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16/04/2015

Non, je ne suis pas vieille, je suis "vintage".

Hier, je suis allée avec le Goût boire un café avec une blogueuse.
Elle travaille dans un quartier que nous connaissons bien pour avoir habité dans une rue du coin.
Le Goût a immédiatement pensé "döner", en zappant que ce fameux döner est juste à côté de l'endroit où nous avons vécu quelques années...


Notre train a joué les trains fantômes.
Nous n'avons pas eu le temps d'apprécier ce döner et avons attendu Imaginer directement au café.
Nous n'avons pas vu le temps passer.
Elle est partie travailler tard, nous a conseillé un autre döner, avenue de Clichy, à côté du cinéma des Cinéastes.
En ce moment, c'est le festival du film israélien.
J'adore le cinéma israélien, c'est drôle, déjanté, à l'image du pays.
Dommage que les CRS doivent assurer la sécurité des spectateurs et des décideurs...

Le döner était bon, le restaurant impeccable et j'ai vu mes premières "Brésiliennes" de l'année.
Poitrine 105 bonnet C, chevelure luxuriante, vêtements moulants, et chaussures taille 45.

Après un passage à la Librairie de Paris, nous sommes passés par la rue des Dames.
J'ai reconnu la boutique de vêtements que je connais depuis toujours.
Celle des brésiliennes, ce monument d'élégance raffinée coincé entre deux restaurants et quelques boutiques vintage.
C'était vraiment une très chouette journée.

Paris, livres, cinéma etc

 

02/02/2015

Déménager, j'adore

Finalement, il me faut me l'avouer, j'aime déménager.
J'aime faire des cartons, du tri.
J'aime retrouver des livres, en perdre d'autres.
Avoir envie de les relire où de les lire tout court.
M'apercevoir que finalement mes placards de vêtements ne sont pas si vides que ça.

Je ne sais plus combien de fois j'ai déménagé, le Goût dit "vingt et une fois".
Je suis restée longtemps dans le Marais.
Je cherchais le calme dans ce quartier alors je changeais de rue.
Je suis restée plusieurs années dans le même appartement, celui qui a été à vendre au moment où j'achetais ma première librairie...

Je n'ai passé que quelques mois dans le XIème arrondissement.
Je n'aime pas cet arrondissement, je le trouve triste.
Il a changé mais je ne me vois toujours pas y vivre.

J'ai vécu plusieurs années à Chatou.
C'est vert, c'est calme, mais les seuls yeux marrons admis sont ceux des chevaux...
On s'y prend pour le sel de la terre alors que c'est une ville de profs et d'ingénieurs.

Depuis que j'habite ici, j'ai visité un seul appartement, un rez-de-chaussée avec un petit jardin privatif, une vraie cuisine.
Oui, je déteste les "cuisines américaines" mais l'appartement était en mauvais état.
Nous avons réfléchi, il a été loué...

Nous devions en visiter un il y a peu mais le Goût était malade.
Nous avons annulé le rendez-vous et n'en n'avons pas pris d'autre.
Nous n'avons pas les moyens de déménager pour l'instant...

Le Gouvernement parle d'une inflation basse.
Je peux vous assurer qu'elle est basse pour nos retraites, elles n'augmentent pas.
Notre pouvoir d'achat diminue mais les prix de l'immobilier dans notre coin s'affolent.
La proximité de la Défense et de Paris nous sont vendus au prix du mètre carré dans le VIIIème...

 

30/01/2015

Il m'arrive d'être muette.

 

mutisme,silence,livres

Vous le savez bien que je ne raconte pas tout ici, je vous parle de mes envies de déménagement, j'adore déménager mais ce n'est pas à l'ordre du jour.

Je crois avoir passé ma vie à faire de mauvais choix en matière d'appartements.
Il faut dire que pendant très longtemps, nous avions la chance de trouver des appartements soumis à la loi dite "loi de 48".
Votre loyer est si modeste que vous n'avez aucun intérêt à acheter.

