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04/07/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°130

Devoir de Lakevio du Goût_130.jpg

C’est le dernier devoir de l’année.
Alors je me fais plaisir.
J’abandonne Montmartre pour les quais de la Seine.
Cette toile de John Salminen me plaît.
C’est une raison suffisante pour que je vous demande ce que vous pensez en voyant cette « boîte » de bouquiniste.
À moi elle évoque comme dit Françoise Hardy « Tant de belles choses ».
Et à vous ?
Peut-être ne serez-vous pas encore partis en vacances lundi.

J'ai abandonné Montmartre sans regret.
Je ne traîne plus vraiment du côté des bouquinistes qui, de toute façon ne sont pas à Montmartre...

Je suis passée sur les quais et j'ai regretté la fermeture de nombreuses "boîtes".
Les derniers dinosaures qui s'accrochent ne vendent plus guère de livres.
Ils n'ouvrent guère que pour les touristes.

C'est tellement Paris, ces vieilles boîtes et ces bouquinistes qui sont presque aussi vieux que leurs "boîtes".
Ils discutent entre eux et je les soupçonne d'ouvrir pour avoir de la compagnie.
Maintenant ils vendent plus de cartes postales, de tours Eiffel made in China que des livres ou des affiches.

Je me vois bien, installée devant ma "boîte", discutant avec mon voisin, essayant de vendre tous ces bouquins que je n'arrive toujours pas à caser dans notre nouvel appartement. 

28/08/2020

Madame de Sévigné va-t-elle à son tour avoir droit à une "mise aux normes" ?

politiquement correct,livres

Margaret Mitchell est née en 1900 à Atlanta.
C'était une sudiste, issu d'une famille de sudistes aisés.
Elle était pour la ségrégation, comme tous les gens de son époque.
Dans "Autant emporte le vent", qu'il lui a fallu dix ans pour écrire, elle parle de sa nounou comme d'une "négresse".
Elle ne fait que parler comme les gens de son milieu et de son époque.
C'est grâce à l'adaptation de son livre qu'une Afro-Américaine recevra un Oscar le 29 février 1940...

Faire une nouvelle traduction du livre en supprimant le mot "négresse" me choque.
J'espère quand même que certains seront capables de remettre les choses dans leur contexte.

Emporté par cette vague, le titre du roman d'Agatha Christie "Dix petits nègres" disparaîtra car Amazon, qui s'érige en arbitre moral, lui qui l'est si peu, l'a retiré des stocks car "non conforme aux critères de la société".
Un des lointains descendants d'Agatha Christie prétend que c'était son choix.
Faire parler les morts est courant mais me parait fort peu judicieux.

Personne n'a encore pensé à s'attaquer à Madame de Sévigné !
Pourtant dans les nombreuses lettres qu'elle a écrites à sa fille, elle parle de "la folie des négrillons".
Ces enfants africains offerts aux puissants de l'époque.
Ce sont des "cadeaux exotiques".
Elle n'écrit rien sur la suite : Que deviennent ces "négrillons" lorsqu'ils grandissent ?
Les Allemands ont fait brûler des livres de Juifs et pas seulement de Juifs.
J'ai l'impression qu'on se lance dans le même genre d'autodafé avec l'ardeur du bien-pensant qui pense trop vite et mal.
D'ailleurs, peut on encore dire "Juif" sans se faire taxer d'antisémitisme ?

J'en ai marre de ces "bien-pensants" qui pensent que changer les mots suffit à changer les choses...

 

04/05/2019

Il pleut sur Paris.

Il pleut sur Paris depuis trois jours, une pluie violente, des ""giboulées de mai".
On guette les signes d'éclaircie pour sortir.
On revient trempé...

Les courses sont faites.
On a de la lecture.
On a du chauffage le matin.
Mais on va bientôt être en manque de café car nous n'y sommes pas allés hier.

En principe, on ne va pas à Saint-Lazare le samedi.
On n'a pas envie de croiser les "gilets jaunes" ni les CRS.
Malheureusement, on n'a plus vingt ans, même un escargot nous dépasserait.

Même si notre bus s'arrête à deux stations de chez nous on ira quand même chercher notre café.
Deux stations, c'est son "trajet gilets jaune"...

On a rendu les filles juste à temps, nous avons pu sortir tous les jours.
Elles sont allées au cinéma avec leurs parents puis à la piscine.
Elles ne sont pas spécialement enchantées de retourner en classe, c'est tout à fait normal, c'est bien.

Lundi, nous retrouverons le collège, les gamins, les pions, qui animent notre rue qui dort le reste du temps.

Je dois dire que l'idée de mettre les gamins en vacances toutes les six semaines me comble de joie.

Pluie, café, livres, gilet jaune

20/12/2018

Finalement, je n'ai pas le temps.

J'ai envie d'écrire mais je n'ai pas le temps.
Entre mes yeux qui ne sont pas encore au top mais ça vient et ma petite sœur, mon blog devient une petite chose délaissée.

Hier, je suis allée acheter des livres, pour la première fois, j'ai retrouvé le plaisir de flâner dans les rayons et d'y trouver mon bonheur.
Je passe beaucoup de temps au téléphone avec ma sœur.
La solitude est difficile à apprivoiser.
Nous irons donc la voir le mois prochain car il ne faut pas la laisser seule trop longtemps.
Je pense à vous, nous sommes nombreuses à avoir connu une année 2018 chaotique.
Ce matin, je pensais à Mab qui commencerait à sourire à l'idée de voir les jours allonger dès après-demain...

livres,yeux,priorité

21/09/2018

Le choix du libraire.

livres,rentrée littéraire,nouveauté

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J'étais une libraire "à l'ancienne".
J'aimais les livres.
Surtout je les lisais...

Je lisais aussi Télérama et la presse du jeudi, jour des critiques littéraires.

La rentrée littéraire n'a jamais été mon truc.
Les éditeurs sortent en priorité les livres qui vont concourir pour les prix littéraires.
C'est la cuisine des éditeurs : "Je te laisse le Renaudot si j'ai le Goncourt".
Et le jury est juge et partie car ils sont tous écrivains.

Je suis donc allée me chercher des livres et j'ai regardé "Le choix du libraire".
J'y trouve régulièrement :

- Le monde selon Garp, John Irving, publié en 1978.
- "Mon chien stupide", John Fante né en 1909 mort en 1983, "Mon chien stupide" publié discrètement en 1982 puis à grand bruit en 1986, un excellent bouquin, lu et relu.
- "Une odeur de gingembre", Oswald Nynd publié en 1977.
Il est de toutes les rentrées littéraires.
Certes un excellent bouquin mais toutes les rentrées littéraires ! ?
- Barbara Pym, que j'adore, que je lis et relis.
Elle est "redécouverte" tous les dix ans avec "Des femmes remarquables" livre publié pour la première fois en 1952.

Des exemples comme ça, j'en ai des listes, j'ai peur de vous lasser.

Allez donc faire un tour en librairie, tous les livres que je cite sont en bonne place.
Je vous l'accorde, les libraires sont plus jeunes que moi, ils ont droit de découvrir à leur tour...