas, il prétend que c'est de la fièvre.
Je crois que cette nuit, je l'aurais tué sans remords.
Cet appartement est trop petit et deux malades dans un appartement trop petit, ce n'est pas humain.
C'est drôle comme cet homme qui a supporté sans se plaindre une greffe de cervicales en lui ayant pris un bout d'os dans la hanche est bizarre.
Il faut dire qu'il ne pouvait pas bouger.
Il était moins pénible que le même homme qui tousse...
09:20 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : goût, malade, tornade toussante
27/05/2015
Beau-père...
Le Goût est un grand garçon qui n'a nul besoin d'être défendu.
J'aimerais pourtant vous parler de son père que j'ai connu et aimé jusqu'à sa mort.
Mon beau-père était un pied-noir d'Algérie né à côté d'Oran, d'un père capitaine de vaisseau de "la Royale" et d'une mère au foyer.
Jusqu'à la fin de sa vie, mon beau père a rêvé de l'Algérie tout en reconnaissant que l'Algérie appartenait d'abord aux Algériens.
Lorsqu'à dix-huit ans, son père l'a envoyé avec sa sœur aînée "défendre la patrie", ils sont partis et n'ont jamais revu leur pays.
Il a retrouvé sa sœur à la bataille de Monte Cassino, berçant des bébés morts.
Ils ne sont pas sortis indemnes de cette guerre.
Mon beau-père y a gagné la médaille militaire et la croix de guerre.
Il avait failli finir en prison car il n'en voulait pas...
Cet homme, qui peignait et c'était un excellent copiste, aurait pu se lancer dans la rénovation de tableaux mais il s'est retrouvé rapidement père de famille et il a gagné sa vie comme il a pu.
Contrairement à sa femme, mon beau père m'a acceptée tout de suite comme une fille supplémentaire.
Il a été un excellent grand-père pour l'Ours qu'il emmenait au Louvre régulièrement.
Je pense que l'Ours dessine depuis toujours grâce à son grand-père.
Le grand-père et le petit-fils partaient en vacances ensemble.
Le grand-père emmenait son petit-fils à la pêche à l'aube, du côté de Perpignan, ce coin qu'il aimait tant, lui le pied-noir.
Alors, s'il était resté facétieux, gamin et poète, il avait bien du mérite.
Et je n'aime pas le mépris de ceux qui jugent sans savoir.
09:59 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : souvenir, beau père, ours, goût