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19/09/2018

Vous lisez encore ?

Hier, j'ai refermé mon livre, l'ai passé au Goût et lui ai dit "bof, moins bon que le premier".
Ensuite j'ai cherché dans la pile, j'ai attrapé le premier, j'ai calé mes oreillers, me suis installée confortablement et j'ai commencé à lire.

Il me plaisait moyen.
L'écriture, le manque de style, je me suis demandée si j'allais finir comme toutes les libraires que j'ai connues.
Elles étaient devenues lectrices de polar.
Et encore, ne lisant que les premières pages et la fin.

Ensuite, à demi endormie, je me suis demandée combien je lisais de livres par mois ou par an.
Je n'aime pas les chiffres mais je dirais que j'ai lu énormément.

D'ailleurs, dans les librairies, avec le Goût, on cherche parfois vainement, il m'arrive de plus en plus souvent de relire.

En ce moment, après un purgatoire un peu long, on nous propose à longueur de rayons John Fante...
C'est un bon écrivain, un très bon même mais il est mort et j'ai déjà lu tous ses livres.

Ce soir, à la Grande Librairie, on va nous proposer : "Le monde selon Garp".
Un livre publié pour la première fois, il y quarante ans !
Tu parles d'une nouveauté !

Lecture, livres, combien, quand

05/04/2018

Je suis allée chez le coiffeur mais pas que

Je suis allée chez le coiffeur.
Ce coiffeur, indiqué par une blogueuse, a deux salons à quelques rues d'écart.
Il m'avait été précisé d'en choisir un en particulier et surtout d'éviter l'autre.

Reine de la gaffe je suis.
Reine de la gaffe je reste...
J'ai dit à la coiffeuse que j'étais venue dans ce salon en suivant les conseils d'une amie qui m'avait fortement déconseillé l'autre.
"N'y va pas ! Ils m'ont scalpée !"
Bien entendu celle qui me coiffait venait de l'autre salon...

J'ai reconnu ma tête en sortant, c'est déjà ça.
Oui, je déteste aller chez le coiffeur et je ne me décide que lorsque je ressemble à la "Folle de Chaillot".

J'avais retrouvé des livres à la maison :

- Le désert de la grâce de Claude Pujade Renaud dont j'adore l'écriture.
Son bouquin parle de l'éradication en 1709 de l'Abbaye de Port-Royal.
Si vous aimez l'Histoire et une belle écriture, ce bouquin est pour vous.
Vous le trouverez chez Babel, il n'est pas récent.

Puis j'ai acheté "Les cygnes de la cinquième avenue".
Amitié d'une riche héritière et Truman Capote.
Héritière du genre, "on est jamais assez riche, ni assez maigre".

J'adore Truman Capote et pourtant il n'est pas franchement sympathique.
Il trahit plus vite que son ombre, il suffit de lire "De sang froid"...

En cherchant un livre, j'en ai retrouvé plusieurs que je n'avais pas lus.
Il peut pleuvoir, je suis tranquille.
J'en ai acheté un dont je n'étais pas sûre de ne pas l'avoir déjà lu.
Evidemment, c'est le cas.
J'irai le changer...

coifeur, livres, pluie

19/07/2017

Avez vous remarqué ?

Avez vous remarqué que les chemises bleues, celles qui mettaient en valeur le teint rubicond de nos z'élites ont disparu ?
Elles ont été remplacées par des livres.
Plus les librairies sont en difficulté, plus le livre s'expose à la télévision.
Pas dans des émissions littéraires non, trop peu d'audience...
Mais dans le journal télévisé, sans doute pour mettre en valeur "l'économiste distingué" qui va nous expliquer que nous serrer la ceinture, c'est bon pour le teint.

Notre homme ne pose pas devant une superbe bibliothèque, par exemple celle du Sénat.
Non, comme tout un chacun, il prend la pose devant une "billy".
En plus, il fait de la pub pour I..a.

