18/04/2015
La bringue ballante.
On a un voisin qui fait la bringue.
On n’a pas de chance, il fait la bringue la nuit.
Ça fait au moins six fois qu’il fête ses trente ans.
Je lui ai demandé plusieurs fois de penser qu’il a des voisins qui voudraient bien dormir la nuit.
Il m’est même arrivé de monter une nuit sonner chez lui pour lui demander de faire moins de bruit.
Ce faux-cul est allé jusqu’à prétendre que ce n’est pas lui !
La nuit d’avant-hier à hier il a réussi un exploit.
Il a réussi à sortir mon Goût du sommeil ! Sacrée performance !
Le Goût à râlé, m’a dit « Ça ne sert à rien de crier sur le balcon, tu vas réveiller l’immeuble et il ne t’entendra pas… »
J’ai quand même crié sur le balcon.
Ça n’a servi à rien. Le Goût s’est enroulé dans la couette. On a commencé à papoter.
Le bruit a repris de plus belle et là j’ai vu une chose rare. Le Goût s’est rhabillé et est monté chez le voisin.
Ça a marché.
Dix minutes, nous parlions encore quand les conversations on repris mais sans musique.
Le Goût m’a dit « tu vois bien qu’il est con. Il ne sait pas qu’entrouvrir les fenêtres, pour le bruit c’est pareil qu’avoir les fenêtres ouvertes. »
Alors on a continué à parler puis on s’est quand même rendormi. Il était quatre heures.
Du moins le Goût. Moi j’ai du mal.
Le matin j’ai eu des envies de meurtre.
Donc, le Goût a écrit une lettre à ce jeune con.
Il l’a prévenu qu’il ne monterait plus lui demander de faire moins de bruit mais appellerait la maréchaussée sans préavis…
10:22 | Lien permanent | Commentaires (25)
17/04/2015
Chez les heureux du monde.
Pour la troisième année consécutive les retraités feront ceinture, leur retraite n'augmentera pas.
J'ai écouté David Pujadas nous l'apprendre avec l'aide d'un économiste distingué.
Les économistes sont toujours distingués et les retraités n'ont besoin de rien, c'est connu.
Du haut de leur suffisance, ces Messieurs ont expliqué que l'Etat avait fait beaucoup pour les petites retraites.
La mienne donc car dans un élan de générosité folle j'ai reçu quarante €uros.
€uros qui sont toujours coincés en travers de ma gorge.
Pour le reste ?
Pas d'augmentation puisque pas d'inflation.
C'est facile pour nos gouvernants de dire ça.
Les prix n'augmentent pas quand on ne paie rien...
Le gaz, l'électricité, les transports en Ile de France ont augmenté tous les ans.
Je n'ai pas non plus remarqué que faire mes courses me coûtait moins cher.
J'ai dû renoncer au bio, trop onéreux.
Je n'achète plus que des livres de poche.
Je vais devoir y renoncer aussi car les livres ont augmenté aussi.
Je vous l'accorde, un retraité n'a qu'à s'inscrire dans une bibliothèque.
C'est quand même une drôle de façon de lutter contre le chômage que favoriser les bibliothèques publiques et Amaz.n quand les libraires vont mal.
Alors que nos retraites n'augmentent pas faute d'inflation officielle, il y a au moins une inflation qui n'es pas comptée dans le calcul, c'est celle de nos impôts.
Oui, nous déclarons la même chose depuis trois ans et nos impôts augmentent, c'est normal ça ?
09:42 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : retraite (de russie) gaz, électricité, transports
16/04/2015
Non, je ne suis pas vieille, je suis "vintage".
Hier, je suis allée avec le Goût boire un café avec une blogueuse.
Elle travaille dans un quartier que nous connaissons bien pour avoir habité dans une rue du coin.
Le Goût a immédiatement pensé "döner", en zappant que ce fameux döner est juste à côté de l'endroit où nous avons vécu quelques années...
Notre train a joué les trains fantômes.
Nous n'avons pas eu le temps d'apprécier ce döner et avons attendu Imaginer directement au café.
Nous n'avons pas vu le temps passer.
Elle est partie travailler tard, nous a conseillé un autre döner, avenue de Clichy, à côté du cinéma des Cinéastes.