Je vous parle littérature, je suis en train de lire "Journal d'une fille de Harlem".
Evidemment je viens de m'apercevoir que j'ai déjà lu ce livre, l'année de sa parution, l'année où j'ai connu le Goût
Ça ne date donc pas d'aujourd'hui...

Merveille s'émancipe.
Elle a une vie sociale extrêmement active.
Il lui arrive de dormir chez une copine.
Déjà, l'autre jour, elle n'avait pas envie d'aller au cinéma avec nous.

La petite a tenté de se rouler par terre.
Elle a été vite ramassée et à reçu sa première tape ailleurs que sur la couche.
Elle grandit elle aussi.
On ne nous la confie toujours pas...

Depuis plusieurs jours, je cherche un livre que veut lire le Goût, sachant que mes livres sont en double ou triple épaisseur, ça m'occupe par ce temps gris.

Le reste, je ne vous en parlerai pas.

02/09/2014

Les choses de la vie

Donc, dans ce pigeonnier où je venais d'arriver, j'étais enceinte.
Le Goût continuait à grandir tranquillement pendant que mon ventre s'arrondissait...

J'avais une grossesse fâcheuse.
En accouchant, je vomissais encore alors que j'avais l'estomac vide.

L'Ours est né, pas facilement.
Le Goût a commencé à travailler, les deux petits balcons n'ont jamais vu une fleur mais les livres ont commencé à s'accumuler.
Le pédiatre, oui à cette époque bénie même les pédiatres se déplaçaient, a cru que nous étions encore étudiants et a voulu nous faire une remise.

C'est à ce moment que le Goût a voulu faire de ses blanches mains une bibliothèque.
Pfff... Avec le prix du bois massif acheté par la lumière de mes jours, nous aurions pu acheter une bibliothèque chez Roche Bobois.
Je n'aime pas particulièrement les meubles Roche Bobois mais il y avait un magasin pas loin de chez nous...

Je ne sais pas décrire la chose.
Un truc en bois massif.
Le Goût n'avait pas pleuré les clous.
C'était énorme, moche, pas pratique et onéreux.
J'ai aggravé la chose en peignant la "bibliothèque" en bleu marine, directement sur le bois brut.
De moche, c'est devenu horrible.

Vous comprenez pourquoi le pédiatre voulait nous faire des remises...

Nous étions heureux, jeunes et nous n'avions mal nulle part.
Nous avions un tout petit loyer et la mer était à deux cents kilomètres...

Place des Vosges.jpg

29/03/2024

Des livres et autres petits bonheurs.

Flâner dans Paris devient difficile...
Dans toutes les rues que nous aimons, le port du masque est obligatoire.
Quand je pense que je devrais porter le masque dans la rue où mon médecin officie...
Il est dans IIIème arrondissement, aux boutiques si tentantes et les rues sont "à masque".

En attendant j'ai commencé à acheter quelques livres.
Oui, il nous reste le jardin des Batignolles et le Parc Monceau pour lire à l'ombre sans masque.
On va juste attendre que nos chers têtes blondes et brunes retournent en classe pour apprécier la tranquillité des allées.

Je suis en train de terminer "La mère morte" de Blandine de Caunes.
Dommage, elle n'a ni la plume alerte ni le "jugement pointu" de sa mère...
Ce livre parle de la mort de sa mère, Benoîte Groult, de la maladie d'Alzheimer.
Perdre sa mère n'est pas drôle mais perdre sa mère de cette maladie, n'incite pas à l'humour et la poésie ne sauve pas tout.

En plus, la malheureuse Blandine perd sa fille âgée de trente-six ans, tuée par un chauffard de quatre-vingt-quinze ans qui a emprunté l'autoroute à contre sens.
Ça fait bien des chagrins terribles donc je ne vais pas parler du style.

J'ai aussi dans ma pile "La neuvième heure" d'Alice McDermott, "Une saison à Hydra" d'Elizabeth Jane Howard, l'auteur des "Etés anglais", ça me permettra d'attendre la suite prévue au mois d'octobre.

Un polar acheté par le Goût apprécié par lui "Mort à Florence" de Marco Vichi.

A défaut de voyager pour de vrai, on voyage en lisant.

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