Il est là notre homme, en train de pérorer devant des livres de poche.
On dirait une de vos bibliothèques, sauf que chez vous le désordre n'en est pas étudié.
Chez vous, c'est le résultat d'un manque de place flagrant et du défi que vous avez relevé.
Certains sauvent les bébés phoques, vous vous sauvez un libraire.
Libraire qui n'est même pas au courant de vos efforts.

Les chemises bleues ont fait les beaux soirs de la télévision pendant de nombreuses années.
La "mode de la billy" a t-elle de longues années devant elle ?
J'en doute, la mode se démode si vite de nos jours...

Je me demande si j'aurai un jour la chance de voir un homme politique nous dire la vérité :

Ça m'étonnerait, il a sans doute Guy Béart en tête, il chantonne déjà "Il a dit la vérité, il doit être exécuté".

Non cette mode n'est pas pour demain.

économistes,chemises bleues,livres

22/03/2017

Je ne peux pas passer ma vie au Bon Marché

Ce matin, j'ai écouté la radio.
Faut être motivée pour ça.
Pour suivre cette campagne qui n'en est pas une.

Cette campagne où un élu de droite est mis en examen.
Où un ministre de gauche est forcé de démissionner.
Tout ça fiche un peu la trouille.
Je sens que le nombre d'électeurs qui va choisir la pêche au lieu du vote va aller croissant.

Que Fillon se fasse payer des costumes par de riches amis, c'est véniel.
Qu'il fasse des affaires avec les Russes, non.

Il faut savoir que mon père a profité des "camps de vacances" du IIIème Reich en Pologne et qu'il avait la poisse.
Il a été "délivré" par les Russes, ce fut le plus long voyage de sa vie.

Il en a gardé une méfiance voire une haine à l'endroit les Russes qui ne l'a jamais quitté.
Aujourd'hui, que l'Amérique nous joue un remake de la guerre froide et que nos hommes politiques fricotent avec Poutine, je sens que mon père
nous referait le même discours.
Et
non je ne dirai pas "mon papa", j'aurais trop l'impression d'être à la télé.
Mon père nous redirait :

- Mes filles ! Si les Russes arrivent à Paris, je vous tue de mes propres mains !

Comme les Russes ne sont jamais arrivés à Paris du vivant de mon père, je ne sais pas si mon père aurait exécuté ses filles pour ne pas les livrer à ses bourreaux.

En mémoire de mon père, je sais pour qui je ne vais pas voter.
Mais je ne sais pas pour qui je vais voter...

Radio, Bon Marché, livresImage du net

 

19/11/2016

Quand j'étais libraire...

Quand j'étais libraire, j'étais jeune et je savais sans doute que "cramique" était masculin...
L'Ours allait à l'école et n'avait pas encore d'enfant.

Aujourd'hui, c'est Merveille qui est malade.
Nous sommes donc toujours interdits de séjour.
Cette fois à cause du Goût et de sa bronchiolite.

Quand j'étais libraire, j'adorais recevoir "les offices", plonger dans les cartons, faire des vitrines sur le cinéma, tout ça.
J'étais dans "un coin à artistes"...

Mon coin était gai, enfin "gay" serait plus juste.
Je n'avais pas l'impression de travailler.
Il y avait pas très loin un boulanger "réac" qui ne voulait pas servir les gays.
Il déroulait le tapis rouge pour une célébrité, Catherine Lara et sa "secrétaire"...

Il y avait la poissonnière qui sentait Guerlain et le poisson.
Elle trouvait que "Le Petit Nicolas" n'était pas un livre pour enfant.

Il y avait un pharmacien mélomane et neurasthénique.

Il y avait déjà des galeries, toutes connues aujourd'hui.

Un Goût très souvent absent mais qui aimait jouer les libraires le samedi matin.

Lorsque j'arrivais, je trouvais le Goût et certains clients en train de déguster des whiskies rares.
Là c'était juste gai.

Pourquoi, je vous raconte ça aujourd'hui ?
Sans doute parce que j'ai mal dormi et que j'ai pensé à "avant"...
Livres, piles, édition, vente