Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/05/2021

Libérée, délivrée.

café,restaurants,musée

Depuis ce matin, j'écoute dans le poste combien notre vie va être formidable avec la réouverture de tout, des cafés, des restaurants, des musées.

J'ai beaucoup souffert de la fermeture des musées.
Alors hier, j'ai cherché une place dans un musée.
Nous irons au musée Jacquemart-André le 26 mai à 18 heures 15.
J'ai réservé deux places pour l'expo Signac.
Ce sera sans salon de thé.
Or, aller au Musée Jacquemart André sans salon de thé, c'est péché !

Puis j'ai cherché une réservation pour le petit restaurant thaï de la rue à côté.
J'espérais au moins ne pas être douchée mais le patron m'a proposé de dîner à 18 heures donc j'ai décliné...

Pour le reste, j'ai besoin de compresses pour me nettoyer les yeux et les pharmacies n'ont jamais fermé.

J'ai de petites ambitions : boire un petit café en terrasse, entre deux averses.
J'espère que ceux qui ont de grandes terrasses ont choisi d'ouvrir mais beaucoup préfèrent attendre le 9 juin.

Masque et gel vont néanmoins rester de fidèles compagnons.

20/03/2021

Visite au Musée de Jérusalem.

J'ai le pied dans une attelle.
Je dois marcher à cause de l'
œdème mais lorsque je marche, je passe ensuite une mauvaise nuit parce que j'ai mal.
C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue...

Alors, pour m'occuper, je voyage dans mes souvenirs.
Hier soir aux infos, aussi décousues que le "nouveau confinement", j'ai vu une découverte israélienne de la taille d'un timbre poste.
Un petit morceau de manuscrit de la Mer Morte.

Je me suis souvenue du musée de Jérusalem, superbe, dont les jardins sont magnifiques et comme le musée du Louvre, tout voir en une seule visite est impensable.

J'y étais allée avec "Madame de." pour voir les "fac-similés" des manuscrits de la Mer Morte.
Je n'ai pas été fascinée et nous n'étions que toutes les deux dans la salle avec un gardien.

Quand mon téléphone a sonné le gardien a sorti une arme et l'a pointée dans ma direction !
Imaginez ma surprise ! 
Pourtant, d'habitude en Israël, les téléphones qui sonnent ne posent aucun problème.
Ils étaient encore rares en France alors que là bas, tout le monde avait le sien...
Le gardien a rapidement compris que "Madame de." et moi n'étions pas de dangereuses terroristes mais nous avons néanmoins écourté notre visite...

Israël, musée, souvenirs

 

07/03/2020

Les "bobos" parisiens...

A la limite, il faut mieux être vieille que parisienne.

Si vous habitez Paris, la première insulte qui vient à la bouche du provincial monté à Paris est : "Va donc, sale Bobo ! "

Je suis née à Paris de parents nés à Paris.
Mon fils est né à Paris.
Merveille est née à Paris.
Pour souligner le côté Bobo elle est née dans le XVIIème arrondissement...

Je reçois le "Journal de Montmartre".
Je fais mes courses au Monoprix.
Je vais acheter du "bio" à "La Récolte" et si je ne vais plus au marché bio des Batignolles, c'est que je n'ai plus les moyens...

Je vais au Louvre aussi.
Pas pour les expositions mais pour traîner dans les salles du bas et admirer les statuettes de bois.
Oh ! L'horrible bobo !

Je vais aussi au Musée de la Vie romantique.
Pas pour le visiter car je le connais par cœur mais pour boire un café et manger une tranche de cake.
Tout ça dans un jardin de roses odorantes.
En plus, j'y vais à pied !

Je sais, c'est mal.

J'ai adoré mon métier, tout le monde rêve d'être libraire.
Aujourd'hui, je serais fromagère !
C'est chouette comme reconversion et en plus, je gagnerais de l'argent...
Bon je gagnerais de l'argent si j'étais fromagère rue Poncelet.

Je suis dans la décroissance, comme presque tout le monde mais moi j'affirme que je l'ai choisie pour sauver la planète.

Etre une bobo parisienne, c'est bien.

Insulte, bobo parisien, musée

 

25/09/2019

Quelques faits sans importance ou avec.

Je n'écris plus tous les jours.
L'envie m'en manque.
Puis je me vois mal raconter que la dernière fois que je suis allée chez le médecin, j'ai oublié de lui donner ma carte VITALE.
Tout bénef' pour la Sécu...

C'est la rentrée, JJF a encore changé de classe, enfin d'hôpital.
Après la Pitié-Salpêtrière, Garches, Versailles, Avicenne et quelques autres, elle va maintenant aux Invalides.
J'ai oublié le nom exact de l'hôpital militaire.
Ils y sont donc allés lundi mais, avant de rencontrer le médecin, elle et l'Ours ont pu boire un café en regardant le dôme.
À défaut de remarcher sans béquille, elle est suivie attentivement.
Sans résultat probant mais suivie.
.

Cette histoire d'Invalides m'a fait penser au musée Rodin.
Qui m'a rappelé notre visite au Musée Bourdelle.
Comme celui du musée Rodin ou celui du musée de la Vie Romantique, le jardin est charmant mais
je sais que je n'y retournerai pas.

De toutes ces promenades, il me revient qu'il m'arrive de voir des choses étranges.
Il y a quelque temps, en passant chez "Lafayette Gourmet", j'ai vu des touristes qui adorent prendre les photos les plus surprenantes.
Je me rappelle même avoir vu une jeune femme qui avait encore sa valise au pied, photographier les choux-fleurs...
Étonnant non ?

Mais bon, les jours filent, il pleut et je suis ravie.
J'avais l'impression de vivre à Tel-Aviv mais sans la mer.
Ouvrir la fenêtre et voir le ciel bleu, ça finit par être démoralisant.
Tandis que "le bruit doux de la pluie par terre et sur les toits".
Vous connaissez la suite...

hôpital, musée,Lafayette gourmet

02/06/2019

Vous avez remarqué ?

Hier, il a fait chaud.
On est passé brusquement de l'automne à l'été.
Un été chaud...

Le Parisien qui n'a pas suivi la foule, qui a l'impression d'être seul dans sa ville, se trompe.
Si tout est ouvert les jours fériés, c'est qu'il y a du monde dans Paris et qu'il faut donc du personnel pour attendre le chaland.

Hier, j'ai proposé au Goût l'exposition "Paris Romantique 1815-1848, Les salons littéraires".
Oui, celle que j'avais voulu voir avant son accrochage.
Hier, je pensais surtout à l'ombre du jardin...

Évidemment, le jardin était plein.
Nous n'étions pas les seuls à vouloir des roses et des arbres en plein Paris.
Nous n'étions pas les seuls à espérer une brise légère.

Nous avons trouvé une place à l'ombre, sans table.
Le cake "gingembre et cannelle", ne nous inspirait pas, nous n'avions que nos cafés et de l'eau à poser sur un énorme pot de fleur vide.

C'est une expo décevante, deux tableaux de Delacroix, un hommage à Victor Hugo, et un petit texte sur Nodier.

Je me demande si je vais aller voir l'autre partie au Petit Palais...

Chaleur, jardin, musée, déception