En ce moment, c'est le festival du film israélien.
J'adore le cinéma israélien, c'est drôle, déjanté, à l'image du pays.
Dommage que les CRS doivent assurer la sécurité des spectateurs et des décideurs...
Le döner était bon, le restaurant impeccable et j'ai vu mes premières "Brésiliennes" de l'année.
Poitrine 105 bonnet C, chevelure luxuriante, vêtements moulants, et chaussures taille 45.
Après un passage à la Librairie de Paris, nous sommes passés par la rue des Dames.
J'ai reconnu la boutique de vêtements que je connais depuis toujours.
Celle des brésiliennes, ce monument d'élégance raffinée coincé entre deux restaurants et quelques boutiques vintage.C'était vraiment une très chouette journée.
10:20 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : paris, livres, cinéma etc
15/04/2015
Les moustiques errent.
La photo n'est pas récente...
Hier, nous sommes allés chez le dentiste.
Il m’a fait mal à me faire serrer les dents sur son papier bleu ce crétin.
Quand on est sorti, on est passé voir Manou un moment et on est parti chercher Merveille à l’école.
Ça a mal commencé.
Elle avait l’air de quelqu’un dont la journée ne s’est pas bien passée.
Elle a commencé à chougner quand je lui ai dit « qu’est-ce qui ne va pas, Merveille ? »
Elle a râlé « mais siiiii ça vaaaaaa… » d’un ton geignard qui m’agace.
Je lui ai dit « Jeanne ! Ça ne va pas commencer ! »
Le Goût a pesté « si tu fais la gueule, on te ramène chez toi et on s’en va, je ne veux pas d’une petite fille qui pigne, compris ? »
Comme elle a un bon fond, elle a donné la main à son grand-père et est redevenue sympa.
J’ai vu qu’elle a été piquée par des moustiques.
Elle a une peau à moustique, comme moi.
« C’est normal, à la place des moustique je ferai pareil » à dit le Goût.
Nous avons attendu Manou et la petite en bas de leur maison et nous sommes allés boire un café.
Merveille est épaisse comme un hareng saur et ça ne m’étonne pas. Elle n’arrête pas de danser, de sauter, de courir.
J’ai l’impression qu’elle fait quatre fois plus de chemin que nous quand on va de chez elle au Monop’.
Ça a été sympa, on a discuté pendant un bon moment avant d’aller au Monop’ et on est rentré à pied.
On n’a dîné d’une salade au saumon et d’un peu de jambon.
C’était frais.
Aujourd’hui on va déjeuner d’un döner sur un banc comme Carmen et La Hurlette avant d’aller boire un café avec Imaginer.
Je suis sûre que ça va être bien.
09:58 | Lien permanent | Commentaires (22)
14/04/2015
Once upon a time.
Lorsque j'ai commencé à écrire, j'étais beaucoup plus jeune.
J'arrivais de Tel-Aviv en passant par Bruxelles.
J'avais encore l'accent chantant israélien et des tournures de phrase belges.
On me disait que je parlais remarquablement le français mais on demandait d'où je venais.
J'étais devenue étrangère dans ma ville...
J'avais, grâce à un ami, trouvé un appartement dans le 20ème.
L'Ours n'était pas marié.
Je n'étais pas grand-mère.
Je n'avais même pas mal au dos.
Ou si peu...
Léontine était ma voisine du dessus.
On ne buvait pas encore le champagne avec elle.
Elle courait encore les magasins et ne pensait même pas fêter ses quatre-vingt-dix printemps.
Madame de. savait déjà tout.
Elle travaillait encore, aimait Israël et nous aurait bien renvoyé par le premier avion venu pour continuer à faire des séjours dans ce pays dont elle apprend la langue et la culture aujourd'hui encore.
Je n'avais pas encore rencontré Milky qui habitait en face de chez moi.
Elle n'avait pas encore rencontré son Tigre-Chou et Hiboute n'était même pas un projet.
Ca doit être pour ça que je ne ferme pas mon blog, à cause des souvenirs.
J'en ai encore tant à vous raconter...
09:00 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : tel-aviv, bruxelles, paris