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15/05/2018

Voyage, voyage...

déménagements,hôpital,le goût

Hier j'ai accompagné le Goût à l'hôpital à l'autre bout de Paris.
Sous la pluie...

Notre dernier déménagement a laissé des traces sur le corps de rêve de l'homme qui partage ma vie depuis si longtemps.
Nous avons passé deux heures dans cette Fondation crée en 1906 pour venir en aide aux nécessiteux de l'Est Parisien.

Deux heures, c'est peu dans un hôpital.
En deux heures, le Goût a vu un chirurgien, fait une prise de sang, obtenu un rendez vous avec l'anesthésiste et a déjà une date d'opération fixée au 5 juin.
En principe il ne restera que la journée à l'hôpital.
Il n'en sortira que si je vais le chercher.
Fini les charges lourdes !
Terminé le port des cartons !
Fin du remontage des meubles !
On doit devenir sédentaire !
Où payer beaucoup plus cher pour déménager...

En sortant, nous nous sommes restaurés, puis nous sommes allés boire le café chez une amie qui habite le coin.
C'était bien malgré la visite à l'hôpital.

05/01/2018

Trois ..six..neuf

Hier matin, avant de m'apercevoir que je ne voyais plus clair à cause de la fièvre, je voulais vous parler de Colette.

Pas la Colette des Claudine mais celle qui déménage, qui est casanière et vagabonde.
Non, ce n'est pas antinomique, je le sais, je suis comme ça.

Je me délectais à lire ses séances de déménagement où, à cinq heures du soir, le nouvel appartement ressemblait à un chantier où s'amoncelaient les paniers, où boitaient les meubles éprouvés par la nouvelle migration.

Elle parle aussi des pertes, des objets mis au rebut, des découvertes.
Elle parle des tares du nouvel appartement.

Inutile de vous dire que ça me parle.
D'autant plus que la propriétaire d'une librairie où j'ai travaillé m'avait dit, "vous avez la coiffure de Colette, pour le talent..."

Autrement, je n'ai pas la grippe, je n'ai pratiquement plus de fièvre, j'attends lundi et je vais voir mon généraliste dans le Marais.

On a annulé l'anniversaire du Goût, je ne veux pas filer un virus aux filles.

Colette, déménagements, Paris

27/09/2017

On a eu un Oscar.

On a eu un Oscar.
Oscar qui d'ailleurs a disparu depuis.
On a, avec lui testé "le déménagement à l'africaine".
Chaque fois qu'un de ses copains passait à Caen, il nous apportait un carton.
Il en manque encore...
Des cartons, de linge en particulier.

Nous testons maintenant une autre forme de déménagement.
Le "déménageur pieux", celui qui commence les fêtes juives dès qu'il a reçu et encaissé votre premier chèque.
Il a touché 40% du montant de la prestation et nous n'avons pas reçu un seul carton.

Il nous a promis un élévateur car impossible de se servir de l'ascenseur qui est trop petit, et la cage d'escalier est difficilement praticable.

Un déménageur qui nous prend pour des imbéciles, Kippour commence vendredi soir.
Il n'a pas commencé mercredi matin.
Il va en avoir, des choses à se faire pardonner...

Je le sens mal ce déménagement.
Je le sens mal, surtout que notre syndic actuel viendra
faire l'état des lieux le 19 Octobre.
Ça va faire bizarre si nous sommes toujours là...

20/09/2017

ce matin, j'ai cent ans.

Et encore, nous n'avons pas reçu les cartons...
Je trie les affaires.
Le Goût trie les papiers et regrette de ne pas avoir investi dans une déchiqueteuse.
Il lui faut un gros marqueur pour effacer les numéros de Sécu, les numéros de compte en banque, etc.

L'Ours, celui qui a raccroché au nez de son père, fait toujours la tête.
Juste un SMS laconique pour donner des nouvelles de ses filles car, après la petite toujours sous cortisone, la grande est maintenant sous antibiotiques.

L'Ours est normalement adulte.
Il sait que si l'ordre des choses est respecté, nous mourrons avant lui.
Il ne peut pas s'empêcher de jouer à l'enfant.
Mais cet enfant qui aimait tant ses grands parents ne les a jamais boudés.
Je crois qu'il les savait "vieux".
Il a oublié que son grand père était plus jeune que son père lorsqu'il a rendu son dernier souffle.

Aujourd'hui nous recevons encore deux déménageurs.
Ensuite nous ferons notre choix, sachant que comme d'habitude, nous aurons moins de chose à l'arrivée qu'au départ...

L'avantage des déménagements est qu'on retrouve des pulls noirs, des chemises blanches.
Les serviettes de tables, elles, ont vraiment disparu lors d'un précédent déménagement.

déménagements, devis, sac poubelles

29/06/2017

Déménager, une façon de vivre ?

Nous avons toujours adoré déménager.
Je ne sais plus combien nous comptons de déménagements à notre actif.
Plus d'une vingtaine de fois dont trois en quatre mois.

Avec le temps, nous nous retrouvons dans des appartements petits, mal fichus.
C'est notre faute, nous avons toujours fait preuve de trop de rapidité dans nos choix.
Avant, nos appartements étaient plus grands mais mal fichus aussi...

Nous avons planté nos pénates dans plusieurs arrondissements de Paris dont le 3ème, le 17ème, le 11ème, le 20ème et j'en oublie.

Nous avons tenté la banlieue Ouest.
Ennui assuré, ghetto de "couples cadre-enseignant".
Actuellement c'est le "bord" de la banlieue Ouest, celle proche de Paris, où trois villes se touchent.
Dont une dite "la ville d'à côté".
L'archétype du cliché "bermudas-pieds-nus dans des bateaux", "quinquas à trottinette électrique" et "famille Ricoré".

Les jours de pluie, j'adore regarder les annonces immobilières.
Bon, pour Paris c'est mort, ce n'est plus dans nos moyens.
Je ne suis même pas sûre qu'on puisse encore habiter dans notre coin.
Pourtant la fin de notre bail se profile et nous vivons dans de la "pierre-papier".
Là, pour la première fois, "nous balisons"...

L'âge venant, nous ne sommes plus des candidats attrayants pour des bailleurs.
Ma sœur propose la province.
Je dois dire que nous ne sommes pas emballés.
Que dis-je, nous sommes effrayés à l'idée d'aller nous enterrer avant d'être morts...

Déménagements, appartements, lieux