19/05/2019
Le musée de la Vie Romantique
Le musée de la Vie Romantique n'est pas un grand musée.
Vous n'y verrez ni un Guardi, ni un Sisley.
Non, rien de tout ça.
C'est un petit musée consacré à George Sand qui y venait en voisine mais n'a jamais habité là.
C'était la maison du peintre Ary Scheffer, bon faiseur mais...
J'avais lu qu'on pouvait y voir une exposition sur les salons littéraires.
Il n'y avait qu'un seul bémol, nous y venions une semaine avant l'exposition...
Il faisait beau, les roses embaumaient le jardin, les visiteurs étaient peu nombreux, discrets et la part de cake au citron copieuse.
Du calme, à peine troublé par les enfants de l'école voisine en récréation.
Si ce n'était pas le bonheur, ça y ressemblait.
Du plaisir presque à côté de chez nous, une promenade à pied aller et retour.
09:54 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paris, musée, cake, roses
16/05/2019
Des Petits trucs.
Je voulais absolument voir l'expo du peintre suédois Hammershøi.
On y est donc allé.
Le musée était calme, peu de monde et c'est bien.
Même s'il n'y a pas la queue, on coupe la file sous le regard envieux des autres.
Cette exposition était apaisante, je ne vois pas d'autre mot pour décrire ces intérieurs gris et presque vides et ces femmes sans visage.
Une seule toile m'a mise mal à l'aise et m'a fait immédiatement penser à "Yad Vashem".
Ces trois femmes nues avaient l'air d'attendre une fin annoncée...
Il est hors de question de quitter ce musée sans passer par le salon de thé.
Au départ, je n'étais pas contre une pâtisserie.
Il faisait beau et nous étions installés en terrasse.
Hélas les deux perruches assises à côté de moi ont coupé mon envie de gâteau.
Des doigts avec trop de bagues, la veste Chanel qui grossissait avec sa propriétaire et leurs problèmes de petit personnel, c'était trop.
Ça a quand même été une bonne journée.
L'Ours a téléphoné, JJF est à l'hôpital où on tente des traitements.
P'tite Sœur tente d'imposer sa loi et hier elle a répondu.
En plus, elle a tiré la langue, bon elle ne court pas assez vite, alors...
J'ai pleuré de rire en écoutant le récit de l'Ours.
Et pour finir, hier on est allé faire du ravitaillement.
On avait oublié le téléphone, donc pas de photo et c'est dommage.
Il y avait sur le trottoir, un 15 mai, un sapin de Noël qui attendait le ramassage...
Je trouve que certains croient trop au Père Noël.
Mais non il ne passera pas en mai.
C'était bien.
09:40 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musée, sapin de noëln p'tite soeur
23/03/2019
Le Goût a dit : "Force toi" !
Alors en épouse soumise, je me force.
Il me dit et ce n'est pas faux "ça te fait travailler la cervelle ! "
Je lui réponds "L'IRM a dit que mon cerveau était parfait ! "
je doute de l'affirmation quand je cherche pendant deux jours le nom d'un auteur...
Normalement, la Tornade devrait être là mais une grève du zèle des douaniers a eu raison de sa motivation.
Elle qui part tellement en avance qu'elle pourrait prendre, nom pas le train d'avant, mais quasiment celui de la veille, ça me surprend toujours.
Pour moi, ça ne vaut pas le coup de subir tant de stress, d'ailleurs j'arrive plutôt après le départ du train...
Alors, nous sommes allés jeudi au Musée du Luxembourg voir les Nabis, c'était une exposition comme je les aime.
L'exposition qui me donne envie de repartir avec un tableau sous le bras.
Là c'est un doux rêve car les toiles sont gigantesques et notre appartement tout petit.
Hier, nous avons profité du soleil avec un ami.
Nous avons découvert le petit cimetière Saint-Vincent, grand comme un mouchoir de poche mais où on trouve quand même Marcel Aymé et surtout des espèces qui normalement ne s'acclimatent pas à Paris, des oliviers, des grenadiers, des amandiers, des amélanchiers.
Une promenade dans le sud donc.
Et voila, j'ai réussi à écrire.
C'est bien, non ?
10:47 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : musée, soleil, promenade, amitié
05/10/2018
Le saviez-vous ?
Vous venez de passer un délicieux moment au Petit Palais.
Vous avez bu un café à 2.50 €, un café "Sodexo".
"Sodexo", la boîte qui fait quatre repas pour maison de retraite pour 4€22.
Vous vous en moquez, le patio est superbe et les derniers moineaux de Paris sont au rendez vous.
Vous ne voyez pas le temps passer et, lorsque vous arrivez à Saint Lazare, vous n'avez qu'une solution : acheter une baguette industrielle chez Paul.
C'est le seul "boulanger" encore ouvert sur votre route.
Vous n'êtes pas loin de chez Ladurée.
Vous savez le "pâtissier" où les touristes font la queue pour acheter des macarons que vous n'aimez pas.
Vous n'aimez pas, non parce que c'est Ladurée, c'est juste que vous n'aimez pas les macarons.
Au hasard d'une recherche sur un grand patron, fauteur de chômage et avide de dividendes, vous apprenez que Paul et Ladurée ne sont que deux entreprises de l'industrie alimentaire appartenant au même homme.
Vous êtes plutôt satisfaite de laisser tous ces trucs là aux touristes...
10:06 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : paul, ladurée, musée
11/08/2018
Roman Cieslewicz
Ce n'est pas plus facile à comprendre qu'à écrire...
C'est un graphiste, mort en 1996, ami de Roland Topor et d'Arrabal.
Ça n'aide pas non plus...
C'était un Polonais.
Ce fut ma première impression.
La Guerre Froide, le communisme et je pense à qui ?
A mon père.
Si mon malaise est bien présent, je n'ose penser à ce qu'aurait été sa réaction à lui.
Des salles pleines de collages.
Quelques visiteurs clairsemés dans des salles délabrées.
Elles sont raccord avec l'exposition...
Il me faut de la frivolité en sortant alors je vais jeter un œil à la toute petite exposition Hermès qui célèbre le couturier Margiela.
C'est beau, les tissus sont somptueux et l'exposition toute petite.
Ça me va, j'ai envie de sortir.
On se retrouve place Vendôme, c'est Paris !
Un bâtiment m'attire l'œil, il fait tache, il a besoin de travaux, une fenêtre ouverte montre un bureau digne d'une pièce de Courteline, un pauvre ventilateur ne brasse rien, le plafond est si bas.
On voit que l'Etat ne se soucie guère de la Justice.
Le seul bâtiment de la place qui est dans la débine est celui du Ministère de la Justice...
On cherche du pain, on en trouve rue de Castiglione.
On prend le bus à l'Opéra.
Nous sommes choqués, comme chaque fois, par les musiciens qui font un outrage à Puccini et aux touristes affalés sur les marches.
Touristes eux-mêmes qui sont un outrage aux statues de Carpeaux qui les entourent...
09:48 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : musée, place vendome, bijoux